Johor Bahru. Malaisie.
Vue sur les buildings de Johor Bahru, ville sans charme aucun, depuis la fenêtre de ma luxueuse chambre au Puteri Pacific Hotel.

Hôtel de luxe à Johor Bahru

  Malaisie : péninsule et Bornéo - juillet 2006

Adieu Tioman ! Le speed-boat du matin me ramène à Mersing. Il y a un bus pour Johor Bahru, la ville frontière en face de Singapour, à 11h30. Une grosse ville sans charme aucun…

 

J’oublie mes plans de “routarde”

Deux heures de trajet environ. Le long de la route, des palmiers à huile partout. Je crois bien me souvenir que la Malaisie est le premier producteur mondial d’huile de palme, avec déforestation à la clé.

Arrivée sans encombre à l’énorme gare routière de Johor Bahru. Des tas de boutiques et restos dans le bâtiment attenant aux parkings des bus. Je teste le MacDo local pour le déjeuner et file ensuite voir les taxis. J’explique aux chauffeurs que je ne connais pas le nom de mon hôtel, mais que je veux du « high range » pour ce soir.

J’ai envie d’une douche chaude, d’air conditionné, d’un grand lit avec des draps frais… Ce soir, j’oublie mes habitudes de routarde !

Le taxi me dépose au pied du grand building du Puteri Pacific Hotel. Parfait ! Deux Francais, avec qui j’ai plongé à Tioman, m’avaient fait un descriptif alléchant de l’établissement. Eux y sont logés par Total, pour qui ils travaillent.

Un gars se précipite pour porter mes bagages, un autre me tient la porte.

Grand hall immense, avec piano bar, resto dans le fond et sol en marbre. Riches Asiatiques et Occidentaux s’y croisent. Des hommes d’affaires et des touristes. On se croirait dans Lost in Translation.

Concierge et réception chic signalés en lettres dorées. Il y a une piscine, une salle de sport, un court de tennis, des salles de conference, un salon de beauté, un spa… Je me renseigne sur le tarif de la nuitée : 268RM, petit déj’ compris. Rapide calcul, ça fait dans les 55-60€. Allez, je sors ma MasterCard !

L’ascenseur est tout vitré, accroché à la facade extérieure du gratte-ciel. La montée donne le vertige. Vue sur les buildings de Johor Bahru depuis la fenêtre de ma chambre. Une quasi suite, avec petit salon, lit immense, salle de bain en marbre et même… le téléphone dans les toilettes. Je suis loin, bien loin, de mes plans de routarde !

Johor Bahru. Malaisie.
Vue sur les buildings de Johor Bahru, ville sans charme aucun, depuis la fenêtre de ma luxueuse chambre au Puteri Pacific Hotel.

Je profite de l’après-midi pour mettre à jour le blog (quel bonheur de disposer d’une connexion rapide).

Retour à la “civilisation”

Johor Bahru est une grosse ville sans charme aucun. Elle est très fréquentée par les Singapouriens le week-end, qui viennent s’y amuser et sortir à moindre frais, étant donné le bas coût de la vie en Malaisie.

Je dîne le soir d’un magret de canard, avec une vraie purée, un verre de vin, et tout le personnel aux petits soins, pour 30 malheureux ringgits. Pfff…

Repue, je retourne dans ma chambre, où je regarde sur BBC World les reportages sur la crise au Proche-Orient. À Tioman, il est vrai que j’étais un peu coupée du monde dit civilisé…

La nuit sera courte, et je ne profiterai même pas du petit déjeuner, hélas, que j’imagine somptueux, car mon avion Air Asia initialement prévu pour 10h40 a été avancé à 8h. Je dois me lever peu avant 6h pour prendre un nouveau taxi qui doit me conduire à l’aéroport.

  Malaisie : péninsule et Bornéo - juillet 2006

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