Corinne Bourbeillon, photographe sous-marine.
Sous l'eau, avec ma nouvelle configuration (Canon Eos R7 et caisson Nauticam) pour la photo sous-marine.

Matériel photo et plongée : mon équipement

  Entre deux voyages

Je voyage pour faire de la photographie sous-marine. Alors dans mes bagages, en plus des fringues, j’emporte tout mon matériel photo et plongée. À savoir un appareil hybride (Canon Eos R7) et son caisson étanche pour l’utiliser sous l’eau, avec deux flashs subaquatiques, ainsi qu’un équipement de plongée complet !

Précision : je ne suis sponsorisée par AUCUNE des marques que je cite ci-dessous quand je détaille mon matériel photo et plongée. Je me suis équipée petit à petit, au fil des années, en fonction de mes besoins et de mon budget.

Depuis 2023 : Canon Eos R7

Je vais tester en cette année 2023 un nouvel appareil-photo, le Canon Eos R7. Un appareil hybride, qui représente un sacré changement technologique par rapport à mon vieux boîtier reflex (le Canon Eos 7D, voir plus bas). Je viens d’investir dans un caisson Nauticam pour l’emporter sous l’eau avec moi (photo ci-dessous). Je ferai une mise à jour prochainement quand j’aurai un peu d’expérience avec mon nouveau « jouet »…

Mon « précieux »... Voici mon nouveau jouet, le caisson Nauticam pour emmener le Canon Eos R7 sous l'eau !
Mon « précieux »… Voici mon nouveau jouet, le caisson Nauticam pour emmener le Canon Eos R7 sous l’eau !
Mon nouvel équipement de photographie sous-marine depuis cette année 2023.
Mon nouvel équipement de photographie sous-marine depuis cette année 2023.
Corinne Bourbeillon, photographe sous-marine.
Sous l’eau, avec ma nouvelle configuration (Canon Eos R7 et caisson Nauticam) pour la photo sous-marine. (Photo prise par ma binômette)

De 2010 à 2022 : Canon Eos 7D

De 2010 à 2022, j’ai fait de la photo sur terre et sous l’eau avec le Canon Eos 7D. Douze années, donc… On peut dire que j’ai su faire durer le plaisir et éviter la surconsommation. Je me suis bien amusée avec, c’est un super appareil, et j’en étais très contente. Son seul défaut était d’être un peu lourd. Mais la technologie des reflex est désormais dépassée, et les performances des autofocus d’aujourd’hui sur les appareils hybrides m’a incitée à enfin changer de boîtier.

Ci-dessous, le matériel que j’utilisais jusqu’à présent.

À Angkor, au Cambodge, en février 2011. (Crédit photo : Marie Toumit / blog-plus-loin.com)
À Angkor, au Cambodge, en février 2011. (Photo : Marie Toumit / blog-plus-loin.com)
Coucou Steven ! (Tubbataha, Philippines, mai 2018)
À Tubbataha, aux Philippines, en mai 2018. (Photo : Steven Weinberg)

J’emmenais donc le 7D sous l’eau, dans un caisson étanche adapté, pour réaliser mes photos et vidéos subaquatiques. Les accessoires ci-dessous me permettaient une configuration grand angle ou plus exactement fisheye (10-17 mm) et deux configurations macro (60 et 100 mm) :

