Fin de plongée, le bateau vient nous récupérer ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Fin de plongée, le bateau vient nous récupérer ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)

Tous à l’eau à Alor !

#Indonésie

  Indonésie : Alor + Halmahera + Sumbawa - juillet 2018

C’était l’été dernier, en juillet 2018. Je suis retournée plonger dans les eaux de l’archipel d’Alor, en Indonésie, pour explorer ses splendides récifs coralliens… souvent balayés par des courants furieux !

COVID-19. Peut-on voyager en Indonésie au départ de la France ? À la date où j’édite ces lignes (7 juin 2022), les voyageurs étrangers sont à nouveau autorisés à entrer en Indonésie sans quarantaine. Il n’y a plus besoin de présenter un test PCR à l’arrivée si l’on est vacciné. Le Visa on Arrival (VoA) touristique de 30 jours est rétabli dans tous les aéroports (500 000 IDR, environ 35 €, renouvelable une fois), le visa B211A-tourism est lui aussi à nouveau valable. Sont tout de même demandés : un certificat de vaccination deux ou trois doses depuis au moins 14 jours (une dose pour le Johnson & Johnson), une assurance couvrant le Covid-19 (pour un montant d’au moins 13 400 € environ), ainsi que l’enregistrement sur l’application PeduliLindungi pour smartphone (iOS ou Android). Pour des infos réactualisées régulièrement sur la situation sanitaire et le tourisme en Indonésie, je vous invite à visiter cette page de l’agence BaliAutrement.

Loin des foules dans l’archipel d’Alor

C’est la deuxième fois que je séjourne à Alor. Six ans ont passé, déjà, depuis mon précédent voyage là-bas, en 2012, que j’avais combiné avec Raja Ampat. L’archipel d’Alor est situé dans l’est des Petites Îles de la Sonde (Nusa Tenggara Oriental), juste “au-dessus” du Timor.

Y aller. En six ans, les liaisons aériennes se sont améliorées et Alor est plus facile à rallier qu’avant. Mais il faut toujours passer par Kupang, capitale de la partie indonésienne du Timor. La compagnie Garuda dessert Kupang depuis Jakarta ou Bali. Ensuite Lion Air / Wings fait désormais la liaison Kupang-Alor.

Alor est encore à l’écart du tourisme de masse. On y goûte une sensation de bout du monde fort plaisante. Ici, le réseau 3G permettant de se connecter à internet est aléatoire et pas grand-monde parle anglais. Une ambiance qui plaira aux amateurs de tranquillité, de nature, d’authenticité…. 👌 Encore un coin d’Indonésie parfait pour déconnecter, loin des foules.

Lire aussi :

Je suis retournée au même endroit qu’en 2012, sur l’île de Pantar, chez Alor Divers, petit resort de plongée créé par un couple franco-slovène, Gilles et Neya. J’aurais bien aimé les revoir, mais ils n’étaient pas sur place pendant mon séjour. Le lieu est resté magnifique et paisible, tel que dans mon souvenir, conçu par et pour des plongeurs, avec bouffe savoureuse et accueil adorable. “Détail” fort appréciable pour ceux et celles qui voyagent en solo, comme moi : il n’y a pas de supplément single sur les tarifs… 👌

On loge dans des bungalows simples mais confortables, avec terrasse, eau chaude et toutes les prises électriques indispensables pour la recharge des batteries. Cachés dans la végétation, ils préservent l’intimité, bien à l’écart les uns des autres, face à une plage déserte. À l’horizon, les profils coniques des îles volcaniques de l’archipel. C’est beau !

