Blotti contre le récif, un serpent "tricot-rayé". (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Blotti contre le récif, un serpent "tricot-rayé". (Sogod Bay, Leyte, Philippines, janvier 2008)

La petite faune sous-marine de Leyte en images

#Philippines

  Philippines : Visayas - février 2008

Faute de requin-baleine, à Sogod Bay (Leyte), je me suis rabattue sur le petit peuple du récif… Et il y a de quoi faire et observer !

Je n’ai pas beaucoup écrit depuis Leyte, par où j’ai commencé mon voyage aux Philippines (février 2008), faute de connexion internet digne de ce nom. Mais me voici maintenant à Siquijor, où j’écris depuis Larena, le port et ville principale de l’île. Il y a là un centre internet relativement “high speed” qui me va me permettre d’envoyer plus de photos. Voici donc quelques images ramenées des récifs de Sogod Bay.

Le règne du “petit”

J’étais donc sur l’île de Leyte, à Lungsodaan près du bourg de Padre Burgos, pour plonger dans la baie de Sogod. Sur place, j’ai opté pour le chouette petit Sogod Bay Scuba Resort (SBSR), créé par deux plongeurs passsionnés, un Anglais et un Australien, installés aux Philippines : Ron Sparkes et Phil McGuire.

Mise à jour. Ron est décédé en 2014, à l’âge de 66 ou 67 ans, comme je l’ai découvert des années plus tard, en visitant la page “Our team” du SBSR.

Mon espoir, à Sogod Bay, c’était de rencontrer les requins-baleines, censés fréquenter la baie en cette saison. Sans doute y étais-je un peu trop tôt, car ils n’étaient pas encore là…

Heureusement, il y avait quantité d’autres bestioles, en abondance, pour me consoler.

Une petite famille de poissons-clowns. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Une petite famille de poissons-clowns. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Blotti contre le récif, un serpent "tricot-rayé". (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Blotti contre le récif, un serpent “tricot-rayé”. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Ce poisson-scorpion me regarde faire des bulles, impassible. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Ce poisson-scorpion me regarde faire des bulles, impassible. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Un antennaire ou "poisson-crapaud" blanc, bien campé sur ses nageoires au milieu du corail. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Un antennaire ou “poisson-crapaud” blanc, bien campé sur ses nageoires au milieu du corail. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Une crinoïde, agrippée à une branche de corail. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Une crinoïde, agrippée à une branche de corail. (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Pas facile de photographier un hippocampe-pygmée... Il n'est pas plus gros que l'ongle de mon petit doigt. (Sogod Bay, Leyte, janvier-février 2008)
Pas facile de photographier un hippocampe-pygmée… Il n’est pas plus gros que l’ongle de mon petit doigt. (Sogod Bay, Leyte, janvier-février 2008)

Côté “petit”, je me suis aussi bien régalée avec les nudibranches, ces petites limaces de mer aux couleurs étonnantes (elles portent leurs branchies nues sur le dos, d’où leur nom).

Ici, les nudibranches sont nombreux, et leur variété est spectaculaire… Je les ai photographiés à n’en plus finir!

Un magnifique nudibranche rose flashy ! (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Un magnifique nudibranche rose flashy ! (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Cornes en avant ! (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Cornes en avant ! (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Encore un autre ! (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)
Encore un autre ! (Sogod Bay, Leyte, Philippines, février 2008)

Les sites de Leyte sont splendides, le corail y est remarquablement préservé. En ce moment, la visibilité n’est pas terrible, ce qui oblige à se concentrer sur le “petit” plus que sur le “gros”. Aux dires de Ron, c’est en été qu’il faut venir, en juillet par exemple, pour espérer avoir une visi de 20-30 mètres. Mais à cette période-là, pas de requins-baleines à passer…

Toute la faune tropicale habituelle est là, en abondance. Max Climates, le house-reef (le “récif de la maison”, c’est-à-dire la partie du récif juste en face du centre de plongée) est de toute beauté. Le site de Napantao, de l’autre côté de la baie, juste en face, avec deux tombants débordants de vie, est mon préféré, je crois bien (parfois du courant un peu traitre, on nous recommande de faire bien attention, mais le jour où j’y étais, rien du tout).

Les sites de plongées à Sogod Bay. (Leyte, Philippines, février 2008)
Les sites de plongées à Sogod Bay. (Leyte, Philippines, février 2008)

Leyte, côté terrestre

Je ne suis restée que quatre jours à Leyte, et je me dis maintenant que j’aurais peut-être dû prolonger un peu mon séjour. Pour faire quelques plongées de plus et découvrir davantage les environs.

Je n’ai trouvé le temps que de pousser jusqu’à Padre Burgos en tricycle. Je n’ai rien vu du tout de Malitbog, ville située a une quinzaine de kilomètres de là où je me trouvais, où il y a, si j’en crois mon Lonely Planet, l’une des plus anciennes églises du coin, construite avec du corail mort.

Le vent souffle sur la plage de corail mort du Sogod Bay Scuba Resort. (Leyte, Philippines, février 2008)
Le vent souffle sur la plage de corail mort du Sogod Bay Scuba Resort. (Leyte, Philippines, février 2008)
La route de Padre Burgos est trèèès tranquille. (Leyte, Philippines, février 2008)
La route de Padre Burgos est trèèès tranquille. (Leyte, Philippines, février 2008)

Au bout de la plage que le Sogod Bay Scuba Resort partage avec le Peter’s Dive Center (le premier des centres de plongée à avoir ouvert à cet endroit, je crois, en tout cas le plus connu), il y a une poignée de bicoques, moitié bois, moitié tôle, et quelques maisons en dur le long de la route, qui constituent le village de Lungsodaan.

Les gamins rentrent de l’école, cartable au dos, uniforme avec longue jupe à carreaux pour les filles, certains jouent déjà au ballon dans la poussière du chemin. Partout, on trouve des paniers et terrains de basket, visiblement plus pratiqué que le foot, ici. L’influence américaine? Les enfants (les filles surtout, pas intimidées du tout!) sont nombreux a m’aborder, avec la même éternelle phrase, qu’il ont dû tous apprendre en cours: “Hello! What’s your name?”

Je m’applique à répondre en articulant bien. Rien n’y fait. “Corinne” devient systématiquement “Cowine” ou “Coquine”. Ça marche mieux quand je prétends m’appeler “Corrina”, comme dans la chanson…

Bref, accueil charmant partout, dans ce patelin peu fréquenté par les touristes.

  Philippines : Visayas - février 2008

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