Faites-vous partie des Occidentaux qui savent s’accroupir à l’asiatique? Ceux qui sont déjà allés en Asie savent de quoi je parle… La plupart des étrangers n’arrivent pas à s’asseoir sur les talons sans perdre l’équilibre!
Vidéo : How to do the Asian Squat
Je viens de redécouvrir cette vidéo: How to do the Asian Squat (Comment s’accroupir à l’asiatique). Un petit film parodique très marrant qui compare les deux façons de se mettre à croupetons.
La vidéo est signée d’un auteur Américain d’origine asiatique, Daniel Hsia. Certains d’entre vous la connaissent peut-être déjà, car ça fait longtemps qu’elle tourne : elle date de 2002 ! Je suis retombée dessus, en faisant le ménage dans mes favoris.
Une position confortable
En Asie, on s’accroupit volontiers. Parfois juste pour casser la croûte, taper la causette ou regarder le spectacle de la rue. Les gens s’assoient sur les talons, sans poser les fesses par terre, bien campés sur les pieds posés à plat.
C’est confortable et stable, pas fatiguant à tenir, contrairement à la position que prennent la plupart des Occidentaux, qui eux, se perchent sur les orteils.


Ci-dessous, quelques scènes de la vie quotidienne, ramenées de mon voyage au Vietnam en 2001.
Mai Chau, Vietnam (2001).
Hoi An, Vietnam (2001).
Hoi An, Vietnam (2001).
Hanoï, Vietnam (2001).
Mai Chau, Vietnam (2001).
Mai Chau, Vietnam (2001).
Petite anecdote
Pour ma part, je maîtrise l’asian squat. C’est une posture que j’adopte facilement et naturellement, non seulement quand je suis en Asie, à la mode locale, mais aussi dans ma vie quotidienne en France…
Un jour, à Rennes, alors que j’étais accroupie ainsi, à bavarder dehors dans la rue avec des collègues à la pause, une vieille dame s’est tout à coup plantée devant moi sur le trottoir. Sans dire bonjour ni rien, un peu agressive, elle me demande si j’ai des origines vietnamiennes. Je lui réponds que non, mais elle insiste, décrétant que je me tiens comme les Vietnamiens et que j’ai sûrement vécu au Vietnam.
Pas vraiment, lui dis-je. Je suis allée au Vietnam plusieurs fois, mais juste en vacances. J’ai fait de nombreux voyages en Asie du Sud-Est et j’ai simplement pris cette habitude là-bas. Elle commence alors à me raconter sa vie. Elle a habité à Saïgon, il y a longtemps. Puis elle se met aussi à me tenir des propos que je trouve déplaisants, “réacs” et colonialistes. Agacée, je mets fin à la conversation…
Je ne sais quel souvenir j’ai réveillé ce jour-là chez cette vieille dame, manifestement restée dans sa tête à l’époque de l’Indochine et de la colonisation française… Quant à moi, je reste une inconditionnelle de l’asian squat !
😛