Vue panoramique de la plage d'Alor Divers, sur l'île de Pantar. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Vue panoramique de la plage d’Alor Divers, sur l’île de Pantar. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Ma maison pour une semaine chez Alor Divers. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Ma maison pour une semaine chez Alor Divers. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Au débarcadère d'Alor Kecil, les bateaux se succèdent, débarquant et embarquant des gens et des marchandises. (Indonésie, juillet 2018)
Au débarcadère d’Alor Kecil, les bateaux se succèdent, débarquant et embarquant des gens et des marchandises. (Indonésie, juillet 2018)
Lorsqu'on part plonger, on croise souvent des pêcheurs, qui immergent ou relèvent leurs nasses traditionnelles en bambou. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Lorsqu’on part plonger, on croise souvent des pêcheurs, qui immergent ou relèvent leurs nasses traditionnelles en bambou. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
L'une de ces nasses en bambou sous l'eau. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
L’une de ces nasses en bambou sous l’eau. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
La magnifique plage d'Alor Divers, sur l'île de Pantar, à marée haute. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
La magnifique plage d’Alor Divers, sur l’île de Pantar, à marée haute. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les gars d'Alor Divers prennent leur mine sérieuse (ou presque) pour la photo. (Pantar, Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les gars d’Alor Divers prennent leur mine sérieuse (ou presque) pour la photo. (Pantar, Alor, Indonésie, juillet 2018)
Sur la plage de Pantar, on n'est pas dérangé par la foule. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Sur la plage de Pantar, on n’est pas dérangé par la foule. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les blocs (bouteilles) sont transportés jusqu'au bateau de plongée sur une barque. (Pantar, Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les blocs (bouteilles) sont transportés jusqu’au bateau de plongée sur une barque. (Pantar, Alor, Indonésie, juillet 2018)
C'est parti pour les plongées du jour ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)
C’est parti pour les plongées du jour ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Sympa, la mini-barque à balanciers. ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Sympa, la mini-barque à balanciers. ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Fin de plongée, le bateau vient nous récupérer ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Fin de plongée, le bateau vient nous récupérer ! (Alor, Indonésie, juillet 2018)

Comment (presque) noyer son appareil photo

Sur place, je retrouve mon complice de plongée depuis notre croisière en mai 2018, à Tubbataha aux Philippines : le biologiste marin Steven Weinberg.

J’en profite pour vous recommander chaudement ses bouquins d’identification, qui sont LA référence en la matière. Le tome 2 de Découvrir la vie sous-marine : mer Rouge, océan Indien, océan Pacifique vient de sortir aux Éditions Gap, un indispensable pour les plongeurs mordus de bio (et les curieux de nature) !

C’est grâce à Steven que j’ai pu observer un dugong à Alor, comme je le racontais dans le précédent post… 😍

Et c’est aussi grâce à lui que j’ai pu ramener des photos sous-marines de ce voyage indonésien. Car j’ai bien failli inonder mon appareil lors de ma toute première plongée à Alor ! Si Steven n’avait pas repéré la fuite, mon Canon serait mort noyé dans l’eau salée…

#ReconnaissanceÉternelle 🤗 #StevenMonHéros

Le drame se déroule par 15 mètres de fond, au bout de 30 minutes d’une plongée tranquille, sur un site protégé du courant. Je suis devant une imposante éponge-barrique rose sur laquelle est perché un poisson-feuille blanc, très photogénique, que vient de me montrer Dena, l’instructrice néerlandaise d’Alor Divers qui accompagne notre palanquée…

Coucou Steven ! (Tubbataha, Philippines, mai 2018)
Mon appareil photo (un reflex) est enfermé dans cette boîte transparente, un caisson sous-marin en principe étanche… À l’avant, mon mini-dôme pour l’objectif fisheye. (Photo prise à Tubbataha, aux Philippines, en mai 2018, par Steven Weinberg)

Je m’apprête à déclencher, quand Steven surgit dans mon champ de vision, les yeux écarquillés derrière son masque, le doigt pointé sur mon caisson. Un caisson Ikelite transparent, censé tenir au sec mon Canon Eos 7D enfermé à l’intérieur. Je mets quelques (trop) longues secondes à comprendre (et à réagir)…

Horreur ! De l’eau est en train de se déverser dedans ! 😱

J’incline vite le dôme vers le bas, celui-ci formant ainsi comme un bocal recueillant l’eau, dont je vois le niveau monter, un peu trop vite à mon goût. Je fait signe à Dena, le pouce levé : j’interromps la plongée, je remonte. Elle m’accompagne jusqu’à la surface puis retourne rejoindre la palanquée.

Le bateau est là et me récupère aussitôt. À bord, le capitaine et le boatman sont surpris de me voir sortir avant tout le monde. Je leur tends le noyé à bout de bras en leur expliquant de surtout bien le tenir horizontalement, le dôme plein d’eau vers le bas, le temps que je remonte à bord…

Je suis revenue à la surface juste à temps ! En sortant le reflex du caisson, je constate avec soulagement que l’eau à l’intérieur n’a fait qu’effleurer le verre de l’objectif dans le dôme. Ni l’appareil ni son support renfermant les circuits électriques reliés aux flashs n’ont été mouillés. Ouf !!!

