Audrey de BlueAddiction, toujours gracieuse en apnée. (Mer Rouge, Égypte, octobre 2016)
Audrey de BlueAddiction, toujours gracieuse en apnée. (Mer Rouge, Égypte, octobre 2016)

Free diving, la plongée libre

  France : Côte d'Azur - juillet 2014

Cette année, j’ai découvert l’apnée. En Indonésie, puis en Méditerranée. En anglais, on dit “free diving”, la plongée libre… J’adore !

Retenir son souffle

La vie est pleine de surprises. Moi, la plongeuse bouteille qui aime tant faire des bulles, j’ai appris à faire un truc inédit, incroyable : me passer de détendeur et ne plus respirer sous l’eau ! Eh oui, cette année, je me suis mise à l’apnée !

En anglais, on appelle ça free diving : la plongée libre. J’aime bien l’expression, c’est la liberté (et pas le manque d’air, comme en français avec le mot apnée) qui est mise en avant. Plus besoin de bouteille d’air sur le dos !

Le principe, c’est de faire comme les mammifères marins. La seule réserve d’air qu’on embarque, c’est celle qu’on stocke dans ses poumons… 😀

Jeu de bulles dans un lagon polynésien, en 2012... Pas facile de jouer les sirènes, même à 10 cm de profondeur !
Jeu de bulles dans un lagon polynésien, en 2012… Pas facile de jouer les sirènes, même à 10 cm de profondeur !
Beaucoup plus classe : Rémy Dubern en route vers 91m aux championnats du monde 2013, à Kalamata en Grèce. Photo : © Daan Verhoeven.
Beaucoup plus classe : Rémy Dubern en route vers 91 m aux championnats du monde 2013, à Kalamata, en Grèce. (Photo : © Daan Verhoeven)

Au départ, faire de l’apnée, je ne m’en croyais pas trop capable, avec mon passé de fumeuse. Je doutais aussi d’avoir la résistance physique nécessaire, vu mon manque d’activité sportive régulière. Et puis, j’ai beau aimer l’eau, je ne suis pas douée en natation – les longueurs de piscine, ça n’a jamais été mon truc. Bref. J’étais persuadée que la plongée en apnée ce n’était pas pour moi.

Pourtant, j’arrive aujourd’hui à descendre jusqu’à une dizaine de mètres de profondeur (mise à jour 2018 : une vingtaine de mètres, désormais), sur une seule inspiration… Il y a peu de choses que j’ai accomplies cette année dont je sois aussi fière. Je n’en reviens toujours pas.

Indonésie, mai 2014

Gapang Beach, Pulau Weh. Banda Aceh, Indonésie, mai 2014.
La plage de Gapang à Pulau Weh, si paisible. Indonésie, mai 2014.

Tout a commencé en Indonésie, en mai 2014. Je suis retournée à Pulau Weh, petite île de la province de Banda Aceh, sur la pointe ouest de Sumatra. J’y ai retrouvé un ami, Rémy Dubern, dont j’avais fait la connaissance lors d’un précédent séjour à Pulau Weh, quatre ans plus tôt, en 2010. Il était instructeur de plongée-bouteille à l’époque.

Au Nice Abyss Contest 2014, Rémy Dubern en chute libre, en route vers 64 m. (Photo : © Bill Rhamey)
Au Nice Abyss Contest 2014, Rémy Dubern en chute libre, en route vers 64 m. (Photo : © Bill Rhamey)

Nous avons gardé le contact sur Facebook. Entretemps, il s’est mis à l’apnée. Et comme c’est le genre de gars qui ne fait pas les choses à moitié quand il se passionne pour un truc, il a poussé l’expérience très loin… Jusqu’à la compétition, jusqu’à décrocher l’or, au championnat de France FFESSM de 2013, avec une descente en palmes à -80 mètres !

L’apnée, c’est désormais sa vie. Outre la compétition, il est devenu formateur et enseigne maintenant la plongée libre, aux débutants comme aux plongeurs plus chevronnés (voir son site Blue Addiction). Avec sa compagne Audrey, il organise régulièrement des stages en France et à l’étranger.

J’ai donc profité de la présence de Rémy à Pulau Weh, pour m’initier à l’apnée avec lui, au centre Lumba Lumba sur la plage de Gapang, entre deux journées de plongées avec bulles…

C’est un super prof, bienveillant et très pédagogue, qui met vraiment en confiance et sait communiquer sa passion. Je n’aurais peut-être pas osé m’essayer à l’apnée s’il n’avait pas su m’en parler comme il l’a fait… Un vrai passeur d’envie !

