Mes sacs : un gros pour le matériel de plongée et les fringues, un petit pour le matériel photo...
Mes sacs : un gros pour le matériel de plongée et les fringues, un petit pour le matériel photo...

Bagages : quel sac de plongée choisir pour voyager ?

#Préparatifs #Plongée #Voyage

  Entre deux voyages

Mon équipement de plongée et mon matériel pour la photo sous-marine occupent désormais la plus grosse part de mes bagages. Impossible pour moi de voyager léger comme avant ! Mais le principe de base reste valable : je dois être capable de trimballer mon sac de plongée et toutes mes affaires toute seule.

Avertissement : ceci n’est PAS un article sponsorisé, je ne suis affiliée à AUCUNE des marques que je cite ci-dessous dans cet article. J’ai investi peu à peu, année après année, notamment dans le matériel informatique, photographique et de plongée…

Mon sac de voyage plongée depuis juillet 2018

J’ai investi dans un nouveau sac à roulettes en 2018 pour remplacer le précédent (voir plus bas). Je le voulais conçu de la même manière :

  • un sac assez vaste pour contenir à la fois mon matériel de plongée, mes fringues et mes accessoires pour la photo sous-marine ;
  • et qui s’ouvre en deux compartiments, façon portefeuille. Pratique pour séparer le matos de plongée du reste.

J’ai là encore opté pour un sac discret, sans marque écrite en gros dessus. Selon moi, il n’y a pas pire que d’afficher le nom ou le logo d’un fabricant de matériel de plongée sur son bagage. Ça signale qu’il y a des choses de valeur dedans, et que vous êtes potentiellement un (très) riche touriste…

Mon choix s’est arrêté sur un modèle fiable, d’une marque de bagages réputée (Eastpack) qui garantit ses produits trente ans. Son nom : Transverz L.

Voici mes bagages actuels : un gros sac à roulettes Eastpack (à droite), un sac cabine à roulettes Ikea avec partie détachable en sac à dos (à gauche). (Aéroport Charles-de-Gaulle, Roissy, juillet 2018)
Voici mes bagages actuels : un gros sac à roulettes Eastpack (à droite), un sac cabine à roulettes Ikea avec partie détachable en sac à dos (à gauche). (Aéroport Charles-de-Gaulle, Roissy, juillet 2018)

Ce gros sac à roulettes Eastpack est moins cheap que mon précédent sac de chez Décathlon, et un peu plus volumineux (121 litres). J’espère qu’il durera aussi voire plus longtemps !

Pour l’instant, j’en suis très satisfaite. Il est robuste, maniable, pratique et n’attire pas l’attention.

Petite logistique de photo sous-marine

Je ne trimballe plus mes affaires dans un sac à dos comme quand j’avais 20 ans… Je transporte en effet désormais tout un équipement pour la photo sous-marine si bien que j’ai dû revoir complètement l’organisation de mes bagages !

La solution du gros sac à roulettes s’est vite imposée.

Car outre l’appareil photo reflex et son caisson étanche que je garde dans mon petit bagage cabine, je dois convoyer le pesant attirail qui va avec : la platine (support) avec ses deux poignées, les flashs et leurs batteries, les bras des flashs, le chargeur pour ces flashs, les câbles, etc. Je vous mets quelques photos ci-dessous, pour que vous donner une idée du bazar…

Oui, je ne ressemble pas vraiment à une sirène avec tout mon bazar photographique sous l'eau ! (Philippines, mai 2018 - Photo par Steven Weinberg)
Oui, je ne ressemble pas vraiment à une sirène avec tout mon bazar photographique sous l’eau ! (Philippines, mai 2018 – Photo par Steven Weinberg)
Mon attirail pour la photo sous-marine.
Le même attirail, démonté…
Et voilà ! L'appareil est prêt à m'accompagner sous l'eau ! (Romblon, Philippines, mars 2017)
Ma configuration actuelle (depuis 2016), avec deux flashs.
Le petit bazar que je me coltine en voyage pour pouvoir faire des photos sous l'eau... À droite, mon appareil avec son nouvel objectif 100mm macro. Seuls les éléments les plus fragiles, à savoir l'appareil photo et les objectifs, son caisson et ses hublots, restent dans mon sac cabine. Je mets tout le reste en soute. (Romblon, Philippines, mars 2017)
Le petit bazar que je me coltine en voyage pour pouvoir faire des photos sous l’eau… Et encore, ne figurent pas sur la photo le dôme et l’objectif pour les photos grand angle. À droite, mon appareil avec son objectif 100mm macro. Seuls les éléments les plus fragiles (appareil photo, objectifs, caisson et hublots) restent dans mon sac cabine. Je mets tout le reste en soute. (Romblon, Philippines, mars 2017)

