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Embouteillages du ciel

  Entre deux voyages

Ça y est, j’ai mon billet électronique pour la Thaïlande ! Cette nouvelle bulle d’évasion devient concrète. Ce sera fin février ! Mais en continuant à me balader sur le web, je suis tombée sur ça : une animation montrant le trafic aérien sur la planète pendant 24 heures.

😲

Je n’ai pas peur en avion (quoique… ça peut arriver, lire l’article que j’ai mis en lien ci-dessous). D’habitude, je suis plutôt émerveillée comme une gosse. Je n’en reviens pas de voir un truc pareil s’arracher au sol et d’être dedans. Quand j’étais petite, je voulais devenir astronaute… c’est dire !

Maintenant que je suis grande, je suis fascinée par les paysages qui deviennent miniatures, les lumières des villes qui trouent l’obscurité terrestre, l’océan de nuages sur lequel le soleil brille toujours, le bleu profond du ciel plein d’étoiles, la course-poursuite avec le jour et la nuit… Entre deux films, je surveille avec fébrilité la carte du vol, les fuseaux horaires, l’altitude, la vitesse et la progression de l’engin, actualisés en direct sur le petit écran.

Ma seule petite angoisse surgit à la phase finale de l’atterrissage, quand l’avion roule encore à fond sur la piste et se met à freiner. J’ai toujours peur de la glissade incontrôlée.

N’empêche, cette petite carte animée pleine de jaune, réalisée par des ingénieurs de l’Université ZHAW en Suisse, m’a laissée pensive. Je sais bien que l’échelle de la carte et la simulation de 24 heures en 72 secondes fausse le truc. Mais bon, même le Falcon 900 de notre Premier ministre a évité de justesse, dimanche soir, la collision avec un petit avion de tourisme… Bah! Je ne survolerai pas le territoire américain tout plein de jaune sur la carte et je décollerai en soirée quand le ciel sera moins encombré au-dessus de l’Europe.

Mais je me représente mieux, d’un coup d’un seul, l’ampleur du trafic aérien. Un jour, je me dégagerai du temps, beaucoup de temps, de longs mois, pour accomplir un vieux rêve: aller en Asie par voie terrestre…

  Entre deux voyages

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  1. Je suis verte de jalousie! Moi aussi je veux retourner en Thaïlande!!!!!! J’irai, j’irai… je ne sais seulement pas quand!

    Pour ce qui est de l’avion: j’aurais pu écrire exactement la même chose que toi. Sauf qu’en plus de l’atterrissage, j’avoue que j’ai un peu peur au décollage, puisque c’est souvent dans les premières minutes de vol que les problèmes surviennent…

  2. Moi, plus je prends l’avion… plus j’ai peur… Forcément, plus je prends l’avion, plus j’ai de chances de m’écraser… Et comme je prends l’avion dimanche… je ne vais pas m’apesantir… Hum, hum!!! Surtout que Singapour , c’est plus de 10 heures de vol…

    Mais comme le dit Marie-Julie, il parait que c’est surtout au décollage que les problèmes surviennent, donc, peu importe le temps de vol… quoique… non… parce que, 10h, assise, coincée sur mon siège, à lutter pour éviter un torticolis, à faire des ronds de pieds pour éviter la trombose, bref, dimanche, je vais prendre l’équipement du parfait petit voyageur: boules Quies, cache-yeux, coussin gonflable, et chaussettes de contention!!! Même pas peur du ridicule!!! À moins que d’ici là, je gagne à Euromillions et voyage en business…

    Bon voyage à tous!!!!!!!!!