Pour les exercices pratiques, la première étape se passe au sec. Après quelques postures simples de yoga pour détendre le corps et des exercices de respiration pour apprendre à bien remplir sa cage thoracique, on s’allonge sur des transats, on se relâche au maximum et on essaie tous de retenir sa respiration le plus longtemps possible…

Ça me paraissait inimaginable, mais après quelques essais, j’ai réussi à tenir 2 minutes 30 !

Pulau Weh, Sumatra, Indonésie. Cours d'apnée avec Rémy Dubern. Mai 2014.
Rémy nous explique les principes de base pour l’apnée, lors de l’entraînement “au sec”.
Pulau Weh, Sumatra, Indonésie. Cours d'apnée avec Rémy Dubern. Mai 2014.
C’est parti ! Tout le monde retient son souffle, en essayant de se détendre au maximum !

Bon, dans l’eau, c’est une autre paire de manches. Il y a d’autres trucs à maîtriser : les oreilles à équilibrer, le palmage à optimiser, le stress à gérer… Nous sommes plusieurs apprentis apnéistes à suivre le cours et nous parvenons tous, au fil de la journée, à surmonter nos blocages, à faire des progrès impressionnants, chacun à son niveau.

Pulau Weh, Sumatra, Indonésie. Cours d'apnée avec Rémy Dubern. Mai 2014.
Rémy s’apprête à se mettre à l’eau avec la bouée pour les cours d’apnée.
Pulau Weh, Sumatra, Indonésie. Cours d'apnée avec Rémy Dubern. Mai 2014.
Coucou, les apprentis apnéistes !

N’ayant pas emporté mon appareil-photo sous l’eau pour les séances en mer, je vous mets ci-dessous quelques captures d’écran des vidéos faites à la GoPro par Rémy avec Rimen et Mathieu, un couple de voyageurs devenus des amis et qui ont comme moi découvert la plongée libre lors de leur séjour à Pulau Weh.

Pulau Weh, Sumatra, Indonésie. Cours d'apnée avec Rémy Dubern. Mai 2014.

Cette initiation en Indonésie m’a tellement plu que j’ai décidé de remettre ça : avant même la fin de mon séjour à Pulau Weh, je me suis inscrite à l’un des stages de trois jours de Blue Addiction que Rémy avait prévu d’organiser à Hyères, dans le sud de la France, cet été.

Mise à jour 2021. Rémy a réalisé une vidéo pour le magazine Plongez! dans laquelle il explique les techniques de respiration, utiles autant pour l’apnée que pour la plongée-bouteille. Je vous la remets ci-dessous :

Hyères, juillet 2014

Au retour de mon voyage au Mexique, fin juillet, j’ai donc repris la route pour une ultime semaine de vacances sur la côte d’Azur, à Hyères, pour participer au stage d’apnée de Blue Addiction. Cette virée sur le littoral varois était pour moi une première : je ne connaissais pas du tout le coin, qui est pourtant un peu le berceau de la plongée en France…

J’ai ainsi découvert les îles de Port-Cros et Porquerolles lors de nos sorties en mer, sous un soleil radieux ! Magnifique ! Certes, ce n’est pas l’Indonésie, et l’eau y est carrément plus fraîche, mais la Méditerranée, ça reste “exotique” pour la Bretonne que je suis…

De Pualu Weh à Hyères, j’ai donc découvert une autre façon de plonger. Et surtout découvert que j’en étais parfaitement capable. À mon niveau (modeste) bien sûr…

J’aime bien le parallèle avec la course à pied que Rémy fait lors de ses formations : tout le monde est capable de faire un jogging, de courir pour le plaisir, à son rythme, pas besoin d’être un marathonien. Pour l’apnée, c’est pareil : pas besoin d’être un athlète comme dans le Grand Bleu, ça peut se pratiquer comme un loisir, en toute sécurité, c’est une activité accessible à toute personne normalement constituée.

Stage d'apnée Blue Addiction avec Rémy Dubern, à Hyères. Juillet 2014.

Entre mon initiation à l’apnée en Indonésie et ce stage en Méditerranée, j’ai gagné en confiance. J’ai appris des petits trucs pas très compliqués, qui permettent de retenir son souffle plus longtemps.

Ce qui est vraiment incroyable, ce sont les progrès spectaculaires que tout le monde fait, entre la toute première immersion et les apnées suivantes… J’ai aussi appris l’importance de la relaxation physique et du “lâcher prise” mental (qui sont d’ailleurs utiles pas qu’en apnée, mais aussi dans la vie de tous les jours).

