Indonésie : Alor + Raja Ampat - juillet 2012
Faire des photos sous l’eau, j’adore. Mais palmer, beaucoup moins. Je m’en suis bien rendu compte en plongeant à Alor, en Indonésie.
Plongées sportives
Plus d’un mois a passé, déjà, depuis mon séjour à Alor, en juillet 2012. Un voyage lointain, aux confins de l’Indonésie, consacré à ce j’aime par-dessus tout : plonger et faire de la photo sous l’eau.
Depuis mon retour, je continue, jour après jour, de trier mes images sous-marines ramenées de cet archipel perdu – plus d’un millier de photos !
Sur l’écran de mon ordinateur, je redécouvre la beauté des récifs, pleins d’énormes éponges-barriques, de tables de corail, de gorgones colorées… Et je me remémore mes plongées là-bas. Des plongées parfois “sportives”, comme on dit.
Eh oui, il a fallu palmer… 😆

Stratégie du moindre effort
Je savais, avant de partir, qu’il y avait des courants forts à Alor. Ayant déjà tâté ceux de Nusa Penida / Lembongan, de Komodo ou de Raja Ampat, je commence à avoir une petite expérience de ce type de plongées.
Mais je connais mes limites physiques et je suis aussi un peu encombrée sous l’eau par le volumineux caisson de mon 7D. La photographie subaquatique implique une stratégie du moindre effort. Les plongées dérivantes, où il suffit de se laisser porter par le courant, sans avoir besoin de lutter, me vont bien. Les plongées où l’on se fixe au crochet sur le récif dans le courant, pour admirer le spectacle sans s’épuiser, me vont très bien aussi. En revanche, palmer à contre-courant, ou bien suivre un groupe qui avance trop vite à mon goût, à grands coups de palmes énergiques, c’est beaucoup moins mon truc.
Je l’admets volontiers : je suis aquatique, mais pas sportive. Je suis une plongeuse contemplative (comprendre : lente). Je suis économe de mes mouvements, je cherche à faire durer l’air le plus longtemps possible…

Safety first
Du coup, les plongées plutôt “sportives” d’Alor ne cadrent pas toujours avec mon habituelle stratégie du moindre effort, il faut bien l’avouer…
😁
Je me retrouve souvent à la traîne de la palanquée, à cause de ma manie de prendre des photos en route (au lieu de palmer à fond comme mes petits camarades). Ensuite, je suis totalement incapable, physiquement, de rattraper les autres… (Comment ça, les photographes sont des boulets ? 😈 )
Résultat, s’il faut revenir contre le courant en fin de plongée, je n’essaye même plus, sachant que je risque d’aller droit à l’essoufflement. Pas la peine. Autant se rejoindre à la surface, plutôt. Safety first, hein.
Dans ces cas-là, je préfère laisser mes petits camarades non-photographes continuer de palmer furieusement (après tout, s’ils aiment ça) et moi, je remonte à faible profondeur, un peu au-dessus d’eux, histoire d’achever ma plonger peinarde, de faire encore quelques images plus près de la surface, où il y a plus de lumière, et dégazer tranquillement sans risquer d’épuiser mon air. Un signe à Gilles ou Jenny d’Alor Divers – toujours vigilants – suffit.
Palmer ou photographier ? J’ai choisi !!!
Les photos
Ceci dit, je ne regrette pas du tout ces quelques plongées “sportives” à Alor. Ni d’avoir souvent traîné derrière la palanquée pour les photos. Ça en valait la peine ! Les fonds d’Alor sont magnifiques, poissonneux, colorés…
La preuve avec la suite des photos ci-dessous. Cliquez sur les vignettes pour les voir en grand format.
👌