L’épineuse question du bagage “cabine”

Outre mon gros bagage à roulettes destiné à aller en soute lors des voyages en avion, j’ai donc avec moi un “petit” sac cabine, à roulettes lui aussi, volumineux et transformable en sac à dos, déniché dans le magasin d’une grande chaîne d’ameublement suédoise (Ikea)

L’intérêt, c’est qu’il se divise en deux petits bagages grâce à un zip :
– la partie arrière, qui roule et qui est pile au format cabine standard autorisé ;
– la partie avant, qui se transforme mini petit sac à dos parfait pour mon ordinateur MacBook Pro 15′ et mes papiers. Tous les zips peuvent être sécurisés par de petits cadenas.

Je répartis dans ce bagage cabine “deux en un” tout ce qui est fragile et/ou précieux et que je ne veux pas mettre en soute :

Dans la partie principale du sac qui roule : le caisson étanche Ikelite pour mon 7D et ses deux hublots (dôme grand angle + hublot macro), le Canon Eos 7D et ses objectifs, le matériel électronique fragile (ordinateur de plongée et disque dur de sauvegarde), une veste polaire pour les transports (en particulier en Asie où la clim est souvent poussée à fond) et un mini-change d’urgence (pour le cas où le bagage en soute contenant les fringues n’aurait pas suivi, précaution que je prends depuis que ça m’est arrivé en 2015 → Partir sur une île loin de tout).

Dans le petit sac détachable : mon MacBook Pro 15 pouces, mon iPhone, l’argent et les papiers, ainsi que mon kit de survie pour l’avion (masque, bouchons d’oreille, chaussettes de contention, brosse à dents). En général, je garde ce sac détachable avec moi dans l’avion, glissé sous le siège en face de moi, et je place l’autre dans le compartiment à bagages en hauteur.

NB. J’ai cet astucieux sac cabine transformable depuis 2016 (avant, j’avais un bête petit sac à dos, qui pesait un peu lourd sur mes épaules, avec tout ce bardas, dans les couloirs d’aéroport)… Je suis ravie de ma trouvaille, ce nouveau petit sac à roulettes est parfaitement adapté aux voyages en avion !

La question du surpoids bagage

Comme je disais plus haut, je ne mets en soute qu’un seul gros sac à rouler. Ce bagage à roulettes, divisé en deux compartiments façon “portefeuille”, contient donc :

  • d’un côté, mon équipement de plongée complet ;
  • de l’autre côté, quelques fringues et des accessoires un peu pesants liés à la photographie subaquatique que j’évoquais ci-dessus (les flashs et leurs batteries d’un modèle autorisé en soute, le chargeur pour ces batteries, les bras des flashs et la platine du caisson, entre autres).

Heureusement qu’il roule, ce sac ! Le tout atteint facilement 28-29 kg…  😱

À cause des les kilos supplémentaires que représentent mes accessoires pour la photo (environ 5 kg de plus), je n’arrive pas à rester dans la limite des 20-23 kg habituellement autorisés en classe éco sur les vols internationaux. Je voyage donc de préférence, pour les trajets depuis/vers la France, sur des compagnies aériennes desservant l’Asie qui autorisent sans surcoût 30 kg en soute (Emirates Airlines, Malaysia Airlines, Qatar Airways, Turkish Airlines…).