De retour au resort, l’adorable Steven s’est chargé de nettoyer et réparer le joint défectueux du caisson.

La cause de la fuite ? En début de plongée, j’avais forcé sur la molette latérale du caisson permettant d’actionner le zoom. Je me rappelle très nettement avoir entendu un petit “cloc”. Mais sur le moment, ça ne m’a pas alertée plus que ça… En fait, la molette était grippée, si bien qu’au lieu de la faire pivoter sur son axe, mon geste a carrément desserré l’écrou qui maintenait le tout !

Il a plus de huit ans, ce caisson… J’en prends soin au fil de mes voyages et je n’avais pas connu de problème majeur avant ce jour. Je croise les doigts pour que ça dure.

Autre petit déboire photographique : un de mes flashs m’a lâchée durant ce séjour… (Quand ça veut pas, ça veut pas.) Ça, ça m’était déjà arrivé par le passé (à Raja Ampat 😡). Un souci avec l’électronique interne. Impossible à réparer sur place.

Ça fait râler, c’est frustrant, mais on peut quand même faire des photos, il faut juste réapprendre à bidouiller avec une seule source de lumière… Un petit défi supplémentaire pour s’amuser sous l’eau ! 😉

Les trésors sous-marins d’Alor

La réparation a tenu, le caisson est retourné à l’eau avec moi et je suis heureuse d’avoir pu ramener de nouvelles images des trésors sous-marins d’Alor… Six ans après mon premier passage en ces lieux, je retrouve avec bonheur des récifs coralliens en pleine forme !

Je retrouve aussi ces courants imprévisibles caractéristiques de l’archipel (et de l’Indonésie en général), qui nous obligent parfois, quand ils sont trop forts, à renoncer à certains sites. Mais qu’importe, il y en a toujours un plus abrité sur lequel se rabattre, pour se lancer dans une nouvelle chasse aux trésors subaquatique !

Malgré mon unique flash, je me suis fait bien plaisir avec les photos sous l’eau… Je vous livre une petite sélection ci-dessous, en souvenir de cette merveilleuse semaine passée à Alor.

Il y a tant à voir et à observer, impossible de se lasser des récifs coralliens indonésiens... (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Il y a tant à voir et à observer, impossible de se lasser des récifs coralliens indonésiens… (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Encore une nasse, posée sur le récif. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Encore une nasse, posée sur le récif. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Une grosse éponge-barrique rose, entourée d'autres espèces d'éponges. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Une grosse éponge-barrique rose, entourée d’autres espèces d’éponges. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Ambiance sans flash, juste avec la lumière naturelle.  Au premier plan, un beau corail-cerveau. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Ambiance sans flash, juste avec la lumière naturelle. Au premier plan, un beau corail-cerveau. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Paysage corallien en lumière naturelle, à quelques mètres sous la surface. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Paysage corallien en lumière naturelle, à quelques mètres sous la surface. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les anthias frétillent gaiement dans le courant au-dessus du récif colonisé par les coraux mous. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les anthias frétillent gaiement dans le courant au-dessus du récif colonisé par les coraux mous. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Ce gros poisson-crapaud (antennaire) s'est trouvé un perchoir confortable sur des éponges tubulaires. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Ce gros poisson-crapaud (antennaire) s’est trouvé un perchoir confortable sur des éponges tubulaires. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Jeu de lumière au-dessus d'une imposante éponge accrochée à la pente du récif. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Jeu de lumière au-dessus d’une imposante éponge accrochée à la pente du récif. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les éponges peuvent prendre des formes et des couleurs surprenantes. Deux crinoïdes (comatules) ont décidé de s'accrocher là. (Alor, Indonésie, juillet 2018)
Les éponges peuvent prendre des formes et des couleurs surprenantes. Deux crinoïdes (comatules) ont décidé de s’accrocher là. (Alor, Indonésie, juillet 2018)

Après Alor, j’ai mis le cap sur une autre petite île, Sali Kecil, située près d’Halmahera, dans les Moluques du Nord. Je vous invite à découvrir ça dans l’article que j’ai mis en ligne ici → Sali Kecil, un autre bout du monde en Indonésie 👌

  Indonésie : Alor + Halmahera + Sumbawa - juillet 2018

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    1. Bon sang! Voilà donc le dugong qu’on raté cet été à Alor. On avait réussi à avoir rendez vous avec un taxi qui nous organisait tout. On l’a attendu toute la matinée. .. quelle deception…
      Il faut dire que les communications téléphoniques ne fonctionnaient pas bien et cela a tout compliqué. Cela nous fait un rêve à encore réaliser, tant mieux en fait!