La base de Blue Addiction pendant les stages d'été. (Photo : © Blue Addiction)
La base de Blue Addiction pendant les stages d’été. (Photo : © Blue Addiction)
Stage d'apnée à Hyères (Var) avec Blue Addiction. Juillet 2014.
Un stagiaire affine sa technique, sous l’oeil bienveillant d’un apnéiste de sécurité. (Photo : © Blue Addiction)
Un stagiaire affine sa technique, sous l’oeil bienveillant d’un apnéiste de sécurité. (Photo : © Blue Addiction)

Du snorkeling au free diving

Bon, je ne suis pour l’instant qu’une grande débutante et j’ai encore une bonne marge de progression ! Contrairement à d’autres, je ne suis pas spécialement en quête de profondeur ni de performance, mais plutôt de plaisir et d’aisance…

L’idée, c’est de pouvoir déjà aller voir de plus près poissons et coraux, quand je fais du snorkeling (palmes-masque-tuba). Et puis, peut-être, un jour, de pouvoir approcher (et photographier, et filmer) dauphins, requins, raies mantas et autres bestioles sympathiques, sans les effrayer par un panache de bulles bruyantes !

Je me remémore en particulier ma séance de snorkeling avec les dauphins de Sataya, en Égypte, et la sortie requins-baleines au Mexique : si j’avais suivi quelques cours d’apnée avant, j’aurais été bien plus à l’aise pour réaliser mes images…

Dauphins. Sataya, Égypte. Décembre 2011.

Lors de mon voyage aux Maldives, en février 2014, je ne connaissais pas encore grand-chose à l’apnée non plus. Mais certains de mes compagnons de plongée sur le fabuleux bateau Ocean Divine étaient également d’excellents apnéistes (je suis en retard dans mes publications, je n’ai pas encore raconté cette partie du séjour).

Lors de nos pauses snorkeling, j’étais un peu envieuse de les voir s’immerger et descendre sous la surface, sans effort apparent…

Moi, pas très douée pour tenir sans respirer sous l’eau, je me contentais de de barboter en surface avec mon appareil-photo. Admirez la position gracieuse… (Merci à Jeff pour les photos !)

La beauté de la plongée libre

Je ne suis pas peu fière d’avoir obtenu, à l’issue de mon initiation en Indonésie, ma première étoile Aida (Association internationale pour le développement de la plongée).

Pas peu fière d'avoir obtenu ma première étoile Aida (Association internationale pour le développement de l'apnée) !

Ce qui est fascinant avec l’apnée, c’est qu’elle mobilise des ressources physiologiques primitives, que nous avons tous en nous, sans en avoir vraiment conscience. Notre corps est aujourd’hui adapté à la vie terrestre, mais il a gardé enfoui, au fil de l’évolution, quelque part au fond de ses cellules, la mémoire de sa vie aquatique d’antan… Le sujet passionne médecins et biologistes. Je vous renvoie sur cette page du site Blue Addiction de Rémy, qui explique ça très bien :

→ Nous pouvons tous faire de l’apnée

Je vais continuer à faire de la plongée sous-marine avec bouteille, bien sûr. Mais j’ai envie aussi de progresser en plongée libre… On s’affranchit du matériel, on écoute davantage son corps. Et puis, surtout, c’est tellement plus beau !

C’est aussi très amusant de croiser des plongeurs bouteille, sous l’eau… Ils n’en reviennent pas de voir les apnéistes leur passer sous le nez, sans autre matos que l’équipement palmes-masque-tuba !

À gauche, un apnéiste stagiaire de 17 ans profite de ses récents progrès pour aller taquiner les plongeurs bouteille... (Photo : © Blue Addiction)
À gauche, un apnéiste stagiaire de 17 ans profite de ses récents progrès pour aller taquiner les plongeurs bouteille… (Photo : © Blue Addiction)

Nouvelles expériences avec des apnéistes

J’ai eu l’occasion de réessayer l’apnée ou de côtoyer d’autres apnéistes, lors de nouveaux voyages :

