Plage de sable noir, dans la région d'Amed. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Plage de sable noir, dans la région d'Amed. (Bali, Indonésie, juillet 2011)

Revenir à Bali

  Indonésie : Flores + Komodo + Bali - juillet 2011

Souvent je repasse par Bali, lors de mes voyages en Indonésie. L’île est une magicienne, qui me ramène toujours à elle. Plus j’y retourne, plus je l’aime.

Bali, mon “hub” aérien favori

Bon, il y a des raisons pratiques, bien sûr : l’aéroport de Bali est un gros “hub” à la fois international et domestique. Bien commode pour arriver en Indonésie et en repartir, et surtout pour les correspondances, quand on doit prendre ensuite un vol vers une autre destination en Indonésie ou un pays voisin.

Et puis, on n’atterrit pas à Denpasar (nom de la capitale de l’île, donné, par extension, à l’aéroport), mais juste à côté de Kuta, la grosse station balnéaire du sud-ouest. La piste d’atterrissage est tout au bout de la plage, vers le sud.

À Bali, la piste d'atterrissage est au bout de la plage. (Indonésie, juillet 2011)
À Bali, la piste d’atterrissage est au bout de la plage. (Indonésie, juillet 2011)

Je ne raffole pas de Kuta, terriblement touristique. Mais c’est une halte bien plaisante tout de même, entre deux vols, deux bouts de voyage, quand on débarque épuisé d’un vol long-courrier depuis l’Europe, ou bien juste avant de prendre le vol retour.

J’aime chaque fois marcher de longues heures sur Kuta Beach, magnifique plage de sable noir, qui s’étire à n’en plus finir vers le nord, le long de Legian, Seminyak, Kerobokan. D’une année sur l’autre, je retourne y admirer le coucher du soleil.

Magnifique coucher de soleil sur Kuta Beach, à Bali. (Indonésie, juillet 2011)
Magnifique coucher de soleil sur Kuta Beach, à Bali. (Indonésie, juillet 2011)

Là, face aux vagues, c’est une euphorie immense qui m’envahit en début de voyage ; ou bien, au contraire, une douce et tenace mélancolie, quand je m’apprête à prendre l’avion pour rentrer…

Juillet 2011

En juillet 2011, l’essentiel de mon périple indonésien s’est fait à Flores et Komodo, dans les Petites Îles de la Sonde. Un voyage extraordinaire ! Là encore, je suis arrivée par Bali. J’en ai déjà parlé, rapidement, à la fin de cet article consacré au vol long-courrier d’Air Asia X depuis Paris.

Mais je n’ai toujours pas raconté la suite : après Flores et ma croisière-plongée dans l’archipel de Komodo, je suis retournée passer quelques jours à Bali !

J’ai choisi de me poser dans le nord-est de l’île. J’étais à Tulamben, tout près d’Amed, où j’avais déjà séjourné en 2008.

J’adore la région et je ne saurais trop recommander une halte de quelques jours dans le coin à ceux qui visitent Bali pour la première fois. Il y a les mignonnes criques de sable noir et les villages de pêcheurs le long de la côte, de superbes rizières en terrasses à l’intérieur du pays, des temples et des palais pleins de spiritualité, et surtout le volcan qui domine tout, le magnifique et imposant Gunung Agung.

La baie de Jemeluk-Bunutan, près d'Amed. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
La baie de Jemeluk-Bunutan, près d’Amed. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Vue sur le Gunung Agung, depuis Tulamben. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Vue sur le Gunung Agung, depuis Tulamben. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Plage de sable noir, dans la région d'Amed. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Plage de sable noir, dans la région d’Amed. (Bali, Indonésie, juillet 2011)

En plus, c’est un spot de plongée renommé. C’est à Tulamben que se trouve la fabuleuse épave du Liberty, devant une plage de galets noirs.

Depuis plusieurs années, je retourne y plonger, sans me lasser… Et pour ceux qui ne plongent pas, il y a de quoi s’émerveiller aussi, simplement en snorkeling (palmes-masque-tuba), sur les plateaux de corail et le sommet de l’épave.

Un poisson-perroquet glisse au-dessus d'une gorgone, sur l'épave du Liberty. (Tulamben, Bali, Indonésie, juillet 2011)
Un poisson-perroquet glisse au-dessus d’une gorgone, sur l’épave du Liberty. (Tulamben, Bali, Indonésie, juillet 2011)
Une tortue s'éloigne, indifférente à notre présence. (Liberty wreck, Tulamben, Bali, Indonésie, juillet 2011)
Une tortue s’éloigne, indifférente à notre présence. (Liberty wreck, Tulamben, Bali, Indonésie, juillet 2011)
L'épave du Liberty est gigantesque, il faut plusieurs plongées pour l'explorer. (Tulamben, Bali, Indonésie, juillet 2011)
L’épave du Liberty est gigantesque, il faut plusieurs plongées pour l’explorer. (Tulamben, Bali, Indonésie, juillet 2011)

Bon plan pour se loger et plonger à Tulamben

Juillet 2012. Petit ajout : je vous signale ce vrai bon plan de resort à plongeurs (on a un guide pour soi tout seul et on plonge aux heures qu’on veut, de préférence hors des plages horaires d’affluence), qui est aussi une excellente adresse, en particulier si vous êtes photographe sub, et que vous avez envie de découvrir l’épave dans les meilleures conditions possibles →  Liberty Dive Resort

→ Voir tous mes articles sur l’épave du Liberty

L’île envoûtante

Bali est souvent décriée par les voyageurs qui ne jurent que par “l’authentique”. C’est vrai, Bali a changé. Elle s’est modernisée, développée. Et il n’est pas besoin d’être un spécialiste pour voir et comprendre les dégâts que peut causer le tourisme de masse.

Bali a malgré tout su rester envoûtante. Pour qui veut s’en donner la peine, il est facile de ne pas y rencontrer que des surfeurs australiens. De faire un pas de côté pour échapper à la foule, y compris dans les lieux réputés touristiques. De s’imprégner de la beauté de l’île, de son atmosphère si particulière, liée aux traditions et croyances hindoues de la population, pour qui les esprits et les dieux sont partout.

Balinaise en costume traditionnel. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Balinaise en costume traditionnel. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Rizières près entre Amed et Tulamben. (Bali, Indonésie, juillet 2011)
Rizières près entre Amed et Tulamben. (Bali, Indonésie, juillet 2011)

L’île n’est ni trop grande ni trop petite. On peut facilement la traverser dans la journée, pour changer de région, d’ambiance. Et je suis toujours touchée par l’incroyable accueil des Balinais. Par leur tolérance, leur disponibilité, leur ouverture d’esprit, leur bonne humeur contagieuse.

À Bali, il est facile de se laisser envahir par une incroyable sénérité, dont on ne se croyait plus capable. De se redécouvrir un peu soi-même. De savourer le temps qui passe, le plaisir de vivre.

Comme j’ai de la chance. J’y retourne bientôt !

Bali sera une escale, encore, au sein d’un périple indonésien plus vaste… Mais je vous en dirai plus dans quelques jours.

😎

  Indonésie : Flores + Komodo + Bali - juillet 2011

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