  1. En effet magnifique (j’avais les mêmes flashs avant et ils tombent en panne tjs après 50 à 100 plongées ! 🙁

    1. @Johnmaldives: ce modèle de flash m’a pourtant longtemps paru fiable. Le premier a en effet duré environ 6-7 ans, sans aucune défaillance. J’ai seulement dû remplacer le bloc batterie au bout d’un moment. Il m’a lâchée une fois après de longues années de bons et loyaux services (souci avec l’électronique interne, tout marchait sauf l’éclair du flash qui ne se déclenchait pas) et depuis le renvoi au constructeur et sa réparation il marche bien à nouveau. Le second, acquis plus tard et beaucoup plus récent que le premier, dont je parle dans l’article, m’a fait la même panne lors de ce séjour à Alor… Là, ça m’a fait bien râler quand même, parce qu’il était beaucoup plus récent. Je l’ai fait réparer aussi, il a bien fonctionné lors d’un récent séjour à Raja Ampat en décembre… Je croise les doigts pour ne plus jamais rencontrer ce problème.

  2. Bonjour,

    Magnifiques photos et quelle frayeur avec l’appareil photo. Je n’ai toujours pas franchi le pas pour mettre mon reflex sous l’eau ça me fait trop peur

    1. @Régis : c’est un plaisir immense que de faire des images sous l’eau… Mais je comprends que ça fasse peur… 😉 Jusqu’à ce jour de presque noyade à Alor, j’étais plutôt confiante, n’ayant pas eu de problème en huit ans…

  3. L’épisode de sauvetage de l’appareil photo m’a tenue en haleine , comme dans un polar, hi!hi! et en plus, avec un happy end!!oh!oh!!
    Très belles photos du site, belles couleurs.

  4. Alor? On adore …. on y est allés 4, 5 fois, on ne sait plus. Et on y retournera, ça c’est sûr! En plus on peut le dire parce que la taille du resort fait qu’on n’a pas à y craindre la foule. Du petit, du gros, du moyen … on y voit de tout. Les tombants sont magnifiques, les sites sont variés. Bref, que du bonheur. Et comme disait un copain, Alor c’est 80% de Raja-Ampat, 80% de Komodo, 80% de Lembeh. Cela nous a inspiré un article : Alor, 3 semaines à 240ù: http://www.ontheploufagain.com/?p=9240

  5. Tu viens de gagner ton brevet de rescue de matos, félicitations de la part d’un multigradé en coulages divers.
    ça aurait été dommage au vu des photos, superbes. Je ne me lasse pas d’Alor.

    1. @Ludovic : j’avoue que je me serais bien passée de cette petite frayeur… Aucune envie de devenir une multigradée en la matière. J’ai adoré retrouver Alor. Je vais être obligée d’y retourner, avec deux flashs en état de marche… 😉

  6. Merci.J’ai été avec ma soeur à Alor, il y a bien 10 ans, dans un autre petit resort tenu par des Français, mais plus sommaire que Alor Divers. Alor est formidable pour les coraux, mais les poissons y sont beaucoup plus petits qu’à Raja Ampat. Je ne peux plus plonger, mais j’adore vos pages, j’avais peur que vous ayez disparu!!

    1. @Christine : oui, il y a aussi le resort La Petite Kepa tenu par des Français (je ne connais pas, je n’y suis jamais allée), qui est très apprécié de nombreux visiteurs et plongeurs.

