Mexique : Yucatán - juillet 2014
Les vieilles pierres du Mexique valent le détour. Et Indiana Jones peut (encore) aller se rhabiller. À moi, les mystérieuses pyramides mayas !
Il n’y a pas que la plongée dans la vie… 😉 Lors de mon séjour au Mexique en juillet 2014, je ne pouvais quand même pas feindre d’ignorer les pyramides des anciens Mayas, toutes proches. Voici quatre sites archéologiques que j’ai pris le temps d’explorer entre deux immersions, et dont je recommande chaudement la visite, si vous voyagez dans la péninsule du Yucatán :
- San Gervasio sur l’île de Cozumel
- Tulum, ancienne forteresse sur la côte atlantique
- Chichén Itzá, spectaculaire cité à l’intérieur des terres
- Cobá et ses ruines enfouies dans la jungle
Cozumel : iguanes et vieilles pierres
Juillet 2014. Chaleur écrasante. En cette saison, dans la mer des Caraïbes, le soleil mexicain cogne. Face à moi, les vestiges d’une petite pyramide de pierres grises au milieu d’une clairière, entourée de végétation.
Un iguane de belle taille me surveille du coin de l’œil. Je m’approche à pas lents pour lui tirer le portrait.

Nous sommes à San Gervasio, site archéologique maya, créé vers -100 av. JC et occupé jusqu’au XVIe siècle. Environné d’une petite jungle, il est au centre de la chouette île de Cozumel, située au large de Playa del Carmen et Cancún.
Il y a des vieilles pierres, des arbres enlaçant les vieilles pierres et quelques touristes ruisselants, plus fascinés par les iguanes planqués dans les broussailles que par les vieilles pierres, en vérité. Pourtant, ce petit site dédiée à la déesse maya Ixchel – déesse de la fertilité, de la Lune, de la médecine, du tissage – ne manque pas de charmes. Une ancienne route pavée, une arche gracieuse encore debout, plusieurs temples et édifices en assez bon état. L’endroit est paisible, loin de tout.
→ En savoir plus : fiche Wikipédia sur San Gervasio (en anglais)
J’ai loué un scooter pour la journée, histoire d’explorer Cozumel tranquillement. San Gervasio, c’est ma première excursion “culturelle” mexicaine, ma première pyramide maya !


Tulum : face à la mer
Quelques jours plus tard, je quitte Cozumel, où j’ai passé l’essentiel de la semaine à explorer le superbe récif corallien de l’île. Je mets maintenant le cap sur les plages de Tulum et son site archéologique (créé au VIe siècle, occupé jusqu’au XVIe), à quelques kilomètres au sud de Playa del Carmen.

J’ai pris le ferry à l’aube à Cozumel, puis embarqué dans un bus qui me dépose à la guesthouse i-Tour, au carrefour de deux grandes routes à Tulum. J’ai pris l’option économique pour la seule nuit que je compte passer ici. Les hébergements sur la plage sont bondés et hors de prix, flanqués pour la plupart de bars dotés de sonos pour des “beach parties” nocturnes…
Pour juste dormir et se balader en journée, i-Tour se révèle être une bonne option. Accueil adorable (en français !), prêt de vélos, chambres climatisées impeccables, confortables et thématiques (de Frida Kahlo à Hugo Sanchez), plusieurs restos sympas autour. Ils font aussi centre touristique : tous les minibus d’excursions s’arrêtent chez eux le matin pour le petit-déj’ et à cette heure-là, il y a foule dans la petite cour, marrante comme tout (clin d’œil à Marie-Julie du blog Taxi-Brousse, qui y a fait halte).

Je laisse mon sac et file vite à vélo au site de Tulum en milieu de matinée. C’est déjà un peu trop tard : les grappes de touristes convoyés depuis Cancún et Playa del Carmen commencent à affluer.
Là aussi, le soleil cogne. Tulum était un port-forteresse et on peut découvrir de nombreux édifices bien conservés, sur une falaise surplombant le magnifique bleu turquoise de la mer des Caraïbes. La lumière est intense, l’endroit très beau.
→ En savoir plus : fiche Wikipédia sur Tulum
Mais la foule de visiteurs, toujours plus dense, gâche un peu la contemplation. Je finis par fuir et pédaler jusqu’à un bout de plage pour parfaire cette journée de touriste sur la Riviera Maya.