→ En Mer Rouge (Égypte) en octobre 2016

→ En Indonésie à Komodo, en juillet 2016

Un apnéiste entouré de nuées d'anthias au-dessus du récif de Batu Bolong, à Komodo. (Indonésie, juillet 2017)
Un apnéiste entouré de nuées d’anthias au-dessus du récif de Batu Bolong, à Komodo. (Indonésie, juillet 2017)
Audrey de BlueAddiction, toujours gracieuse en apnée. (Mer Rouge, Égypte, octobre 2016)
Audrey de BlueAddiction, toujours gracieuse en apnée. (Mer Rouge, Égypte, octobre 2016)
Les sirènes existent, la preuve... (Mer Rouge, Safaga, Égypte, octobre 2016)
Les sirènes existent, la preuve… (Mer Rouge, Safaga, Égypte, octobre 2016)

Des vidéos inspirantes

Enfin, pour clore ce chapitre sur ma découverte de l’apnée, j’aime beaucoup l’inspiration dont font preuve les apnéistes d’aujourd’hui pour partager leur passion, grâce à des vidéos postées sur internet. Ils sont de plus en plus nombreux à mettre en avant la dimension esthétique de la plongée libre, à offrir une autre approche du monde sous-marin ou des sensations en plongée, qui n’est ni du documentaire ni du reportage ni de la compétition…

Le plus connu est l’apnéiste Guillaume Néry, champion du monde en 2011 et détenteur du record français à -125 mètres. C’est lui qu’on voit dans le film Free Fall, réalisé par sa compagne Julie Gautier, qui fait un carton sur internet depuis 2010.

En avril 2014, au moment de la sortie de son livre Profondeurs, j’ai eu le plaisir de l’interviewer pour l’édition du soir numérique d’Ouest-France.

L’article est accessible sous forme de capture PDF au bout du lien ci-dessous :

Guillaume Néry, une vie en apnée

© Guillaume Néry / Julie Gautier
© Guillaume Néry / Julie Gautier

Guillaume Néry et Julie Gautier ont réalisé un nouveau court-métrage (auquel a participé Rémy Dubern), que je vous invite à découvrir ci-dessous.

Ce film a pour thème les hallucinations provoquées par la narcose, cette ivresse des profondeurs que ressentent les plongeurs capables d’aller très loin sous l’eau… Le parti pris est là encore très esthétique, mais dans une veine plus psychédélique et un peu effrayante…

Guillaume Néry a aussi participé à un film dans les cénotes mexicains. J’y retrouve l’ambiance et les jeux de lumière qui m’ont tellement fascinée pour mes propres images.

Évidemment, plonger en apnée dans ce genre d’endroit est réservé aux pros… Je vous mets un extrait ci-dessous. C’est superbe, mais là aussi, plutôt inquiétant.

Pour les mordus de ce genre de films décalés sur l’apnée, je mets ci-dessous les liens vers deux autres articles que j’ai publiés récemment, avec des petits films plus ludiques :

L’homme qui court à la surface de la mer (une vidéo réalisée par des Espagnols, où un apnéiste, filmé la tête en bas et les pieds au ras de la surface, donne l’illusion de courir sur l’eau)

© The Ocean Brothers
© The Ocean Brothers

À -40 m dans la piscine la plus profonde du monde (j’y ai glissé une vidéo de la plongeuse costumée en sirène qui a offert un joli spectacle subaquatique pour l’inauguration de la fosse de plongée Y-40 en Italie)

© Y-40 The Deep Joy
© Y-40 The Deep Joy

  France : Côte d'Azur - juillet 2014

  Indonésie : Pulau Weh [Sumatra] – mai 2014

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  1. Ah, content de voir que toi aussi tu as pris le virus ! Il faut dire qu’on devient vite accro a l’apnée et comme tu le dis la courbe de progression est si rapide (au début) qu’on a qu’une envie : continuer et se dépasser, encore et encore.

    J’ai enchainé les sessions cet été pendant que je m’entrainais pour mon niveau instructeur et maintenant, quand j’y pense, depuis Paris, je n’ai qu’une envie : y retourner ! Vivement le printemps.

    1. @Gaspard: Oui, les progrès du début sont extrêmement motivants. Je songe maintenant à investir dans du vrai matos d’apnéiste, palmes longues et combi vraiment isotherme… J’ai souffert du froid, en Méditerranée. Vive les mers chaudes 😉

    2. Attention aux palmes d’apnée quand tu débutes… ce n’est pas toujours utile pour commencer. Il faut vraiment partir sur un modèle hyper souple pour ne pas freiner ta progression (mais, le cas échéant, Rémy te conseillera beaucoup mieux que moi).

      Bon et bien, qui sait, on finira peut-être par se croiser sous l’eau, avec ou sans bouteille.