Les frais de surpoids sont rarement un problème sur les compagnies locales que j’emprunte souvent (indonésiennes, malaisiennes, philippines) : ils sont très peu élevés comparés à l’Europe. On peut soit les pré-payer au moment de la réservation en ligne, soit les régler au moment de l’enregistrement, et ils sont alors parfois facturés avec “discount” à la tête du client (et surtout de la cliente, quand elle fait un grand sourire au comptoir du check-in et dit bonjour dans la langue du pays)… 😉

Pour les vols entre pays d’Asie, j’emprunte souvent Air Asia qui permet d’acheter au moment de la réservation, au-delà des 15 kg de base pour les bagages en soute, des kilos supplémentaires jusqu’à un total de 30kg…

Attention sur Emirates : lors de l’escale à Dubaï, cette compagnie a pour habitude de contrôler À NOUVEAU le poids des bagages à main des voyageurs. Des employés vous attendent avec une balance, juste avant l’accès à la salle d’embarquement… Mieux vaut ne pas dépasser les 7 kg autorisés, ils sont très stricts, le kilo supplémentaire est facturé au prix fort (et impossible d’embarquer dans l’avion sans payer). Pour les photographes : je conseille donc de sortir du sac cabine tout ce qui est lourd. Le plus simple est de porter son appareil autour du cou et de glisser ses objectifs dans une veste multipoches…

2010-2018 : mon premier sac à roulettes

Ça, c’est le sac qui m’a fidèlement accompagné de 2010 à 2018, dans tous mes voyages plongée : un sac à roulettes de 90 litres, léger et pas cher, déniché dans une grande chaîne de magasins de sport (Decathlon), début 2010 (ce sac Newfeel n’est plus commercialisé aujourd’hui).

Sa conception en deux compartiments était bien pratique. Mon équipement de plongée complet était casé d’un côté. Les fringues et une partie de mon bardas de photographe subaquatique de l’autre.

J’ai revu complètement ma logistique bagages à partir de 2010, quand j’ai commencé à transporter du matériel photo un peu plus conséquent pour faire des images sous l’eau. J’en parle dans ces articles :

→ Fini le sac à dos, vive le sac à roulettes !

→ Photo et plongée : mon matériel

J’ai renoncé sans regret à mon statut de “backpackeuse” portant toutes ses affaires sur le dos / à l’épaule. C’est beaucoup moins épuisant d’être une “rollpackeuse”… 😂

Ce sac à roulettes, compact et discret, attirait beaucoup moins l’attention que les volumineux sacs de voyage pour plongeurs, qui ont tous un nom de marque bien repérable écrit en gros dessus. Il a tenu la route huit ans, à raison de 3 à 4 voyages par an et a souvent été malmené !

Mes sacs : un gros pour le matériel de plongée et les fringues, un petit pour le matériel photo...
Mes sacs : un gros pour le matériel de plongée et les fringues, un petit pour le matériel photo…

J’en étais très contente, jusqu’à ce qu’il me lâche en mai 2018, au retour d’un voyage aux Philippines.

La poignée a fini par sortir de son rail et les deux coins en bas à l’avant étaient tout râpés. En revanche, les fermetures tenaient toujours et l’ensemble de la toile était toujours en bon état. Plutôt robuste, donc, malgré son tout petit prix, un très bon investissement.

Jusqu’en 2009 : mes bagages de backpackeuse

La photo ci-dessous, c’était mon paquetage de baroudeuse-plongeuse, avant 2010. J’étais alors une voyageuse avec sac à dos, une “backpackeuse”. Je n’avais pas encore investi dans un caisson étanche pour emmener sous l’eau mon appareil-photo reflex (Canon Eos 7D), qui représente aujourd’hui tout un attirail supplémentaire à transporter.

Gros sac à dos (vert) + sac de plongée (noir) + petit sac à dos "cabine".
Gros sac à dos (vert) + sac de plongée (noir) + petit sac à dos “cabine”.

Je me déplaçais alors avec les trois bagages suivants :

  • 1. Un gros sac à dos (le truc en vert) pour les fringues et le reste (10-12 kg)
  • 2. Un sac-boudin avec lanière à l’épaule pour l’équipement de plongée (10-11 kg)
  • 3. Un petit sac à dos, mon bagage “cabine”, où je rangeais mon appareil-photo compact de l’époque et son petit caisson, l’ordinateur portable et les petites choses fragiles et/ou précieuses (iPhone, papiers, argent)…

Tout ça rentrait donc grosso-modo dans la limitation habituellement pratiquée, à l’époque, en classe éco pour les bagages : une vingtaine de kilos en soute (mes deux gros sacs) + quelques kilos en cabine.