  3. @ Marie-Julie :

    Mais oui, tu iras!!! 😉

    Je dois dire que c’est un petit peu grâce à toi et tes posts “nostalgiques” sur la Thaïlande sur Taxi-Brousse que le déclic s’est fait, il y a quelques semaines. L’idée me trottait dans la tête, bien sûr, mais ça a achevé de me décider. Après avoir traîné mes tongs et mes palmes dans pas mal d’autres coins entre-temps (Malaisie, Sulawesi, Philippines, Bali), je me sens une irrésistible envie de retourner en Thaïlande, chère à mon cœur. Ayant réussi à dégager des congés et déniché un billet à un prix abordable, je n’ai pas hésité plus longtemps…

    Quant au décollage, oui, je suis un poil inquiète aussi à ce moment-là, je sais que c’est une phase délicate, mais curieusement, je m’en fais moins qu’à l’atterrissage. Comme s’il ne pouvait rien m’arriver, du moment que je pars… Un peu absurde.

    @ Hélène :

    Rien à fiche du ridicule! J’ai les bouchons d’oreille et le masque pour les yeux aussi, mais il me manque le petit coussin gonflable. Quant aux bas de contention, je vais y penser. La trombose ne touche pas que les gens âgées ou en surpoids. On m’a raconté une histoire atroce, arrivée à la femme d’une personne que je connais: elle n’a pas survécu à une trombose survenue lors d’un long vol… C’est rare, mais ça arrive.

  4. La Thaïlande en février… C’est la bonne saison pour aller se faire une petite croisière plongée aux Similan et à Richelieu Rock, ça !

  5. Ah mince, tu y as déjà plongé… Je viens de voir la vidéo du requin-baleine prise à Richelieu en 2006…

  6. Oui, j’ai déjà plongé aux Similan, Richelieu Rock, Koh Bon, etc. Mais mon idée, c’est peut-être bien d’y retourner, comme tu l’as si bien deviné…
    😉

    En 2006, j’ai eu la chance de croiser un requin-baleine et des mantas! Je remettrai bien ça…

  7. Il y a moins de risque à prendre l’avion que de décéder de iatrogénie médicamenteuse. 600 victimes versus 15000 patients. Soit un Boeing qui s’écrase par semaine. Alors vous pouvez prendre l’avion sans crainte, mais attention quand vous avalez votre cachet !

  8. @ Éric :

    Bien évidemment. Prendre l’avion est beaucoup moins risqué que d’avaler des médocs, traverser la rue ou prendre sa voiture. Beaucoup moins risqué, aussi, que de rester chez soi, sans doute: j’ignore les chiffres des accidents domestiques, mais je suis persuadée que la comparaison serait encore en faveur du “risque” à prendre l’avion.

    Les statistiques sont une chose. La peur en avion en est une autre. Ça ne se décide pas. C’est juste humain, ça prend aux tripes, c’est irraisonné. C’est le corps qui nous rappelle que ça n’est pas naturel d’être suspendu entre terre et ciel dans un engin volant… Après, chacun la ressent à sa manière. Les chiffres n’y changent rien.

    Pour ma part, comme je le disais, je prends l’avion sans trop de crainte. J’accepte de m’en remettre, le temps du vol, à une machine et aux hommes qui la pilotent. Je suis confiante. D’autres que moi le sont moins. Et je le comprends aisément. Ni la technique, si sophistiquée soit-elle, ni les êtres humains, si entraînés soient-ils, ne sont infaillibles.

    🙄

  9. Je comprends tout à fait que l’on ressente de la peur en avion. Lors d’un atterrissage et d’un décollage instantanée dans la foulée en Egypte j’ai ressenti aussi ce sentiment. Maintenant, je voulais juste attirer l’attention sur l’iatrogénie médicamenteuse, déformation professionnelle sans doute. On parle des accidents d’avions car il y a un grand nombre de victimes en un instant et beaucoup moins des accidents dus aux médicaments car il s’agit de catastrophes “en miette” c’est à dire disséminés dans le temps. Idem pour les morts sur les routes. C’est l’équivalent d’un Boeing qui s’écrase par semaine. Je prends cet exemple dans les formations que je donne pour sensibiliser les infirmières, les médecins, à la déclaration des effets indésirables des médicaments.

    🙂

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