    3. @Gaspard: je suis grande débutante, pour l’instant… J’attendrais une prochaine occasion de stage pour m’intéresser de plus près au matos qui va bien. En attendant, je vais déjà apprendre à palmer correctement avec des palmes ordinaires ! Et qui sait, oui, peut-être finira-t-on par se croiser sous l’eau un jour prochain ! 😉

    4. Moi j’ai le syndrome instructeur avec mes palmes normales, je fais la grenouille… c’est efficace, mais c’est pas beau.

  2. Chapeau! moi j’arrive tout juste à faire une trentaine de mètres linéaires à 2 m sous la surface et quand notre prof de nage me dit que les 50m c’est dans la tête je lui dis que moi j’ai un trop petite tête 😛

    1. @Laurence: hé, hé… Comme tu vois, j’ai corrigé. Pour ma part, je ne me suis pas testée en piscine, mais je ne suis pas sûre d’y trouver la même motivation qu’en mer…

  3. Wow! Tellement inspirant! Je ne savais même pas qu’il était possible de suivre ce genre de cours! Ça m’attire beaucoup plus que le yoga. 😉 Merci pour la découverte!

    1. @Marie-Julie: oui, ce genre de cours se développe de plus en plus. C’est passionnant et super motivant. Je te recommande chaudement l’expérience, si tu en as l’occasion un jour !

  4. Merci Corinne pour cet article qui tombe à point nommé, je me suis justement inscrit cette année à des cours d’apnée 🙂 …en piscine pour le moment, ce qui permet de s’entraîner avant les sorties en mer. Comme tu le dis, sans chercher la performance, il est bien agréable de sentir les progrès en quelques minutes, grâce à de bons conseils. Les stages de Rémy Dubern ont l’air top !

    1. Oh la la!!! Moi qui manque déjà d’air dans un ascenseur ou dans une chambre aseptisée dont il est impossible d’ouvrir les fenêtres!!!! 😉 😉

  5. Moi qui apprécie de faire du snorkeling mais qui avait trouvé un peut fastidieux tout cet équipement en plongée, ça m’intéresse. En effet, j’apprécie le snorkeling pour la liberté et la simplicité.
    Juste une petite question par curiosité à la future experte ! J’ai souvenir quand j’étais gamin et que je m’amusais à faire des longueurs sous l’eau, ça marchait beaucoup mieux si je faisais de l’hyperventilation avant. Est-ce une méthode “classique” ou est-ce une mauvaise idée potentiellement dangereuse ?

    1. @Laurent : oui, l’hyperventilation est dangereuse (risque de syncope). Elle permet de faire artificiellement baisser le taux de CO2, ce qui est à proscrire car c’est le CO2 qui déclenche ce signal vital, dans notre corps, du besoin de respirer. Si on hyperventile, on retarde ce signal et on risque gros… Googlise les termes : risque + hyperventilation + apnée. Cette fiche PDF explique ça assez bien :
      http://club.cso.free.fr/section_apnee/docs/Risques_et_dangers_de_lapnee.pdf

  6. @Corinne : Le médecin hyperbare que j’ai rencontré après mon accident de plongée m’a confié que l’apnée pouvait être une solution pour moi, puisqu’il n’y a pas formation de bulles d’azote.
    Ton stage et la façon dont tu le décris, m’engagent à pousser ma réflexion un peu plus loin du coup ! En effet, comme beaucoup de débutants, je ne maîtrise pratiquement rien sous l’eau en apnée ! Et voilà comment le snorkeling et l’apnée pourraient devenir pour moi une sérieuse alternative à la plongée bouteilles ! A suivre ! 🙄

    1. @Didier: j’ai pensé à toi, lors de mes formations à l’apnée… Si le médecin est d’accord, je te recommande chaudement l’expérience ! Oui, tu devrais essayer, pour voir… tu seras surpris de tes propres capacités, je pense. À suivre, donc…
      🙄

  7. J’avoue que tu donnes envie avec ce retour d’expérience. Je ne sais pas si j’en serais capable, déjà que je n’ai jamais fait de plongée auparavant, même si cela m’attire fortement. J’avais fait du snorkeling sur les îles de Okinawa au Japon et déjà j’avais aimé le fait de pouvoir approcher des tortues des mers. J’aimerais bien pouvoir nager librement comme ça et aller tenter l’expérience à Ogasawara (Japon) avec les dauphins ^_^

  8. Un superbe bel article qui donne vraiment envie de suivre des cours d’apnée !! Merci et bonne continuation Corinne 😉

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