Fringues : le minimum tropical

Et pour le reste, on met quoi, dans ses bagages, pour un séjour en Asie du Sud-Est ou dans des îles tropicales ? Aussi peu de choses que possible ! 😎  🌴 Au fil de mes périples en Asie, j’ai ainsi appris à n’emporter que l’essentiel. J’ai dressé une petite liste récapitulative ci-dessous.

Vive les vêtements d’été ! Mes destinations habituelles jouissent du même climat : chaud et humide. Pas la peine de s’encombrer : s’il me manque quelque chose, je l’achète sur place (en plus, c’est bien moins cher qu’en France). Aucun souci pour se procurer tongs, tee-shirts ou sarongs en Asie !

Vêtements : les hauts

  • quelques tops à bretelles pour les endroits “balnéaires”
  • deux tee-shirts couvrant les épaules et plusieurs tuniques fines à manches longues. À la fois pour respecter certains lieux et situations (villes, pays musulmans, temples) et comme protection contre les moustiques le soir. De préférence des choses faciles à laver et à assortir avec n’importe quel bas.
  • une petite veste en polaire pour tous les endroits climatisés qui sont souvent en mode “frigo” (avion, bus, bateaux, shopping malls, etc.)

Vêtements : les bas

  • un pantacourt
  • un pantalon long (pour le voyage en avion, et pour les endroits et circonstances où il ne vaut mieux pas, en tant que femme, être jambes nues)
  • une jupe et/ou une robe d’été à bretelles
  • un ou deux shorts

Les sous-vêtements

  • culottes et soutiens-gorge : du simple et du confortable
  • en quantité suffisante pour une semaine

Aux pieds

  • une paire de baskets en toile que je porte dans l’avion, qui sert ensuite seulement quand il faut marcher un peu
  • une paire de tongs qui ne pèse rien dans le sac et que j’ai quasi en permanence aux pieds sur place

Je ne suis pas trekkeuse, donc je ne m’encombre pas de lourdes chaussures de randonnée ni de chaussettes…

Mes accessoires indispensables

  • 3 ou 4 maillots de bain (je suis tout le temps dans l’eau, j’aime bien changer)
  • 2 à 3 paréos ou sarongs (un “propre”, un ou deux autres pour la plage et les sorties en mer, j’en rachète souvent de nouveaux sur place)
  • un hamac (un de ces modèles légers comme on en trouve partout en Asie)
  • des lunettes de soleil

Je ne prends plus de serviette de bain depuis longtemps, on vous en fournit partout désormais.

Affaires de toilette

  • Shampoing, après-shampoing, gel douche ou savon, dentifrice, crème hydratante, crème solaire, etc. Avant, je les prenais en quantités minimales en petits flacons pour l’arrivée, car j’achetais souvent mes produits de toilette sur place histoire de gagner en poids dans les bagages. Désormais, j’utilise des produits biodégradables pour polluer le moins possible et comme on n’en trouve pas facilement en voyage, j’emporte la quantité nécessaire avec moi.
  • Brosse à dents, brosse à cheveux, élastiques à cheveux, pince à épiler, rasoir, etc.

Spécial filles : que vous soyez tampons, cup ou serviettes, mieux vaut penser à emporter ses protections hygiéniques, on n’est pas certaines de trouver la solution que l’on préfère partout, en particulier les tampons…

Médocs : petite pharmacie à bobos

Ma trousse à pharmacie n’a cessé de se réduire au fil de mes voyages, le plus souvent à destination de l’Asie et des archipels de l’Indo-Pacifique… Dites-vous bien que dans les endroits touristiques et grandes villes, il y a généralement des infrastructures médicales en cas de vrai problème.

Globalement, le risque de contracter une maladie grave est minime pour un voyageur occidental en bonne santé, bien nourri, qui a ses vaccins à jour. Et si cela arrive, on ne se soignera pas soi-même : on consultera un médecin sur place ou on fera appel aux services d’une assistance / assurance pour voyageurs.

