Paris-Beijing by the Trans-Siberian. Agnes and Pierre Rosenstiehl. Gallimard, 1981.

Paris-Beijing by the Trans-Siberian

  Between Two Journeys

Dear English-speaking readers, this page is an automatic translation made from a post originally written in French. My apologies for any strange sentences and funny mistakes that may have been generated during the process. If you are reading French, click on the French flag below to access the original and correct text: 

Les livres qui font voyager, j’adore. Je viens de retrouver un album illustré qui faisait partie de mes livres préférés quand j’étais enfant : Paris-Beijing by the Trans-Siberian.

Les auteurs sont Agnès Rosenstiehl (la dessinatrice de l’espiègle Mimi Cracra) and her husband Pierre, at Gallimard. An out of print edition from 1981!

Paris-Beijing by the Trans-Siberian. Agnes and Pierre Rosenstiehl. Gallimard, 1981.

Je me replonge dedans avec délice. Et comprends mieux, avec mon regard d’adulte, pourquoi ce bouquin exerçait une telle fascination sur mon esprit de petite fille rêveuse. C’est un vrai récit de voyage, fourmillant de rencontres, de détails, d’anecdotes, un récit bourré d’humour, illustré par de petites cases de BD mettant en scène le périple des deux jeunes voyageurs, Marco et Pierrot. Ça démarre comme ça :

The Nord-Express
Feu ! On est partis pour 10 834 kilomètres. Paris-Pékin, c’est simple : juste un changement de train à Moscou. De la gare du Nord, tous les jours à 17 h 13, quai 3, le Nord-Express part éparpiller ses wagons un peu partout en Europe du Nord, à Münster, Brême, Cologne, Hambourg, Copenhage…
We embark in a very remarkable wagon: Russian, with Russian insignia, the only wagon for Moscow! The wagon conductor asks you in Russian for your passports and tickets. And "Niet, niet! ", no visitors in the Russian wagon of the North Station.

--Je n’ai encore jamais pris le Transsibérien. Mais rallier l’Asie sans prendre l’avion, par voie terrestre, est un vieux rêve que je compte bien réaliser un jour.

I remembered this book thanks to a message posted a few days ago on Facebook by my fellow Quebecois Marie-Julie Gagnon His little daughter asked him for his Dora suitcase, to "play traveling at home, Mommy! »

So I saw myself "playing the Trans-Siberian Railway" in my train compartment. homemadewith my favourite book on my knees, absorbed in the contemplation of the imaginary landscapes that were scrolling through the imaginary window, seriously preparing myself for the announced stops: Moscow, Olan-Bator, Beijing... And then there was this incredible ascent of the time zones at the slow pace of the train.

Je me suis alors lancée dans une recherche sur Internet, pour retrouver « mon » livre, évidemment épuisé. J’ai fini par le dénicher sur le site de livres d’occasion Abebooks. C’était la première fois que je commandais en ligne chez eux. Super rapide et efficace. Aussitôt commandé, aussitôt reçu ! Et le bouquin est en bon état, comme ils l’indiquaient.

Paris-Beijing by the Trans-Siberian

--C’est dans ce livre, aussi, que j’ai appris comment manier les baguettes chinoises… et je continue, aujourd’hui, à donner ce conseil, très judicieux, à ceux qui ont du mal à s’y faire : « Ça se tient comme deux crayons ! »

Pour ceux qui, comme moi, adorent voyager virtuellement grâce à Internet, sachez qu’on peut prendre le Transsibérien sans quitter son salon : sur Google.ru/transsib (projet associant les Chemins de fer russes et Google), il y a des vidéos et des cartes interactives, pour accomplir le trajet, étape par étape, de Moscou à Vladivostok. Il faut cliquer sur les noms dans le bloc situé en bas à droite pour passer d’une vidéo à l’autre.

Enfin, parce que le voyage peut aussi être immobile, nourri de lectures et de rêves, je me fends ici d’un hommage au poète Baudelaire, toujours inspirant…

Pour l’enfant amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah! How big the world is by the light of the lamps!
[…]
But the real travelers are those who leave
to leave; light hearts, like balloons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
And, without knowing why, always say: Come on!
[…]
Baudelaire - The trip

😉

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