Indonésie : Banda + Raja Ampat - oct-nov 2015
Hissez haut ! Je vous ramène à Raja Ampat, sur le plus beau des bateaux de croisière-plongée, toutes voiles dehors. Le Waow, y’a pas à dire, il porte bien son nom…
Hisser les voiles à Raja Ampat
Mise à jour février 2018. Le Waow, ce magnifique bateau de croisière-plongée qui sillonnait les eaux de l’archipel indonésien, et à bord duquel j’ai eu la chance d’embarquer en 2015, n’existe plus… 😢 Il a hélas brûlé et coulé, dans la baie de Cenderawasih, en Indonésie, dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2018. Je vous renvoie sur le message publié sur leur page Facebook et sur leur site.
5 novembre 2015. Je suis à bord du Waow depuis une semaine. Après la mer de Banda, nous naviguons à présent entre les îles de Raja Ampat. Luxe, calme et volupté…
→ Lire aussi : Infos pratiques pour organiser son voyage à Raja Ampat




En ce mois de novembre, ce n’est pas encore Noël, mais pour moi, c’est tout comme… Cet après-midi-là, après les plongées du jour, je cavale d’un bout à l’autre du magnifique trois-mâts, mon appareil-photo à la main, avec une excitation d’enfant au pied du sapin. Car aujourd’hui on hisse les voiles !!!
Enfin, “on”… Ce sont les gars de l’équipage qui s’y collent. D’abord, ils commencent par grimper partout, sur les éléments de gréement, le beaupré, les vergues… Je ne veux pas perdre une miette de la manœuvre. La tête renversée en arrière je surveille leur progression en haut des mâts. C’est haut, quand même… Le sommet est à plus de 40m !





Ça claque !
Cette fois, ça y est. Le moteur est coupé. Le trois-mâts est redevenu un vrai voilier ! Le vent fait claquer la toile, le bruit est impressionnant. Ces voiles vertigineuses se déploient et se gonflent, élégamment, au-dessus de nos têtes.
Impossible de les faire rentrer dans le cadre du viseur de l’appareil-photo. Mais que c’est beau, que c’est beau !!! Je me sens devenir princesse pirate, grande exploratrice des océans – moi qui adore être sur ou sous l’eau, mais qui ne connais rien ou pas grand-chose ni à la navigation ni aux voiliers… 😆 (Notez que je fais partie des feignasses qui, sous prétexte de prendre des photos, se contentent d’admirer les efforts de l’équipage.)


Le Waow à la parade
On n’avance plus très vite, avec juste la force du vent pour propulser cet immense trois-mâts de 60m. Nous naviguons ainsi à la voile paisiblement, jusqu’à ce que le soleil incline sa course à l’horizon…




Mais c’est bientôt l’heure du clou du spectacle. On embarque dans les annexes pour admirer le bateau de l’extérieur. Qu’il a de l’allure, avec ses voiles, “mon” bateau de princesse !
On se lâche avec les appareils photo. Enfin moi, surtout… Profil babord, profil tribord. On tourne autour du navire pour le photographier sous tous les angles, à la lumière changeante du crépuscule.
Un lointain nuage gris se colore soudain de jaune. La nature nous gâte. Un arc-en-ciel impromptu surgit au-dessus du trois-mâts et bientôt un coucher de soleil somptueux pare les voiles de cinquante nuances d’or… Magnifique !!!








Mettre les voiles, vraiment, il n’y a rien de plus grisant au monde ! Au sens propre comme au sens figuré. L’image d’un voilier à l’horizon suffit à donner des envies d’ailleurs.
Au moment où je publie ce post, je suis rentrée en Bretagne depuis de longues semaines déjà. Et en ce début d’année 2016, je me sens à nouveau tenaillée par l’envie de repartir, de mettre les voiles, encore… Il me semble que je ne serai jamais rassasiée de mers et d’horizons lointains.
J’étais l’invitée du Waow du 27 octobre au 8 novembre 2015, pour cette croisière-plongée baptisée “Secrets of Seram”. Toutes les opinions émises ici restent 100% les miennes.