Je me contente donc ici de dispenser des conseils de bon sens, pour les petits soucis éventuels en voyage, pas pour les situations graves. Ces conseils ne sauraient bien évidemment se substituer à un avis médical. Mais vu le prix exorbitant de certains médicaments (qui bien souvent ne serviront pas), le mieux est de n’emporter avec soi que de quoi soigner les petits troubles et petits bobos.

Covid-19. Cet article date d’avant la pandémie… Outre les recommandations santé de base rappelées ici, si vous parvenez à voyager malgré les restrictions imposées par la situation sanitaire liée au coronavirus, pensez bien à prendre les précautions pour vous protéger et protéger les autres : masque, distanciation, lavage des mains (savon et gel hydroalcoolique).

Les trucs vraiment utiles

Les problèmes auxquels on a le plus de risques d’être confronté : la fameuse tourista (diarrhée du voyageur) et les petites plaies (piqûres, égratignures, coupures, ampoules, qui cicatrisent mal en climat humide et peuvent s’infecter).

Donc, ce qui est vraiment utile dans une trousse à pharmacie de voyage : c’est au minimum un anti-diarrhéique, ainsi que des pansements stériles et un désinfectant type Bétadine (soyez vigilants sur tous les petits bobos sur les pieds, vu qu’on se balade tout le temps pieds nus, en tongs, ça peut s’infecter très facilement). J’ai désormais avec moi aussi des pansements étanches adaptés pour protéger une plaie quand je plonge, l’eau salée ne faisant qu’aggraver la situation sinon…

Éventuellement des antibiotiques, si vous savez que vous passerez du temps loin de toute ville (où on peut trouver médecin et/ou pharmacie). Il m’est par exemple déjà arrivé de devoir trouver en urgence une pharmacie entre deux avions en Indonésie, afin de me faire délivrer des antibiotiques pour trois jours, histoire de stopper l’infection d’une ampoule de palmes (sic !) qui avait dégénéré.

Pour les petits maux ordinaires, j’emporte aussi quelques cachets d’anti-douleur à base de paracétamol, type Doliprane ou équivalent.

Enfin, très utiles pour la plongeuse que je suis : des gouttes pour soigner les otites externes (causées par des oreilles mal rincées après les immersions). Les plus efficaces pour ce type d’infection, parmi celles que j’ai testées : celles qui portent le nom d’Ottopain en Indonésie ou Panotile en France.

Moustiques et paludisme

Le paludisme (appelé aussi malaria) est une maladie infectieuse potentiellement mortelle, causée par des parasites du genre Plasmodium, transmis par les moustiques quand ils nous piquent.

Le paludisme ne sévit pas partout dans les régions équatoriales ou tropicales du monde, ni dans un même pays considéré comme zone impaludée. Je veux dire par là : pas la peine de prendre un traitement préventif quand on va à Phuket, par exemple… Pour les zones impaludées, il est évidemment conseillé de consulter un médecin avant de partir. Lui seul pourra vous informer correctement sur les risques de contamination là où vous allez et sur la meilleure façon de les prévenir.

Ce n’est pas une question à prendre à la légère. Comme le rappellent à juste titre de nombreux voyageurs sur internet, il suffit d’une seule piqûre d’un moustique porteur du parasite pour être infecté à vie…

Mon arme contre les moustiques.

Pour ma part, il est rare que je prenne un traitement antipaludéen. On me pose souvent la question et je suis toujours un peu embêtée pour répondre, sachant que cela peut influencer la décision d’autres personnes. Or il s’agit d’un choix personnel, dont j’assume le risque pour moi-même, en connaissance de cause.

Ma décision ne peut en aucun cas se substituer à un avis médical et n’a pas valeur de recommandation. À chacun de prendre ses responsabilités avec sa santé.

Je me contente généralement des précautions de base les plus simples, qui ont fait leur preuve : répulsif antimoustique, manches et pantalon longs à la tombée de la nuit si besoin, fermeture soigneuse de la moustiquaire autour du lit s’il y en a une et que la chambre n’est pas close.

