Indonesia: Flores + Komodo + Bali - July 2011
Dear English-speaking readers, this page is an automatic translation made from a post originally written in French. My apologies for any strange sentences and funny mistakes that may have been generated during the process. If you are reading French, click on the French flag below to access the original and correct text:
Les dragons existent, je les ai rencontrés ! Écailles, griffes, langue fourchue, tout y est… N’écoutant que mon courage, je suis allée photographier ces gros lézards préhistoriques ou “varans” qui vivent dans l’archipel de Komodo, en Indonésie.
Hunter of dragons
Indiana Jones can go get dressed. Not happy to take me for a princess on the Pascha, je me suis aussi transformée en intrépide aventurière, chasseuse de dragons, sur l’île de Rinca (ça se prononce “Rine-tcha”).
Avec celle de Komodo – dans l’archipel du même nom – Rinca est l’autre île où les touristes sont débarqués pour rencontrer les fameux Komodo dragons. Ce sont de très gros lézards, de la famille des varans. Ils sont en voie d’extinction et protégés. Il en resterait entre 4 000 et 5 000, dans la région des Petites îles de la Sonde, en Indonésie.
N’écoutant que mon courage, je suis allée les photographier pour vous… Même pas peur !
Prehistoric monsters

Admire the big ugly claws, the prehistoric scales, the forked tongue! These monsters have been feeding fears and fantasies since the beginning of the 20th century, when Westerners discovered them.
C’est l’expédition de l’Américain William Douglas Burden, parti explorer cet archipel du bout du monde en 1926, qui les rendit célèbres : il en ramena deux spécimens vivants et on lui doit l’expression « dragons de Komodo ». Cette expédition inspira même la trame du film King Kong de Cooper et Shoedsack en 1933 ! Trois de ses varans, empaillés, sont encore visibles au Musée américain d’histoire naturelle.
Des attaques de varans de Komodo sur un enfant (en 2007) et un pêcheur (en 2009), ainsi que l’histoire de ce petit groupe de plongeurs échoués sur l’île de Rinca (en 2008), qui ont dû repousser un lézard en lui jetant des pierres, continuent d’entretenir la crainte qu’inspirent ces charmantes bestioles.
Attention, danger!
Ceci dit, les dragons de Komodo ont beau être devenus une attraction touristique, mieux vaut s’en méfier. Les rangers qui vous font visiter l’île sont armés de longs bâtons fourchus. Ce n’est pas pour amuser la galerie ni juste pour les photos. C’est pour repousser le lézard géant trop intrépide qui serait tenté d’approcher.
On les croirait lents et patauds, quand on les découvre entassés, en train de roupiller, près des poubelles d’un des bungalows des rangers, qui sert de cuisine. Mais ils sont incroyablement rapides et agiles.
Les rangers-guides se proposent de prendre les photos pour empêcher les touristes imprudents de venir trop près. Un petit groupe de visiteurs a d’ailleurs pris possession de la terrasse en surplomb pour mieux les observer, quand nous arrivons.
Il est vraiment recommandé de ne pas trop s’approcher. Les dragons se sont habitués à la présence humaine, ils savent qu’ils peuvent trouver de la nourriture dans le coin. Mais ils restent des animaux sauvages, aux réactions imprévisibles. Courageuse, mais pas téméraire, je reste sagement à distance, suivant les instructions des rangers. Indiana Jones aurait fait pareil.

Chacun part ensuite explorer l’île, précédé d’un ranger armé d’un bâton fourchu.
J’avoue, je suis un peu déçue de ne pas avoir rencontré d’autres dragons en chemin. Les seuls que j’aurai vus – et photographiés – ce sont donc ceux qui traînent près des logements des rangers.
Under the sun of Rinca
L’île de Rinca est aride. Un paysage de savane, avec très peu d’ombre, surplombant l’azur de l’eau. Quelques palmiers çà et là.

La seule grosse bête que nous avons croisée durant cette petite expédition était un buffle sauvage. Je n’ai eu peur qu’après. En réalisant que ledit buffle n’était pas attaché.
Ben oui, habituée à ceux des rizières, je n’y ai d’abord pas pensé. On est dans une réserve naturelle, ici ! Les animaux sont en liberté. Ça peut être aussi dangereux qu’un varan, un buffle sauvage…
Jerome, my guide diving on the Pascha, est de la partie. Et notre guide-ranger, adorable, s’arrête régulièrement pour nous montrer les curiosités naturelles de l’île : des fruits comestibles emprisonnés dans une calebasse, dont j’ai oublié le nom. Des poules d’eau planquées dans la mangrove. Les trous creusés par les varans femelles, où elles déposent leurs œufs. Un singe suspendu haut dans un entrelacs de branches.
À chaque détour du sentier, je guette, espérant un varan. Mais non. Rien. Encore une poule d’eau.
Mon âme d’Indiana Jones et ma bravoure commencent à fondre sous ce soleil impitoyable. On se partage les gorgées d’eau qui restent au fond des bouteilles. Quand la balade s’achève, c’est avec bonheur que je retrouve la cahute à souvenirs des rangers, où je n’achète aucune figurine en bois à l’effigie des dragons, mais où je puise un regain d’énergie, à l’ombre, à siroter un Coca presque frais.
A tip to our guide and here we are ready to re-embark on the Pascha. Je suis un peu triste. Car c’est aussi ma dernière journée dans l’archipel de Komodo…
Mais j’ai encore quelques trucs à vous montrer. Car les bébêtes avec des dents ne sont pas que terrestres, dans le coin : il y en a plein sous l’eau aussi. (Indiana Jones, sors de ce corps !)
See you in the next article with ... komodo sharks !
😉