Mon caisson Ikelite, le flash et les hublots pour emmener le Canon Eos 7D sous l'eau... Oui, ça fait pas mal de bazar à transporter !!!
Le caisson Ikelite, un flash et les hublots (plat et dôme) pour emmener mon Canon Eos 7D sous l’eau… Oui, ça fait pas mal de bazar à transporter!!!
Le petit bazar que je me coltine en voyage pour pouvoir faire des photos sous l'eau... À droite, mon appareil avec son nouvel objectif 100mm macro. Seuls les éléments les plus fragiles, à savoir l'appareil photo et les objectifs, son caisson et ses hublots, restent dans mon sac cabine. Je mets tout le reste en soute. (Romblon, Philippines, mars 2017)
Depuis 2016, j’ai un deuxième flash, des flotteurs, un bras supplémentaire, une sangle de portage… Ça rajoute un peu de bazar et de visserie. À droite, mon Eos 7D avec son objectif 100mm macro (tous mes objectifs ne sont pas visibles ici et il n’y a pas le mini-dôme non plus).
Et voilà ! L'appareil est prêt à m'accompagner sous l'eau ! (Romblon, Philippines, mars 2017)
Et voilà ! Le 7D (ici en configuration macro) est prêt à m’accompagner sous l’eau ! (Romblon, Philippines, mars 2017)

Sur terre, en voyage, j’utilisais principalement les objectifs suivants avec le 7D :

Oui, je trimballais tout ce petit monde avec moi!!! Sans oublier, bien sûr, l’ensemble des chargeurs, batteries, cordons, cartes mémoires, etc. qui vont bien…

🙃

Avant 2010 : le Powershot A95 de Canon, mon premier appareil photo sous l’eau

Mon matériel photo d’avant 2010 était beaucoup plus modeste… Ce compact, le Powershot A95 de Canon, m’a accompagnée partout, durant plusieurs années, avant de rendre l’âme, en 2009… Je l’emmenais sous l’eau pour mes images sous-marines, avec le caisson étanche conçu pour ce modèle : le WP-DC50.

Je n’avais pas d’éclairage additionnel à l’époque, je me servais uniquement du flash intégré. Ce qui me limitait donc le plus souvent à de la photo macro sous l’eau.

Mais j’ai été agréablement surprise, dès le début, par la qualité des images subaquatiques obtenues avec cet équipement minimum. Je l’ai utilisé durant 4-5 années et j’ai beaucoup appris avec. Toutes les photos sous-marines ci-dessous ont été prises avec ce petit APN (appareil photo numérique)…

Photographier avec un reflex ET un smartphone

L’avantage d’un smartphone pour les photos terrestres : c’est beaucoup plus discret et moins encombrant qu’un reflex. Tout le monde a ce genre de téléphone en poche, désormais, ça permet de le dégainer à tout moment sans attirer l’attention…

J’ai investi dans un iPhone X quelques mois après sa sortie et je suis bluffée par la qualité du capteur, vraiment plus que suffisante pour les photos souvenirs comme pour celles destinées à illustrer ce blog. L’iPhone me permet de faire des images quand je n’ai pas mon 7D sous la main, par exemple sur le bateau, entre deux plongées, parce que le reflex est dans son caisson. Ou bien pour toutes les fois où je préfère me balader léger, car le 7D pèse quand même son petit poids…

Je m’étais offert un compact en appareil de secours, début 2012 : le Canon Powershot S100. Il permet le mode manuel, il shoote aussi en Raw et fait de la vidéo d’excellente qualité. Mais depuis que je me suis offert le dernier smartphone à la mode, je n’en ai plus du tout l’usage et je ne l’emmène plus avec moi en voyage. C’est bien, ça fait un truc de moins dans le sac !

Équipement de plongée

J'ai passé mon appareil-photo à mon guide, et pour une fois, c'est moi qui prends la pose !
J’ai passé mon appareil-photo à mon guide, et pour une fois, c’est moi qui prends la pose ! (Indonésie, 2015)

Détendeur : Aqualung Legend LX ACD en version étrier + octopus Legend + mano de base (super confort d’inspiration et d’expiration, système ACD qui prévient l’entrée d’eau dans le 1er étage, un peu lourd (2,1kg). Le chouette petit modèle léger Mikron n’était pas encore sorti quand j’ai investi à l’époque, et la fixation étrier était la plus répandue en Asie, mais aujourd’hui j’adopterais un DIN.