Chichén Itzá : spectaculaire !
Dès le lendemain, je reprends un bus pour Valladolid, ancienne ville coloniale un peu plus à l’intérieur, où je compte rester quelques jours pour explorer les environs et visiter plusieurs autres sites renommés, dont le très célèbre Chichén Itzá.

Valladolid est charmante et m’enchante dès l’arrivée. Moins grande et moins loin de la côte que Mérida, c’est la base idéale pour rayonner dans la région. Un matin, très tôt, j’embarque dans un collectivo (taxi collectif), tenant absolument cette fois à arriver la première à Chichén Itzá.
C’est LE site maya le plus fameux, le plus visité, le plus beau, classé à l’Unesco, et tout et tout !!! 😲
→ En savoir plus : fiche Wikipédia sur Chichén Itzá
Je suis tellement excitée quand j’y suis, que je succombe au selfie Instagram de pure touriste. Bah oui, quand même, c’est pas tous les jours qu’on peut faire un selfie devant une pyramide maya… 😀
J’arrive tellement tôt que les guichets ne sont pas encore ouverts. Je suis vraiment la première visiteuse du jour à passer l’entrée du site. Ça fait marrer le personnel aux caisses, qui profite du calme avant l’afflux touristique de la journée.
J’avais lu des commentaires mitigés sur Chichén Itzá. Pour ma part, c’est tout le contraire, je ressortirai enchantée de ma visite.
J’attaque par la grande pyramide. La lumière est belle et douce, encore, à cette heure de la journée. Quelques esseulés comme moi me talonnent déjà sur la vaste esplanade herbeuse. Les marchands ambulants commencent à arriver. Pour eux, c’est la course. Ils se ruent avec leurs carrioles à bras dans les allées, pour vite vite disposer leurs étals de babioles. Ils me jettent des regards étonnés.
Chichén Itzá vaut vraiment la visite. L’immense terrain de pelote, les sculptures encore intactes et cette vertigineuse pyramide centrale sont les clous du spectacle. Quand je repars, en fin de matinée, j’ai peine à remonter le flot de la foule à contresens !










Cobá : mystères dans la jungle
Et puis, il y a le chouette site de Cobá, éparpillé dans la jungle. Il est accessible facilement, lui aussi, depuis Valladolid. On loue un vélo, ou un cyclo pour deux, à l’entrée. C’est un plaisir de pédaler sous le couvert des arbres et de faire halte d’un vestige à l’autre.

J’attaque par la grande pyramide. Une des rares où il est encore permis de grimper. C’est vertigineux, les marches sont un peu écroulées et il faut se cramponner à une grosse corde pour monter comme pour descendre. Mais ça en vaut la peine. La jungle s’étale à n’en plus finir, en contrebas, comme une mer de verdure.
→ En savoir plus : fiche Wikipédia sur Coba
Là encore, j’ai réussi à arriver suffisamment tôt, pour me sentir presque l’âme d’une exploratrice. Mais ça ne dure pas bien longtemps… Je me consolerai avec les petites pyramides encore enfouies dans la végétation, où ne s’arrête pas la foule.



Je publie ce post plus d’un an après mon voyage de juillet 2014 au Mexique !
Si je me suis déjà pas mal étendue sur les spectaculaires plongées que j’ai pu faire dans les eaux de la péninsule du Yucatán, mais il me reste encore quelques souvenirs “terrestres” à faire revivre. D’autres articles mexicains devraient donc surgir à l’improviste, au fil des prochaines publications…
Pour retrouver tous les articles déjà publiés sur ce voyage au Mexique de 2014, cliquez sur le lien ci-dessous… 😉