Philippines : Visayas - février 2008
Une dernière photo, aujourd’hui, de la plage de sable noir de Dauin. On aperçoit, tout au fond, l’île d’Apo. Le soleil est enfin de retour… le jour de mon départ, évidemment!
Frileuse, moi ?

La classe subaquatique. (Dauin, Negros, Philippines, février 2008)
Nos guides chez Sea Explorers sont les rois du style subaquatique. (Dauin, Negros, Philippines, février 2008)
Le temps gris a persisté tout le temps de mon séjour à Dauin. Ce n’est pas très gênant pour les plongées, mais tout de même, un petit rayon de soleil est toujours le bienvenu pour se réchauffer quand on sort de l’eau.
Elle a beau être a 27°C, comme d’habitude je suis un peu transie au retour à la surface, malgré ma superposition lycra + combi + shorty.
Je ne suis pas la seule à jouer les pelures d’oignon. Nos guides et les clients qui ont leur propre combi font de même. Les plus frileux et les plus fragiles des oreilles se coiffent même de cagoules, foulards et autres bandeaux protecteurs.
Plongées à Dauin et Apo Island
Les plongées ici sont les plus spectaculaires de toutes celles que j’ai faites durant ce séjour philippin. Le coin grouille de vie. Il y a de la poiscaille à profusion et une variété de sites qui permet d’alterner plongée muck (sur sable), plongée dérivante, tombants, récifs… Un vrai festival.




Je ne suis pas restée assez longtemps pour explorer tous les sites. Mais j’ai la ferme intention de revenir. Peut-être l’année prochaine ? Mais de préférence en mars ou avril, histoire d’être quasi sûre d’avoir constamment du beau temps…
Parmi les plongées à faire absolument : celles d’Apo Island. C’est bien simple, la première fois, on ne sait pas où donner de la tête, tellement les sites d’Apo sont riches en poissons et coraux.
Attention tout de même, sur les sites situés à l’est de l’île, comme Cogon, il y a des courants à décorner les nudibranches… Mais la sensation est assez grisante, surtout quand on est environné de bancs de carangues, de mérous énormes et que surgit soudain un perroquet à bosse sacrément balèze.
Dur de prendre des photos à cet endroit-là, avec le courant. Si on apercoit un beau nudi, pas sûr que le reste de la palanquée s’arrête aussi et patiente le temps de la mise au point… Mais il y a d’autres sites plus protégés du courant autour d’Apo, côté ouest, et là, on a le temps de se poser pour s’extasier devant quelques bestioles sympathiques et leur tirer le portrait.


Le centre Sea Explorers avec lequel j’ai plongé est très bien organisé et équipé en grosses bancas (les bateaux traditionnels à balanciers) puissantes, qui tiennent la houle et permettent de gagner rapidement les différents sites.
On décide de ses plongées plus ou moins au jour le jour. Mes préférées parmi celles que j’ai faites : Apo Island, donc, The Pier et Masaplod.
Des nudibranches partout
Mon appareil compact étant plus adapté pour photographier le “petit” que pour les images d’ambiance, je m’en suis donné à cœur joie avec les nudibranches… C’est bien simple, il y en a partout ! Pour ceux qui, comme moi, raffolent de ces petites limaces de mer, Dauin c’est le paradis !






Le staff et les guides sont aux petits soins. Il y a beaucoup de plongeurs photographes parmi la clientèle, essentiellement germanophone, tant au resort Pura Vida, affilié à Sea Explorers, qu’à l’El Dorado voisin.
Mais je déniche quand même quelques Francais et je m’entends bien avec Frédérique et Thomas, un couple de Colmar très sympa, avec qui je fais la causette le soir, en compagnie d’Hervé, autour de San Miguel. On se plonge dans les bouquins d’identification des nudibranches, on se raconte des histoires de plongeurs…