Ordinateur de pongée : le Quad de Mares, pas trop cher, avec de gros caractères bien lisibles, switchable en mode nitrox et dont on peut changer la pile soi-même. Il a remplacé mon Puck, de la même marque, que j’ai bien involontairement laissé quelque part au fond de l’eau en mer Rouge en octobre 2016… Je l’avais depuis pas mal d’années, il marchait nickel. (Pour les vétérans : mon tout premier ordi de plongée était un bon vieil Aladin d’Uwatec, avec son fameux look “frigo”, il s’est mis à débloquer d’un coup, partant plonger tout seul à sec dans un tiroir…)

Gilet stabilisateur : un Seac Sub de base (il ne figure même plus sur la page des stabs de la marque), trouvé il y a bien longtemps, pour pas cher, dans une grande chaîne de magasins de sport (Décathlon). Très robuste, il fonctionne toujours nickel depuis des années (c’est mon premier, je n’en ai jamais changé). Il pèse 2,8kg alors j’envisage d’investir un jour dans une stab de voyage plus légère et moins encombrante, avec poches à plomb intégrées.

Palmes : pour voyager, j’ai testé en 2023 les Go Sport Boot-Fit de Scubapro, légères et courtes (pratiques à transporter), à la fois souples et efficaces dans l’eau. Je valide ! J’ai longtemps utilisé une paire plus longue de Mares Volo Power, dont j’aimais beaucoup la souplesse, mais la voilure commence à montrer des signes de fatigue.

Bottillons : pendant longtemps, je n’arrêtais pas d’en tester de nouveaux… Tous me blessaient, il y avait toujours une couture ou un renfort qui créait une ampoule à la longue… Sauf les Ellie Ergo d’Aqualung, que j’ai définitivement adoptés depuis 2015. Aucune couture à l’intérieur ni aucun zip. Le néoprène est super-souple, ils s’enfilent comme des chaussettes ! Mais ils sont fragiles : au bout de quelques plongées, le revêtement intérieur s’effiloche et le renfort sur le dessus de pied se décolle. Je les remplace donc régulièrement.

Masque : Aqualung Micromask Technisub (tout petit, confortable, facile à vider, je l’adore).

Combinaison : pour les plongées en eaux chaudes (rarement en-dessous de 25-26°C sauf thermoclines), je suis toujours en 5 mm humide (je rajoute même parfois un shorty par-dessus ou une souris en-dessous quand la température descend dans les 20-24°C). Je suis depuis 2015 en Focea Comfort de Beuchat pour femme. Pour la plongée en eaux « froides » (15-20°C) j’ai adopté la combinaison étanche. J’ai trouvé une vieille Fusion d’occasion datant de l’époque où elle était sous la marque Whites (aujourd’hui Apeks ou Aqualung). On peut l’ouvrir soi-même avec la fermeture devant, elle permet une aisance sous l’eau très agréable, mais il faut s’habiller chaudement en-dessous, car elle n’offre pas de protection thermique.

Accessoires : un stick ou “pointeur” (tige métallique qui sert à plein de choses, très utile pour avoir un point d’appui sur le sable quand on fait de la photo sous l’eau et qui permet d’éviter de toucher quoi que ce soit), une souris néoprène de 2,5mm et/ou un top Sharkskin que je mets systématiquement sous la combi (très frileuse je suis), crochet, parachute, petite lampe, sifflet, miroir, couteau, attache pour l’octopus, mousquetons divers et variés, cagoules et bandeaux-foulards pour les cheveux…

Et pour transporter tout ça ?

Je me suis équipée petit à petit, tant pour la plongée que pour la photo sous-marine. Résultat, mes bagages ont eux aussi grossi petit à petit. Je ne suis plus du tout une plongeuse “backpackeuse” (avec sac à dos) désormais…

J’ai revu ma logistique pour transporter tout mon petit bazar et opté pour les roulettes ! Je vous invite à lire les deux articles ci-dessous où j’en parle :

→ Bagages : quel sac de plongée choisir pour voyager ?
→ Fini le sac à dos, vive le sac à roulettes !

😝

  Entre deux voyages

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