Philippines: Visayas - February 2008
Dear English-speaking readers, this page is an automatic translation made from a post originally written in French. My apologies for any strange sentences and funny mistakes that may have been generated during the process. If you are reading French, click on the French flag below to access the original and correct text:
Je suis sous le charme de l’île de Siquijor, aux Philippines… Je continue de la découvrir, un peu au hasard, au gré de mes balades après les plongées.
L’ange de Lazi
J’ai refait une petite excursion à scooter avant-hier, après une plongée du matin avortée : fuite dans ma jauge d’air… Rien de grave, un joint à changer. Mais du coup, je suis restée sur le bateau. Frustrant.
After my ride along the East Coast jusqu’à Salagdoong Beach et le bourg de Maria il y a quelques jours, j’ai cette fois roulé sur le long de côte Ouest de l’île, jusqu’au village de Lazi all the way south.
In Lazi, there is an immense church built around the middle of the 19th centurye siècle, l’église San Isidro Labrador. Elle est juste en face d’une vaste bâtisse en bois, qui serait le plus ancien couvent des Philippines.


Ce n’est plus un couvent aujourd’hui. Il y a une école au rez-de-chaussée, et un petit musée de bondieuseries à l’étage.
Tout au long de ma visite, je suis accompagnée par la petite Angel, la bien nommée. La mignonne esquisse volontiers un sourire un peu figé pour les appareils photos des visiteurs, sous l’œil attentif de sa maman, la charmante dame qui tient le guichet du musée.
Pour 20 pesos, pas grand-chose à y voir : des statues défraîchies, des objets de culte, de vieilles photos noir et blanc. Mais la vaste pièce à l’étage, avec son immense parquet de bois patiné par le temps, ses pans de bois de guingois et la lumière dorée qui filtre par les fenêtres, est pleine d’atmosphère. On y est observé par les différents papes, dont les portraits sont accrochés aux murs…




The cascades of Cambugahay
Quelques kilomètres après Lazi, vers le nord, c’est un autre lieu plein d’atmosphère, serein, apaisant, qui m’attend : Cambugahay, une série de petites cascades, à l’eau claire et fraîche, près desquelles il fait bon se poser.
Comme j’y suis en fin d’après-midi, j’ai le site tout entier pour moi. Il n’y a pas un chat. Juste le ruissellement de l’eau et le vent dans la petite jungle environnante.


Villages and rice fields of Siquijor
I decide not to take the “highway” circulaire et de rentrer par l’intérieur de l’île. Route facile, entrecoupée de quelques passages pas asphaltés, au milieu de petites montagnes. Rizières, villages, bouts de jungle.
L’accueil dans les villages est chaleureux. Le fameux raised eyebrows and the “Hello ! Hi !” I continue to shoelace every time I meet people. I greet each other with dignity, perched on my motorcycle, hair in the wind.
Je m’arrête de temps en temps pour une dernière photo. Lors d’une ultime halte, un vieux monsieur surgit d’une rizière, son chapeau de paille de paysan sur la tête et me fait un brin de causette dans un anglais excellent.

Je suis de retour à “ma” plage, Sandugan Beach, un peu en retard pour le coucher de soleil. Dommage. Mais je me rattraperai le lendemain… J’adore vraiment cette plage. On s’y sent loin de tout.
Comme c’est un peu isolé, il faut commander à l’avance son dîner du soir au resto ou bien choper de bon matin les pêcheurs qui viennent proposer leur poissons frais. Et les coupures d’électricité sont fréquentes. Mais ça ajoute au charme de l’endroit…
Diving with Kiwi Dive Resort
Avantage, le centre de plongée Kiwi Dive Resort est à deux pas de mon bungalow… Enfin, “centre” est un bien grand mot pour le compresseur, les deux bacs de rinçage et la petite pièce attenante au bar, où l’on entrepose bouteilles et matériel. Il n’y a qu’un seul guide, un Philippin, Neal, très sympa et très compétent.




But we have to take into account the hazards of our isolated situation: a compressor failure, the banca mal amarrée qui reste échouée sur un banc de sable à marée basse, ou bien le gasoil qui arrive un peu tard peuvent compromettre l’heure de la plongée voire la plongée elle-même…
Ce n’est pas bien grave. On plonge plus tard ou le lendemain ! Ambiance tranquille, loin des “bubbles factories” ou usines à bulles, comme on surnomme les gros centres de plongée… Je suis chaque fois avec mon voisin de bungalow maldivien Shareef comme seul autre plongeur depuis deux-trois jours, c’est parfait, vu qu’il est lui-même instructeur et a l’habitude de guider des palanquées sous l’eau.
Dans l’ensemble, les récifs ne sont pas aussi spectaculaires qu’à Leyte, mais on y déniche quand même pas mal de choses intéressantes. Côté “gros”, j’ai aperçu une tortue hier et survolé un banc de barracudas en snorkeling.
Mais c’est le “petit” qui nous occupe le plus : nudibranchs (limaces de mer), rascasses, crevettes d’anémones et toute la faune tropicale habituelle dans les récifs coralliens. Parmi les jolies surprises du jour: un crabe orang-outan dans son corail-bulle, ainsi que, par deux fois, des serpents noirs tachetés de bandes blanches…




Les jours filent et je perds un peu la notion du temps. Je commence à faire figure “d’ancienne” sur ma plage, avec mes amis Marika et Shareef, au gré des départs et arrivées des autres touristes. On se moque ensemble de ceux qu’on n’aime pas (pour l’instant, une Finnoise qui se plaint des moustiques et une Chinoise sans-gêne qui nage avec l’indispensable gilet de sauvetage orange, ont été nos cibles favorites).
Je me sens si bien à Siquijor, que j’ai décidé d’y rester jusqu’à la fin de la semaine. D’autant que ce week-end est celui du Nouvel An chinois. Si je décide de bouger ces jours-ci, il y a fort à parier que tous les hôtels, guesthouses, cottages et resorts seront accaparés par les touristes taïwanais ou hongkongais…
Ah oui, vraiment, il fait bon vivre sur cette île à l’écart des foules.