Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm : les racines et la pierre

#Cambodge #Angkor

  Cambodge et Thaïlande - février 2011

Au Ta Prohm, les racines des arbres enlacent la pierre. J’adore ce temple d’Angkor, où l’on peut presque se prendre pour un explorateur, découvrant de mystérieuses ruines enfouies dans la jungle…

Quand le végétal épouse le minéral

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.
Ta Prohm. (Angkor, Siem Reap, Cambodge, février 2011)

Ici, le végétal épouse le minéral. Ils sont devenus complètement inséparables.

Au fil des siècles, les racines des fromagers et des figuiers ont pris possession des lieux, étranglant les portes et les galeries en ruine, s’insinuant dans tous les interstices, imitant les formes du temple. Les racines semblent avoir “coulé” le long des murailles de pierre.

Les arbres ont parfois détruit, parfois soutenu les murs. Un lent et spectaculaire combat entre nature et architecture… Les murs à demi écroulés et les troncs géants créent une ambiance unique, magique, un peu fantastique.

Le résultat est de toute beauté.

Ta Phrom, parmi tous les temples à visiter à Angkor, est à mes yeux le plus émouvant, le plus esthétique, le plus fascinant.

C’est ma troisième visite, à plusieurs années d’intervalle, et chaque fois, je me fais la même réflexion : c’est vraiment mon préféré. J’ai toujours aimé jouer à Indiana Jones… 😁

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Conservé en l’état pour le “pittoresque”

Quand le Ta Prohm a été redécouvert, au début du XXe siècle, les archéologues de l’École française d’Extrême-Orient qui travaillaient sur le site d’Angkor ont décidé de laisser ce temple en l’état, comme “concession au goût général pour le pittoresque”.

Même si le temple n’a pas été restauré comme la plupart des autres monuments d’Angkor, il a réclamé du boulot : il a fallu stabiliser les ruines pour les rendre accessibles aux visiteurs, tout en maintenant cet “état de négligence apparente”.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Un “pittoresque” trop aménagé ?

Mais, mais… J’avoue : j’ai été un peu déçue, par rapport au souvenir que j’avais gardé de mes précédentes visites, en 2001 et en 2003. Parce qu’on ne se balade plus comme on veut, au Ta Prohm.

Des passerelles en bois, des barrières et des cordons de sécurité ont été disposés un peu partout sur le site. Des tas de passages sont désormais interdits d’accès. Il y aussi un itinéraire fléché pour la visite, avec petits panneaux indicateurs.

Et, comment dire… Ça casse un peu l’ambiance « explorateur » que j’aimais tant.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Le temple reste envoûtant tout de même, aux premières heures de la matinée, quand les visiteurs sont encore rares.

La lumière et la chaleur montent peu à peu…

Les envahisseurs déboulent au Ta Prohm

Alors, après une première exploration, on veut retourner admirer la grosse racine de la galerie, la porte enlacée par le figuier… et là, c’est le drame.

C’est l’heure des envahisseurs !  😱

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Ta Prohm. Angkor, Siem Reap, Cambodge. Février 2011.

Mince, alors.

J’aurais dû me douter que tous ces jolies plateformes en bois, qui vous évitent de trébucher sur les pierres écroulées, n’avaient pas été installées juste pour moi…

🙄

  Cambodge et Thaïlande - février 2011

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