Un petit sourire pour mon appareil-photo ? Koh Yao Noi, Thaïlande, février 2009.

Paisibles aventures à Koh Yao Noi

  Thaïlande : îles - février 2009

Voici de nouvelles images de la si paisible petite île de Koh Yao Noi, dans la baie de Phang Nga, en Thaïlande. Ambiance authentique. Rien à voir avec Phuket.

J’écris ce post (3 mars 2009), alors que ce soir je vais justement quitter Koh Yao Noi. Le minibus d’Eden Divers me récupère tout à l’heure à Phuket et je vais passer la nuit sur le bateau de plongée. Demain, premières bulles en mer d’Andaman !

En attendant, voici de nouvelles images de la si paisible petite île de Koh Yao Noi.

Koh Yao Noi : le retour de la revanche de l’appareil-photo

Eh oui, mon appareil-photo défaillant s’est montré coopératif !  🙂

Je reprends espoir. Pourvu que je puisse faire quelques photos sous-marines ! La croisière-plongée dure quatre jours. Vous saurez tout à mon retour, le 7 mars… Quel suspense !

En tout cas, je me félicite vraiment d’avoir choisi Koh Yao Noi pour me requinquer et m’acclimater en douceur.

La plage du Lom'Lae Resort. Koh Yao Noi, Thailande. Février 2009.
Le matin, j'admire le lever du soleil depuis la terrasse de mon bungalow. Koh Yao Noi, Thailande. Février 2009.

Il n’y a pas grand-chose à faire ici, hormis des balades en bateau ou à moto. Voire en kayak et à vélo pour les vrais sportifs ou les vrais courageux (dont je ne suis pas).

Et c’est bien comme ça.

Ma vie “d’aventurière”

Au motif que je voyage souvent seule, dans des pays lointains, sans trop organiser les choses à l’avance, on me dit parfois que je suis une “aventurière”. Mais je vis de bien tranquilles aventures, en vérité.

😆

Petit récapitulatif de mes péripéties de baroudeuse à Koh Yao Noi…

Traversée d’une forêt d’hévéas, aux troncs suintant de latex, par une petite route prise au hasard. Hormis quelques moustiques qui m’ont dévoré les chevilles quand je me suis arrêtée pour examiner les tapis de latex en train de sécher, aucune menace à l’horizon.

Le latex qui suinte de l'écorce de l'hévéa écorché est recueilli dans un petit pot. Koh Yao Noi, Thaïlande. Février 2009.
Sous les hévéas, les tapis de latex sèchent. Koh Yao Noi, Thaïlande. Février 2009.

Je ne me suis même pas perdue. Une route en terre ocre m’a bientôt ramenée sur la route principale, en dur.

Du coup, direction le bourg, pour acheter de l’antimoustique au Seven-Eleven. Ah, ce petit ding-dong inimitable quand on pousse la porte ! J’échappe de peu à la bronchite, vu l’atmosphère réfrigérée qui règne à l’intérieur…

Le bourg de Koh Yao Noi. Thaïlande, février 2009.

Puis halte chez un vendeur de fringues, qui fait aussi cyber-café dans le fond de sa boutique, pour relever les mails et répondre aux commentaires sur le blog.

En sortant, pause obligatoire chez la crêpière du marché, parce qu’un chocolate pancake à seulement 10 bahts, ça ne se refuse pas.

Un petit pancake ? Koh Yao Noi. Thaïlande, février 2009.

Là, je sympathise avec les femmes attablées dans le petit resto d’à côté. Et je joue sans complexe les touristes, braquant mon objectif vers les enfants, trop contente d’avoir un appareil-photo qui marche.

Un petit sourire pour mon appareil-photo ? Koh Yao Noi, Thaïlande, février 2009.
Étal de fruits au marché de Koh Yao Noi. Thaïlande, février 2009.

Séquence émotion, ensuite, sur le chemin en terre qui mène vers la plage du Lom Lae Resort… Un bébé buffle et sa maman, aux grosses cornes impressionnantes, broutent le long d’une rizière à sec.

Le petit est tout mignon et s’approche de moi, intrigué.

Le petit buffle est nettement plus sympathique que sa maman, dont les grosses cornes m'inquiètent. Koh Yao Noi, Thaïlande, février 2009.

La mère n’apprécie pas et fait mine de me chasser. Elle a beau être attachée, elle réussit à me faire peur.

Petite montée d’adrénaline. Je me sauve en courant, le cœur battant.

Gare aux chutes de noix de coco !

À part ça, pas grand-chose à craindre sur cette île. Tout le monde laisse sa moto avec la clé dessus et vous avez beau être un farang, un étranger, un touriste, on ne vous arnaque pas sur vos menues emplettes au marché. Ça détend…

Ah si, tout de même : il faut faire gaffe aux chutes de noix de coco ! 😜

Un des rares dangers qui menacent, sur l'île: la chute de noix de coco! Koh Yao Noi, Thaïlande, février 2009.

Ça fait rigoler, mais c’est un danger bien réel. Chaque année, les noix de coco bien tuent plus de gens de par le monde que les requins, par exemple.

Un policier loueur de bungalows

Pramot, le gars qui tient Tabaek View Point où je loge, est policier. Il a démarré sa petite affaire de bungalows il y a six ans, avec sa femme japonaise, Kazuyo. C’est un adorable bavard, qui se met en quatre pour rendre service à sa clientèle.

Son boulot au poste de police lui prend quatre heures maxi par jour… C’est dire si le crime est développé sur cette île.

Il est venu s’établir ici, parce que la vie est plus simple et plus facile qu’à Phuket, me dit-il, et en plus il touche le même salaire. Il n’aime pas la ville.

Pramot et sa femme Kazuyo, sur la terrasse du resto de Tabeak Viewpoint. Koh Yao Noi, Thaïlande. Février 2009.
Pramot du Tabaek View Point, et sa femme japonaise, Kazuyo. (Thaïlande, mars 2009)

Hier, comme j’avais plutôt envie d’aventures terrestres comme vous savez (corrida avec les buffles de rizières, rencontre avec l’autochtone au marché, cache-cache avec les moustiques sous les hévéas), j’ai même décliné son invitation à une barbecue-party gratuite pour le déjeuner, sur la petite île d’en face.

Pramot offre les crabes et poissons grillés sur la plage, à ceux qui restent plus de cinq jours chez lui… C’était le cas d’un couple de Suisses Allemands et d’une Allemande. Il m’a proposé de me joindre à eux, “for free”, gratos… Vraiment sympa.

J’espère ne pas l’avoir trop vexé en refusant. Mais comme je vais être sur un bateau et dans l’eau pendant quatre jours, que je me suis déjà offert un tour dans la baie, là, ça ne me disait trop rien de retourner sur un long-tail boat, pour entendre causer allemand pendant toute la balade, la baignade et le déjeuner… Des gens qui avaient l’air aimable, au demeurant, mais plus âgés que moi, et avec qui je ne me suis pas senti d’emblée des atomes crochus. Bref.

C’est toujours comme ça, quand on voyage seule. Tout le monde veut vous inviter à joindre un groupe, une activité, un repas. La veille, déjà, j’avais refusé un tour de snorkeling organisé par Koh Yao Bungalows (avec une famille d’Allemands, encore… ils connaissent tous les bons plans, les Allemands!).

Ce n’est pas toujours facile de faire comprendre aux gens, pleins de bonnes intentions, que vous ne tenez pas forcément à avoir de la compagnie.

  Thaïlande : îles - février 2009

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