Borneo [Malaysia and Indonesia] - July 2009
Dear English-speaking readers, this page is an automatic translation made from a post originally written in French. My apologies for any strange sentences and funny mistakes that may have been generated during the process. If you are reading French, click on the French flag below to access the original and correct text:
C’est une île déserte. Dans son collier de mangrove, elle retient l’eau jade d’un lac immense, rempli de méduses… qui ne piquent pas ! Petite balade en vidéo et en photos à Kakaban…
Welcome to Kakaban
Il n’existe que de rares endroits au monde comme celui-là. L’île aux méduses la plus connue est celle de Palau, en Micronésie. On en trouve d’autres dans l’archipel de Raja Ampat, en Papouasie occidentale, en Indonésie, moins accessibles.
And then there's Kakaban, also in Indonesia, on the east coast of Borneo. I'll take you there!
Le lac de Kakaban est légèrement au-dessus du niveau de la mer et sa profondeur est d’environ 17 mètres.
Un mouvement de la croûte terrestre aurait surélevé l’île, il y a plus de 10 000 ans, emprisonnant des méduses, des algues et diverses autres petites créatures marines. Se retrouvant sans prédateurs, les méduses ont ainsi perdu, au fil du temps, leur pouvoir urticant.
Videos: swimming with jellyfish
C’est une chose de le savoir, que les méduses ne piquent pas. C’en est une autre de se glisser dans cette eau chaude, verdâtre et saumâtre, et de vérifier par soi-même que les fameuses méduses sont bien inoffensives…
Plongez dans l’ambiance, avec la vidéo ci-dessous :
UPDATE. I returned to Kakaban in 2013, quatre ans après la petite expédition dont je vous parle ici, lors d’un new trip to Borneo. L’île de Kakaban est beaucoup plus fréquentée qu’avant. Désormais, il est interdit de porter des palmes, pour ne pas blesser les méduses. Mieux vaut aussi ne pas toucher les méduses comme nous le faisions… Certes, elles ne piquent pas, mais c’est nous qui risquons de leur nuire à force, si tous les visiteurs qui défilent en nombre désormais s’amusent à faire pareil… C’est un écosystème fragile et le nombre exponentiel de touristes à venir se baigner dans le lac risque de le fragiliser encore plus. Bref, je n’aurais pas dû faire ni filmer ni montrer ce geste. Mea culpa. J’ai refait une petite vidéo en 2013 (avec mon reflex acquis en 2010, the Canon Eos 7D, dont le rendu est de bien meilleure qualité qu’avec mon petit compact) et réalisé montage un peu similaire, pour le clin d’œil avec ma première excursion. Je vous laisse le découvrir ci-dessous :
Below are the links to my new posts for 2013 on Kakaban :
C’est tout de même un drôle de truc, que de s’immerger dans cette soupe de méduses… Passée l’apréhension première, où l’on ne se risque qu’à effleurer du bout du doigt ces drôles de méduses, on ose finalement approcher son visage, pour les regarder de plus près.
Plus on s’éloigne du ponton, plus il y en a. C’est hallucinant!
It looks like small translucent hearts beating, mini-planets immersed in a cosmic soup.
Indifferent to our presence and our clumsy splashes, they are running in all directions, swimming obstinately, most often sideways or upside down. Because of the sun, the heat? Mystery.
En tout cas, mon caisson sous-marin supporte mal l’ardeur des rayons dans l’eau glauque. Après quelques images, l’intérieur se couvre de buée.
Je dois arrêter les images et me contente alors de profiter du spectacle avec mes yeux, ce qui n’est pas plus mal…
Access to the lake
L’accès au lac lui-même est relativement facile, contrairement à ce que m’avaient fait craindre les récits de ceux qui m’ont précédée ici, il y a quelques années, comme Yann and Marie Ange.
L’endroit a sûrement été aménagé depuis. Il y a désormais une longue passerelle en bois qui traverse le petit bout de jungle et de mangrove séparant la mer du lac. En cinq minutes, on y est !
La partie la plus délicate du trajet est en fait pour rallier l’île à partir du bateau, ou en revenir. Nous étions un petit groupe de huit, pas tous équipés de botillons ni de sandales permettant de marcher sans se couper sur la grève de corail mort.
Becky, la jeune Anglaise, n’avait que des tongs et ses palmes chaussantes (que l’on enfile pieds nus). Mais sa chance est d’avoir un vrai gentleman pour petit ami: Paul l’a portée sur son dos pour traverser la dangereuse grève!
Nous sommes arrivés à marée très basse, et même en étant convenablement chaussé, ce n’est pas évident d’avancer dans l’eau peu profonde, en essayant de ne pas abîmer les branches de corail vivant, sans trébucher sur les débris morts qui roulent sous la semelle.
Fortunately, no sore to regret this time ... And this strange and fascinating lake deserves some effort. With the mantas of Sangalaki, c’était l’autre “curiosité” du coin que je tenais absolument à voir.
Pourtant, comme j’arrivais en fin de séjour, et que j’avais été obligée de passer deux jours au sec à Derawan, à cause de ma stingray sting, il s’en est fallu de peu que je rate Kakaban… Nous avions prévu d’y aller la veille, en fait. Mais un gros orage, avec pluie battante et mer houleuse, nous a contraints à ajourner notre petite expédition.
J’ai guetté l’aube suivante avec anxiété… Heureusement, le ciel est resté au beau fixe! Et nous avons pu embarquer comme prévu, dans un vieux rafiot de bois au moteur poussif.
Après la pause déjeuner sur le ponton et l’étonnante visite aux méduses, nous sommes retournés au bateau, pour notre deuxième plongée du jour sur le récif de Kakaban… Mais je reviendrai vous raconter en détail mes plongées dans l’archipel de Derawan, d’ici quelques jours.
😎