Polynésie : Maupiti + Rangiroa + Moorea - octobre 2012
Parmi les îles que je rêve d’explorer quand je retournerai en Polynésie, il y a Rurutu, dans les Australes. De préférence entre juillet et octobre, pendant la saison des baleines à bosse.
Ma première baleine
C’est dans les eaux de Maupiti, en octobre 2012, que j’ai rencontré ma première baleine. Côté océan, après une plongée.
Je n’en suis toujours pas remise. Parce que c’est à la fois spectaculaire et émouvant, de voir surgir de l’eau, tout près du bateau, l’énorme dos gris et ruisselant de cette gentille géante des mers et de l’entendre, tout à coup, laisser échapper un soupir…

Je me rappelle avoir été bouleversée par ce souffle, cette expiration. D’avoir été envahie par un étrange sentiment d’empathie, face à ce gigantesque mammifère marin, qui, tout comme moi, a besoin de revenir à la surface pour respirer…
Rurutu, dans les Australes
Depuis, je rêve de croiser à nouveau la route des baleines. Quand je retournerai en Polynésie, je mettrai certainement le cap sur l’archipel des Australes, au sud de Tahiti, pour faire étape à Rurutu – à prononcer avec le doux R roulé des Polynésiens.

L’île est connue pour être très fréquentée par les baleines à bosse, qui reviennent s’accoupler et mettre bas chaque année.
Remontant des eaux glacées du Grand Sud antarctique, elles arrivent habituellement à Rurutu en juillet après un périple de plus de 4 000 kilomètres. Elles repartent généralement fin octobre, quand les baleineaux ont assez de force pour entreprendre la migration.

Sanctuaire des cétacés
La Polynésie, où un moratoire protège les baleines de la chasse depuis 1986, a été décrétée sanctuaire des mammifères marins en mai 2002. L’observation des cétacés y est réglementée et nécessite une autorisation.

Il n’est ainsi pas permis de faire de la plongée bouteille à proximité des baleines, car les bulles les dérangent et risqueraient de les faire fuir. En revanche, il est possible de sortir en mer avec une structure agréée, pour les observer depuis un bateau, et parfois aussi dans l’eau, mais seulement en palmes-masque-tuba. J’avoue, j’aimerais aussi beaucoup les entendre chanter… Un jour je réaliserai ce rêve !