      Pour les poissons, ça dépend des sites. Il faut aller là où il y a “du jus” pour voir du gros (requins). Mais “le jus” à Alor, ça fait plus que décoiffer et souvent ces sites ne sont pas praticables… Dans l’ensemble, ce n’est sans doute pas comparable à Raja Ampat pour la taille de certains spécimens et la biomasse globale, mais les récifs restent magnifiques, et pour la macro il y a de quoi se régaler. À noter que certains plongeurs réussissent tout de même à voir des requins-marteaux à Alor (ce qui est loin d’être des “petits” poissons) et des dauphins et des baleines sont régulièrement observés depuis les bateaux en surface…

      Très touchée de votre message en tout cas (et désolée d’apprendre que vous ne pouvez plus plonger). Je n’ai pas disparu, non, il faut juste que je reprenne le fil de mes publications, je suis trèèès en retard sur plein de récits… J’ai été bien accaparée par le boulot et puis j’ai eu divers soucis techniques à régler avec le blog car j’ai récemment changé d’hébergeur… Mais c’est en principe rentré dans l’ordre maintenant, ce nouvel article m’a permis de vérifier que tout fonctionne bien pour les publications et les commentaires. Merci !

    1. @Steven : un énorme merci aussi !!! Il était grand temps que je rende enfin hommage au merveilleux biologiste marin et sauveur de caisson sous-marin sans lequel il n’y aurait pas eu d’images de ces merveilleux souvenirs… (Je passe en ce moment des heures plongées dans tes guides, à re-identifier et vérifier le pedigree de diverses bestioles stockées dans mon disque dur… passionnant !!!)

  7. Bonjour Corinne,
    Merci beaucoup pour tes photos et commentaires ; à chaque fois ils nous emportent.

    Concernant la p’tite Kepa, nous y sommes déjà allés deux fois et Anne et Cédric sont des hôtes adorables et ils te permettent de vivre comme famille.
    Le personnel (les bibis) est aux petits soins des hôtes avec une nourriture délicieuse et fraîche…
    Cedric, lui, est un guide très à l’écoute des plongeurs et t’emmène sur des spots magiques. C’est lui pour la plupart qui les a découverts et donner leurs noms actuels.
    Important aussi, il s’agit d’un écolodge génial et tout est fait pour prendre soin de l’environnement.

    1. @Philippe : merci pour ce retour ! Tout le monde m’a toujours dit beaucoup de bien de la P’tite Kepa (que je ne connais pas), tes remarques vont dans le même sens 🙂

  8. Vos photos sont magnifiques et le coin et les récifs ont l’air absolument fabuleux. Malheureusement, avec ces paniers de pêche lancés sur les récif, je crains que ça ne durera plas longtemps. Le coin deveindra plus populaire, donc plus de touristes à nourir et plsu de paniers sur les coraux. A Gili, il ne este plus rien. Il n’y a pas 20 ans c’était encore un paradis pour les récifs. Aujourd’hui ils gisent au fond de l’eau, tués par les ancres des bateaux des locaux qui emmènent les touristes en balade ou en snorkeling.

    Pierre

    1. @Pierre : ce ne sont sans doute pas les nasses traditionnelles en bambou des petits pêcheurs locaux qui posent le plus de problème, mais plutôt la surpêche industrielle et le développement touristique excessif… En revanche, les pêcheurs locaux pratiquant la pêche à la dynamite ou au cyanure ont fait énormément de dégâts dans de nombreuses régions d’Asie du Sud-Est, et cela a détruit parfois des récifs entiers, notamment ceux des Gili du nord-ouest de Lombok. Ce type de pêche destructrice est en principe interdite, mais en réalité cela continue dans certains coins d’Indonésie et des Philippines…

  9. Bonjour Corinne,que du bonheur de lire ton blog! Alor m’intéresse beaucoup, je prend des notes et ce sera cet automne ou au printemps 2020. Dis-moi comment tu as fait pour rejoindre Halmahera, tu y es allée après Alor?
    Merci !
    P.S bien contente que ta caméra soit saine et sauve!!!