Je vous invite à lire cet excellent article publié par François du blog Tourdumondiste, qui explique tout très bien, avec informations sérieuses (sourcées) et conseils avisés → Doit-on prendre des médicaments contre le paludisme en voyage ?

Il n’y a pas que le paludisme à redouter : les moustiques peuvent aussi transmettre la dengue, notamment. Se protéger avec répulsif et vêtements longs reste donc une précaution de base dans tous les cas.

Techno : un superflu indispensable

Là, j’avoue, je me charge un peu. Je suis accro à mes jouets ! J’ai longtemps voyagé sans ordi, du temps où j’étais une vraie backpackeuse, mais c’est fini. À cette époque, pour me connecter au web et tenir à jour ce blog pendant mes voyages, je passais des heures dans les cafés internet locaux…

1. Ordinateur portable

La première fois que je me suis décidée à partir avec un ordinateur portable, j’ai d’abord opté pour un netbook (un PC portable) tout léger et pas trop cher, le petit Medion Akoya (lire ici → Mon mini-ordi de technomade). Mais à partir de 2010, quand j’ai acquis mon appareil photo reflex Canon 7D qui fait de la vidéo en HD, j’y ai renoncé : ce petit ordinateur n’était pas assez puissant…

À la place, j’ai emporté la fois suivante mon vieux MacBook Pro 15 pouces. Seulement, il m’a fait des frayeurs en tombant en rade, avec un bel écran noir : il n’a pas du tout aimé l’humidité et la chaleur. Il a repris vie ensuite, au retour, mais cette machine commençait déjà à être obsolète à l’époque. Les jouets technologiques évoluent à toute vitesse !!!

Alors, en janvier 2011, j’ai craqué pour un MacBook Air 13 pouces, un de ceux de la première génération, tout léger, vraiment bien. Je l’ai adoré et j’ai voyagé avec plusieurs années. Mais pareillement, il a fini par ne plus me suffire, avec le stock de photos Raw et de vidéos que j’accumulais… Sa lenteur, face aux nouveaux logiciels et aux fichiers toujours plus volumineux, devenait exaspérante.

Mon MacBook Air. Chez Ankermi, à Maumere. Flores, Indonésie, juillet 2011.
Mon MacBook Air 11 pouces, chez Ankermi Happy Dive, à Maumere. (Flores, Indonésie, juillet 2011)

Alors, en juin 2016, j’ai investi dans une nouvelle machine, capable de traiter sans traîner quantité de gros fichiers et qui devrait pouvoir durer plusieurs années : un MacBook Pro 15 pouces à écran Retina de mi-2015 (photo ci-dessous).

Sympa, mon bureau de blogueuse ! (Lembeh, Sulawesi, juillet 2017)
Sympa, mon bureau de blogueuse voyageuse plongeuse ! (Lembeh, Sulawesi, Indonésie, juillet 2017)

Je l’ai acheté reconditionné (ce sont des ordinateurs qui ont été utilisé en présentation en magasin et qui ont été remis en état pour la vente ensuite, ça permet une économie conséquente, par rapport à un modèle neuf) sur le Refurb Store de la marque à la pomme.

J’ai pris soin de choisir un modèle bien gonflé en puissance (16Go de mémoire RAM + processeur 2,5GHz Intel Core i7) et en stockage (1To de mémoire flash), afin de pouvoir traiter sans ramer de lourds fichiers photos et vidéos, et dans l’espoir qu’il ne sera ainsi pas trop vite obsolète…

Avec la quantité d’images sous-marines que je fais maintenant, je n’imagine plus voyager sans ordinateur. Je peux rédiger mes textes quand je veux, depuis ma chambre ou ma terrasse, trier mes photos au fur et à mesure sur Lightroom, monter des vidéos et me connecter à internet, soit en utilisant une connexion wifi quand il y en a une, soit en utilisant la connexion partagée de mon iPhone dans lequel j’ai mis une carte SIM locale (ce n’est pas cher du tout en Asie, très pratique pour se connecter via le réseau mobile).

