Tout au bout de Long Beach, un bungalow isolé sous les cocotiers. (Perhentian Kecil. Malaisie, juillet 2006)
Tout au bout de Long Beach, un bungalow isolé sous les cocotiers. (Perhentian Kecil. Malaisie, juillet 2006)

Deux plages, des varans et quelques bières

  Malaisie : péninsule et Bornéo - juillet 2006

Me voici à Perhentian Kecil, dans le sud de Malaisie péninsulaire. J’explore l’île, plutôt très touristique, mais très sympathique…

Installation sur la plage

Aux Matahari Chalets, on me donne malheureusement le bungalow situé juste à côté du restaurant. Ce qui signifie télé tonitruante du matin au soir en plus d’être constamment sous les yeux des clients qui vont et viennent… Le gars qui distribue les chalets m’en promet un autre pour le lendemain, des clients sont sur le départ. Bon.

Le jardin où sont disséminés les bungalows en bois est joli, bien entretenu, l’accueil charmant. Tout le personnel sait dire quelques mots de francais : bonjour, ça va, bonne journée, au revoir, à bientôt, etc. De facon générale, les Malais qui tiennent boutique sur l’île parlent parfaitement anglais.

Tout au bout de Long Beach, un bungalow isolé sous les cocotiers. (Perhentian Kecil. Malaisie, juillet 2006)
Tout au bout de Long Beach, un bungalow isolé sous les cocotiers. (Perhentian Kecil. Malaisie, juillet 2006)

Je me suis inscrite pour les plongées du lendemain chez Coral Sky Divers et une fois mon sac posé, je décide de profiter de l’après-midi pour explorer un peu l’île. C’est facile, c’est tout petit.

Deux plages et un bout de jungle

Il y a en fait deux plages principales, Long Beach et Coral Bay, séparées par un bout de jungle que l’on peut traverser en une dizaine de minutes par un petit sentier. Les autres plages et criques, isolées, sont inaccessibles par la terre. Il faut prendre les bateaux taxis.

Ma première impression est un peu mitigée : certes, les deux plages sont très jolies, mais c’est tellement minuscule, ce petit bout d’île, que j’ai un peu peur de m’y sentir coincée et de tourner en rond, à la longue. En fait, je m’en apercevrai plus tard, ce sera tout le contraire : comme je vais plonger tous les jours, faire de nouvelles rencontres au fur et à mesure des plongées, je ne vais pas du tout voir le temps passer.

En revenant de Coral Bay par le petit chemin junglesque, rebaptisé par moi “le chemin des moustiques féroces”, je tombe sur… mes Norvégiens, Uhle et Teresa ! Ils se sont arrêtés dans la touffeur grésillante des arbres, qui bruissent de mille sons étranges émis par les insectes, pour tenter de prendre en photo un varan, qui s’est planqué sous un buisson.

Ça m’amuse, car je viens de faire exactement la même chose, près de la plage. Ces espèces de gros lézards préhistoriques sont très familiers, ici. Ils rôdent près des habitations, sur la plage, dans les jardins, farfouillent dans les poubelles… Mais dès qu’on tente de les approcher, ils filent à toute vitesse. Pas facile de les prendre en photo !

Un petit varan s'enfuit à mon approche. (Perhentian Kecil, Malaisie, juillet 2006)
Un petit varan s’enfuit à mon approche. (Perhentian Kecil, Malaisie, juillet 2006)

Nous décidons de dîner ensemble le soir, et nous passons une bien agréable soirée à l’un des restos de la plage, à écluser des Tiger : c’est la toute première fois que je réussis à boire une bière en Malaisie. Seuls les non-musulmans obtiennent la licence qui les autorise à vendre de l’alcool. Et ce n’est pas toujours facile de trouver le bar ou le resto qui en sert.

Sur cette plage gavée de jeunes touristes anglo-saxons venus faire la fête, il y a de la bière partout, évidemment. Beaucoup de touristes asiatiques également : Malais, Singapouriens, Japonais, Chinois…

  Malaisie : péninsule et Bornéo - juillet 2006

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