Egypt: Hamata - Red Sea - November 2011
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J’étais dans le sud de l’Égypte, en novembre 2011, pour to dive in the Red Sea. Sensation étrange d’être au milieu de nulle part. Sans autre repère qu’un ruban d’asphalte entre la mer et le désert.
Between sea and desert
To the left is the sea. To the right is the Egyptian desert. In our back, Marsa Alam. Right in front, Hamata. Our goal.

Hamata, là où se trouve l’hôtel qui doit accueillir notre petit groupe de plongeurs-photographes. Là où est amarré le bateau qui nous transportera d’un récif de corail à un autre.
J’ai regardé une Google Map avant de venir. Un peu plus loin, au sud d’Hamata, il y a un port qui porte le beau nom de Berenice. Tout au bout de la route, encore plus loin, il y a le Soudan.
Nous avons atterri à Marsa Alam. Le trajet en minibus depuis l’aéroport jusqu’à notre hôtel dure une bonne paire d’heures.
D’en haut, déjà, par le hublot de l’avion, la vue me semblait étrange. Pas d’arbre, pas de champs, pas de verdure. Juste l’azur étincelant de l’eau et l’ocre sec de la terre. Çà et là, des complexes hôteliers. Plantés au milieu de nulle part.

Ghost hotels
Drôle d’endroit, tout de même, pour venir passer des vacances. Habituée aux pays tropicaux humides d’Asie du Sud-Est balayés par les moussons, où la végétation exubérante vire facilement à la jungle, où les zones agricoles sont inondées pour la culture du riz, je ne me fais pas à cette caillasse inhospitalière qui s’étire à n’en plus finir sur ma droite.
Des gens vivent ici pourtant. Notre minibus traverse quelques bourgs. Une poignée d’habitations, une mosquée, un panneau, un alignement de palmiers dépenaillés le long de la route.


The most curious is the huge abandoned concrete buildings scattered at regular intervals along the coast. Huge unfinished hotel projects.
These remains of real estate are a little gloomy. Foolish, absurd.


Divers and kite surfers
Notre minibus avale les kilomètres. Au loin, dans le bleu intense du ciel, un amas scintillant de cerfs-volants accroche soudain l’œil.
Spectacle d’abord incongru, incompréhensible. En fait, ce sont des kite-surfeurs. Outre les plongeurs, une autre tribu touristique sévit dans les parages : les amateurs de vent et de glisse.

Nous les croiserons à l’hôtel. Nos deux tribus n’ont pas d’atomes crochus et ne se parleront guère. Comme nous, les kite-surfeurs ont été transportés au milieu de nulle part pour s’adonner exclusivement à leur passion. Une parenthèse hors du monde et hors du temps. Avec à gauche la mer, à droite le désert.

A parenthesis out of the world and out of time
En digne représentante de ma tribu, j’ai certes adoré ce séjour égyptien consacré à la photo subaquatique (lire : Plongées d’ambiance en Mer Rouge, The color of the coral, Dance with dolphins). Mais de l’Égypte et du désert du Sud, de ses habitants, je n’aurai rien vu.
Je n’ai eu de contacts qu’avec le personnel de l’hôtel ou du bateau de plongée. Que des hommes. Tous adorables et aux petits soins. Mais ça fait bizarre de ne croiser aucune femme.

There were also a few kids watching every day our descent from the boat, trying to sell us trinkets.
Depuis que je suis rentrée, je songe souvent à ces hôtels-fantômes un peu sinistres, abandonnés, qui ne verront débarquer aucune tribu touristique. À cette ligne d’asphalte qui épouse le contour de la Mer Rouge et qui mène au Soudan.
C’était une destination de vacances inédite pour moi. Mais je ne la recommanderais qu’aux plongeurs et aux kite-surfeurs. On est vraiment au milieu de nulle part, coincé entre la Mer Rouge et les cailloux du désert.


Beaucoup de plongeurs ne jurent que par l’Égypte, pour la plongée. Il est vrai que la destination est moins lointaine que mes mers favorites de la zone Indo-Pacifique. Mais pour ma part, je trouve ce genre d’atmosphère désertique un peu triste. J’ai du mal avec le sable et la caillasse, sans doute, habituée que je suis à la verdure tropicale. Mais aussi avec l’absence de vie alentour, le peu d’échanges possibles avec la population du fait de l’isolement des hôtels et puis le fait de n’avoir affaire qu’à un personnel exclusivement masculin…
Bref. Je suis contente d’être venue, d’avoir un peu découvert les fonds sous-marins du coin, mais je ne sais pas si je me laisserai à nouveau tenter par un voyage-plongée en Mer Rouge.
😎