2. Matériel photo et vidéo

Depuis janvier 2010, je voyage donc avec un appareil-photo reflex qui fait aussi de la vidéo, l’Eos 7D de Canon (rien à voir avec le petit compact numérique Powershot A95 de Canon qui m’accompagnais auparavant). J’en suis très contente, même s’il est pas mal lourd et encombrant.

Il ne m’a jamais lâchée, il est robuste, supporte bien les conditions humides que je lui inflige régulièrement, et est capable de faire de superbes images sous l’eau.

Je n’ai pas encore renouvelé ce matériel (ça représente un budget conséquent, d’autant qu’il faudrait racheter un caisson pour un nouvel appareil, ces choses-là ne sont pas interchangeables, et un caisson, ça coûte grosso-modo le même prix que le boîtier 😱 ).

Avant, j’avais aussi un appareil compact en secours, pour les photos terrestres, mais l’iPhone est aujourd’hui devenu mon second appareil photo. En quelques années, la qualité du capteur des smartphones est devenue excellente.

En 2019, j’ai acquis un mini-reflex en appareil secondaire pour des photos terrestres, le Canon Eos 250D. Extrêmement léger, pas cher, il est considéré comme un reflex de “débutants”. Mais il me semble posséder ce qu’il faut de technologie pour être un boîtier pratique et polyvalent en voyage. J’en parlerai quand je l’aurai davantage testé sur le terrain. Ça devenait compliqué pour moi de sortir le 7D du caisson après chaque plongée quand j’en avais besoin pour des photos que je ne souhaitais pas faire à l’iPhone.

Pour le 7D, j’emporte plusieurs cartes-mémoire de 32Go et 16Go, une batterie de rechange et son chargeur. Pour le 250D, j’ai deux cartes mémoires SD, une 8Go hérité d’un ancien appareil, une 32Go au débit rapide, adaptée à la vidéo, ainsi qu’une batterie de rechange et le chargeur.

Mes objectifs (voir ici → Photo et plongée : mon équipement) sont interchangeables sur les deux boîtiers.

Enfin, j’ai également un disque dur portable SSD de 500Go pour faire une sauvegarde des photos et vidéos (je décharge et stocke les originaux sur mon MacBook Pro).

Pour les prises de vue sous l’eau, comme je l’expliquais plus haut, je transporte aussi le caisson Ikelite pour mon reflex (ainsi que ses accessoires : les flashs et leur chargeur, les bras des flashs, les cordons, la platine, les hublots…).

3. iPhone

J’en parlais aussi plus haut. J’ai actuellement l’iPhone X et c’est vraiment mon second appareil photo désormais. Il permet de faire des images sans attirer l’attention, tout le monde sort son smartphone pour faire des photos en Asie ! On l’a toujours sous la main, vraiment pratique.

Pour tout ce qui est communications (téléphone, SMS, internet), j’y mets une SIM locale le temps du voyage, ça permet d’avoir accès à internet en 3G et 4G quand il y a du réseau et ça évite les frais de roaming. Il sert ainsi de “modem” à l’ordinateur via le partage de connexion, quand il n’y a pas de wifi à disposition et que je n’ai que le réseau téléphonique local pour me connecter à internet.

NB. En ce mois de juin 2019, viens de découvrir avec dépit que les nouveaux iPhone XR et XS permettent depuis peu l’utilisation d’e-SIM, mais pas l’iPhone X que j’ai… Dommage pour moi, l’e-SIM est virtuelle, permettant donc de garder son numéro habituel associé à l’iPhone sans SIM physique. On peut donc glisser une deuxième carte SIM physique dans l’appareil, par exemple une SIM locale, sans se priver du premier numéro… Le genre de truc parfait pour moi !

4. Câbles

Dans les hébergements modestes, il est rare de disposer de plus d’une prise électrique. Et elle est parfois installée dans des endroits bizarres, en hauteur, ou bien près de la porte, ou dans un coin inaccessible derrière le lit… J’emporte donc une multiprise, pour brancher tout ce petit monde plus facilement. Je vérifie avant de partir le type de prise du pays pour prendre l’adaptateur qui va bien (mais en cas d’oubli, ça se trouve sur place).

J’ai également une clé USB, un lecteur de cartes-mémoire pour décharger mes photos et bien sûr le câble et la prise pour iPhone.

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