    1. @Louise : beau projet pour l’année prochaine !!! Oui, je suis allée à Halmahera après Alor, je raconterai ça dans un autre post. Trajet : Alor-Kupang-Bali, enchaîné avec Bali-Makassar et nuit à Makassar, puis le lendemain Makassar-Ternate enchaîné avec un Ternate-Labuha (ma destination finale)…

  10. Toujours beaucoup de de plaisir à te lire, Corinne, et à voir tes photos, superbes.Bravo pour les jeux de lumiére, encore plus si tu n’avais qu’unflash.Et,Alor,c’était notre dernière destination après Pula Weh en décembre, les Bandas, Ambon,nous sommes à Kupang.
    Va juste falloir nous décider entre la p’tite Kepa et Alor Divers ou faire les deux, on a un petit mois avant le retour en Bretagne, le printemps et le travail qui va avec.
    J’ai vu qu’il y a des rhinopias, nos chouchous du moment.Encore merci à toi pour tes tuyaux. Alain et Yolande

  11. Hello, magnifique comme toujours, et je vais poser mon éternelle question, pensez vous que les fonds d’Alor sont propices au snorkeling ou seulement à la plongée ? J’ai la Petite Kepa en ligne de mire depuis un bail mais je n’arrive pas à me faire une idée.

    1. @Catherine : difficile pour moi de te répondre, vu que je ne pratique pas le snorkelling. Pourquoi n’envoies-tu pas un mail à La P’tite Kepa ? Il pourront te dire, mieux que moi, ce qui est possible ou pas, question snorkelling… Bons préparatifs !

  12. Bonjour Catherine,
    Pour être allé deux fois à la petite Kepa et entretenir régulièrement un contact avec Anne et Cedric, pour vouloir y retourner cet été, vous pouvez sans crainte vous y rendre.
    Hormis la plongée et… le snorkelling, je le précise donc, vous entrez dans une ambiance familliales, avec quasi aucune contrainte, une nourriture d’exellence et, dans une structure type écolodge.
    Anne et son équipe s’occupe de tout, pour assurer votre plaisir sur place mais aussi à l’arrivée et au départ, depuis et vers l’aeroport, sur l’eau, sous l’eau et sur l’ile. Oui, en plus de la petite Kepa, l’île d’Alor, avec ses villages et sa population, vaut le déplacement.
    En clair, vous n’avez, selon moi toujours, aucune hésitation à avoir.
    Quant aux fonds marins, ils ont une richesse qui n’a rien à envier aux komodos et autres Sipadan ou Bali mais sans la surpopulation touristique.

    Attention la demande est forte.
    N’hésitez pas à les contacter…

    Et si je peux.
    Philippe

  13. ALOR….!!!!
    D’abord des précisions : “La Petite Kepa” comme “Alor Divers” sont fermés en hiver…!!!
    Heureusement nous avons pu plonger avec “Lazy Turtle”, juste en face de l’ile de Kepa. Andy & Maree connaissent très bien les fonds et nous avons adoré plonger avec eux.
    Nous avons vu nos 1ers Paddle Flap Rhinopias l’un rouge et l’autre brun, un Weedy jaune le même que sur ta photo, des frogs fish, et les magnifiques Sea Apples, ces holothuries rouge, bleu avec des galons dorés, elles sont de toute beauté quand elles ouvrent leurs 10 bras, sans comparaison avec celles qu’on voit d’habitude, brunes ou noires.
    N’oublions pas la multitude de poissons, du papillon au requin, évoluant au milieu des coraux et éponges multicolores.
    Comme tu le dis, Corinne, du même niveau que Komodo, Raja Ampat ou Wakatobi avec peut-être un petit plus pour la beauté des murs sur Alor, plus riche que Bunaken.
    Par contre il faut du temps pour y aller.
    Pour l’hébergement, la seule solution que nous ayons trouvé :
    Sebanjar, station balnéaire pour les Indonésiens, 9 bungalows avec écran plat mais sanitaire basique (sans douche, grand bac et gamelle,….).
    On s’y fait…!!!!
    Plus difficilement le WE où le karaoké est à fond ainsi que la musique techno sur la plage surtout après une plongée où règne le monde du silence….!!!
    Sinon la plage est belle et le snorkeling super surtout la nuit.
    Une des plus belles destinations en Indonésie pour les plongeurs.
    Nous y retournerons.
    Alain & Yolande

    1. @Alain et Yolande : mille mercis pour le compte-rendu, c’est vraiment sympa d’avoir pris le temps de revenir commenter ici pour raconter tout ça, et ce sont des infos intéressantes en alternative aux resorts connus… Je compatis pour le karaoké…

  14. Merci pour le témoignage ayant apprécié alor en 2008 avec Gilles un passionné organisé qui avec l’accent marseillais vous parle du “Lifiche” (leaf fish). Quelqu’un a t’ il des news de lui?

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