Tara. Deux syllabes qui roulent d’un bord sur l’autre… C’est le nom d’un bateau extraordinaire, un voilier océanographique qui sillonne en ce début 2018 les eaux du Pacifique. À bord, des marins et des chercheurs passionnés qui tentent de percer les secrets des récifs coralliens.
Expédition Tara Pacific
Lancée en 2016, cette expédition, baptisée Tara Pacific, s’achèvera à l’automne 2018. Avec ma casquette de journaliste, j’ai eu la chance de pouvoir embarquer avec une équipe de scientifiques et de passer une semaine à bord avec eux pour un reportage, en février 2018.
J’ai pris un vol pour les Philippines, où je les ai rejoints près de Palawan, dans les eaux de la petite île de Pangatalan. Au cœur de la Shark Fin Bay (la baie des Ailerons de requins), nous avons découvert le travail de restauration des récifs coralliens mené par la Fondation Sulubaaï, créée par un couple de Français, avant de traverser la mer de Chine jusqu’au Vietnam à bord de Tara… Une aventure inoubliable.
Mes articles de 2018 sur Tara et la Fondation Sulubaaï
À mon retour, j’ai rédigé une série d’articles dans Ouest-France, le journal pour lequel je travaille, qui sont parus en février et en mars 2018. J’ai aussi publié un reportage long format dans le n°15 du magazine Plongez ! (mai-juin 2018) qui vient de sortir en kiosque.
Voici les liens vers l’ensemble de ces articles parus en 2018 :
→ Tara Pacific ausculte le corail pour protéger l’océan et les hommes
(supplément Ouest-France “La mer notre avenir”, 13 mars 2018)
→ Vivre à bord de Tara : une formidable aventure humaine et scientifique
(dimanche Ouest-France, 25 février 2018)
→ Ils ont acheté une île pour sauver le corail
(l’édition du soir d’Ouest-France, 15 mars 2018)
→ Tara Pacific, une expédition hors norme pour le corail
(Magazine Plongez ! n°15, mai-juin 2018, en kiosque ou en version numérique)

À découvrir ci-dessus, mon reportage pour le magazine Plongez ! Huit pages dans le n°15 de mai-juin 2018.
Sulubaaï : ils ont acheté une île pour sauver le corail
Frédéric Tardieu résume ainsi la naissance de son projet environnemental à Pangatalan, qui allait devenir la Fondation Sulubaaï : “Au départ, on avait le rêve de gommer les dégâts causés par l’homme sur cette île. Aujourd’hui c’est devenu un combat, pour faire de ce tout petit endroit sur Terre un poumon de biodiversité.”
Originaires de Marseille, lui et son épouse Chris ont créé cette fondation aux Philippines en 2012, un an après avoir jeté leur dévolu sur cette petite île de Pangatalan, près de Palawan. À l’âge où d’autres commencent à penser à leur retraite, le couple a tout quitté en France pour se consacrer à la restauration de l’île, dont le récif et la végétation étaient dévastées.
En 2016, les Tardieu et l’équipe de la Fondation Sulubaaï sont parvenus à transformer une zone d’une quarantaine d’hectares autour de l’île en aire maritime protégée (AMP), où il est interdit de pêcher. Ils ont reconstitué un récif artificiel, avec des boutures de corail. Ils se sont entourés de biologistes marins, ont accueilli des missions scientifiques, sensibilisé les habitants des villages de la Shark Fin Bay à la protection des mangroves et du littoral, sur terre et sous l’eau…
Je raconte toute l’histoire dans un article publié le 15 mars 2018 dans l’édition du soir numérique d’Ouest-France, je vous remets le lien ici :
➜ Ils ont acheté une île pour sauver le corail
Ci-dessous, quelques photos ramenées de mon séjour de 2018 à Pangatalan :







À découvrir ci-dessous, en complément, le reportage vidéo sur Pangatalan et la Fondation Sulubaaï, réalisé lors de notre escale par ma consœur Noëlie Pansiot, correspondante de bord pour Tara :
2020 : retour à Pangatalan pour le projet Sea Academy
MISE À JOUR, SEPTEMBRE 2020. Deux ans après le reportage dont je parle ci-dessus, je suis retournée à Pangatalan en mars 2020, juste avant la fermeture des frontières à cause de la pandémie de Covid-19. J’ai pu à nouveau plonger autour de l’île dans la Shark Fin Bay et évoquer avec Frédéric Tardieu les missions en cours et à venir de la Fondation Sulubaaï, dont le nouveau projet Sea Academy, qui doit durer trois ans jusqu’en 2024.
Objectif : développer plusieurs petites AMP (aires maritimes protégées) à taille humaine, restaurer le corail et les mangroves et, surtout, faire revenir les poissons grâce à des méthodes innovantes…
En septembre 2020, le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) a officiellement validé son soutien financier au projet Sea Academy. Cette actualité m’a permis de consacrer un nouvel article dans l’édition du soir numérique d’Ouest-France à cette formidable initiative, porteuse d’espoir pour les écosystèmes marins. Le lien est ici :
➜ Sea Academy, une académie de la mer pour des villages de pêcheurs philippins
Pour en savoir plus sur la Fondation Sulubaaï
MISE À JOUR, MAI 2019. Je vous invite aussi à écouter cet épisode du 22 mai 2019 de l’excellent podcast Sur les routes de l’Asie par Romain Lazzarotto, qui donne la parole à Fred Tardieu (player ci-dessous). Il raconte avec un enthousiasme communicatif l’incroyable aventure dans laquelle lui et son épouse Chris se sont lancés, aidés par le jeune plongeur et biologiste marin Thomas Pavy, pour transformer l’île et obtenir le statut d’aire marine protégée (AMP) autour de Pangatalan :
MISE À JOUR, FÉVRIER 2020. Le 20 Heures de TF1 a diffusé, dimanche 16 février 2020, un reportage sur Pangatalan et les missions environnementales en cours impulsées par la Fondation Sulubaaï, notamment le repeuplement des récifs grâce aux post-larves de poissons. Je vous mets ci-dessous la vidéo du reportage publiée sur Facebook par l’entreprise ECOCEAN, basée à Montpellier et spécialisée dans ce domaine :
MISE À JOUR, MARS 2021. Trois ans après mon premier reportage à Pangatalan, Paris-Match a consacré à son tour un reportage à Fred Tardieu et la Fondation Sulubaaï, suivi par une chronique en partenariat sur Europe 1. Je vous mets ci-dessous la courte vidéo de Paris-Match montée pour les réseaux sociaux (avec quelques photos faites par moi dedans), où Fred Tardieu résume bien tout ce qui a été accompli sur l’île depuis son arrivée :
D’autres images de l’aventure
Cette fantastique expérience de février 2018 aux Philippines m’a menée un peu plus loin, jusqu’au Vietnam. Car après l’escale à Pangatalan, la goélette Tara a traversé plus tôt que prévu la mer de Chine méridionale et moi, je suis restée à bord… Ce qui n’était pas au programme, initialement !
J’ai ainsi découvert ce que c’était que de passer plusieurs jours en haute mer, sur un voilier à coque ronde, quand on n’a pas du tout l’habitude de naviguer. Moi qui ne croyais pas être sujette au mal de mer, je suis redevenue très humble face aux eaux du grand large…
🤮 😂
Et je voue désormais une admiration sans bornes aux marins et aux scientifiques embarqués qui vivent pareil tangage au quotidien ou presque parce que c’est leur métier. Je vous raconterai peut-être ça un jour…
😎
