Voir évoluer les raies-mantas, de tout près, c'est un spectacle extraordinaire... (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Voir évoluer les raies-mantas, de tout près, c'est un spectacle extraordinaire... (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

Les majestueuses raies-mantas de Sangalaki (et l’atroce piqûre de la raie pastenague)

#Indonésie #Bornéo

  Bornéo [Malaisie et Indonésie] - juillet 2009

26 juillet 2009. J’ai quitté Derawan et son archipel aujourd’hui. J’y ai réalisé ce rêve que j’avais depuis le début de ce périple indonésien à Bornéo : nager avec des raies-mantas, dans les eaux de Sangalaki !

De gracieuses géantes

Avant toute chose (parce qu’on me pose tout le temps la question) : non, les grandes raies mantas ne piquent pas. Elles n’ont PAS de dard, et sont totalement inoffensives (à la différences des petites raies pastenagues, mais je vous en parle plus bas…)

Je commence par vous livrer quelques images de ces instants magiques avec les raies-mantas, dans les eaux de Sangalaki (une île de l’archipel de Derawan près de Bornéo, côté indonésien)… Ces gracieuses géantes sont puissantes, rapides. Il faut palmer sec pour ne pas les perdre de vue !

Voir évoluer les raies-mantas, de tout près, c'est un spectacle extraordinaire... (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Voir évoluer les raies-mantas, de tout près, c’est un spectacle extraordinaire… (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

Au ras de la surface ou plus en profondeur, elles semblent plus aériennes qu’aquatiques. Elles planent et fendent l’onde d’un battement de nageoire, tendue comme une aile.

On peut facilement aller à leur rencontre, simplement en palmes-masque-tuba (PMT ou “snorkeling” en anglais), ou en plongée avec bouteille. J’ai testé avec bonheur les deux…

😉

Ajout du 25 octobre 2009 : j’ai publié un nouveau post sur les raies-mantas de Sangalaki, avec la vidéo montée → Excursion à Sangalaki. Je vous la remets ci-dessous aussi :

Nager avec les mantas en snorkeling

La première fois, c’était à partir d’un gros bateau doté de puissants moteurs, affrété par des pilotes et mécaniciens de la MAF (Mission Aviation Fellowship). C’est une organisation américaine chrétienne qui a des bases et des avions partout dans le monde. De vrais missionnaires, qui n’oublient pas de dire le bénédicité avant d’avaler leur nasi goreng (riz frit à l’indonésienne). Ils rallient par les airs les populations isolées, à des fins humanitaires et religieuses.

Basés à Tarakan, ils étaient tout un petit groupe, venus passer le week-end sur l’île de Derawan, avec femmes et enfants. Paul et Becky, mes compagnons de route anglais, sont tombés sur eux le jour de notre arrivée sur l’île. Les Américains nous ont gentiment proposé de profiter de leur bateau pour un trip snorkeling à Sangalaki. On a évidemment sauté sur l’occasion!

Je fais peu de snorkeling, et ce n’est pas du tout la même sensation qu’en plongée. Je suis moins bonne nageuse que plongeuse, et je me sens toujours un peu “nue”, vulnérable, sans ma combinaison ni mon détendeur, à évoluer ainsi en surface, ballotée comme un petit bouchon par la houle. Nettement moins confortable pour les photos…

Les raies mantas sont faciles à observer en snorkeling. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Les raies mantas sont faciles à observer en snorkeling. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

C’est un drôle de truc que de se jeter à l’eau, comme ça, juste avec son tuba, pour approcher les ailerons noirs qu’on voit jaillir dans l’écume entre deux vagues.

Mais alors… Quand on met la tête dans l’eau, quel spectacle! Un vrai ballet.

Le tout, c’est de réussir à tenir le rythme, entre les voltes des mantas. Je vous livre ci-dessous des petites séquences vidéos brutes, que vous puissiez apprécier le “vol” majestueux de la bête.

Quand l’une d’elles décide de vous conserver dans la courbe de sa trajectoire et approche bien en face, gueule béante, tout à son festin de plancton, un petit frisson vous parcourt l’échine. Vous buvez la tasse dans votre tuba et cessez de palmer pour ne pas rompre le charme.

La belle poursuit son élan et vous esquive tout en souplesse, sans effort, vous offrant son ventre laiteux en guise d’au revoir.

Plusieurs raies mantas virevoltent près de la surface. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Plusieurs raies mantas virevoltent près de la surface. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Les raies mantas nagent, gracieuses, juste sous la surface. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Les raies mantas nagent, gracieuses, juste sous la surface. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
La bouche grande ouverte, elle filtre l'eau pour se nourrir de plancton. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
La bouche grande ouverte, elle filtre l’eau pour se nourrir de plancton. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Les raies mantas passent et repassent... (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Les raies mantas passent et repassent… (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

Rencontre avec les mantas en plongée

La deuxième rencontre, plus furtive, s’est faite en plongée, quelques jours plus tard. J’étais sous l’eau en palanquée avec un moniteur de… ski, Philippe, et son fils Julien (je n’ai jamais rencontré autant de Français durant ce voyage qu’à Derawan!).

Nous avons croisé d’un peu trop loin, hélas, la route d’une énorme manta, toute noire, celle-ci. En vrai diable de mer, “cornes” roulées, elle n’a pas dévié de sa trajectoire, et poursuivi, impassible, son lent vol dans le bleu…

Nous avons eu de la chance de pouvoir admirer les raies mantas. Elles sont, paraît-il, moins nombreuses que par le passé. La semaine précédente, des touristes sont allés plusieurs fois sur le site sans en apercevoir une seule.

Piqûre de stingray (raie pastenague)

Enfin, cette si belle première journée à Sangalaki s’est achevée dans la douleur, pour moi. Je me suis fait piquer par une stingray. Autrement dit, une bête raie pastenague à pois bleus, très commune dans ces eaux tropicales, cousine miniature mais venimeuse des inoffensives grandes raies-mantas. Planquée dans le sable, en bord de plage, elle m’a planté son aiguillon empoisonné dans le pied gauche alors que je regagnais le bateau.

J’avais pourtant mes bottillons de plongée et je marchais prudemment. Le dard est passé sur le côté du pied, près du petit orteil, juste au-dessus de la gomme de ma semelle.

Les rangers qui gardent l’île depuis que le resort de Sangalaki est fermé ont apporté un baquet d’eau très chaude pour soulager l’atroce douleur. Ah… voilà qui me rappelle mes cours de Rescue ! Eh oui, le venin des stingrays (en anglais, on comprend bien qu’elles sont dangereuses) est thermolabile, c’est-à-dire que sa toxicité diminue à partir d’une certaine température.

Seul remède pour apaiser la douleur d’une piqûre de stingray : de l’eau très chaude. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Seul remède pour apaiser la douleur d’une piqûre de stingray : de l’eau très chaude. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Juste sous le petit orteil gauche, on aperçoit la piqûre laissée par le dard de la raie. Le côté gauche de mon pied est un peu enflé. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Juste sous le petit orteil gauche, on aperçoit la piqûre laissée par le dard de la raie. Le côté gauche de mon pied est un peu enflé. (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

Ensuite, j’ai serré les dents sur le bateau jusqu’au retour à Derawan. Ça ne se voit pas du tout sur la photo ci-dessous, mais j’ai mal, vraiment très mal.

Je fais la brave au milieu de tous ces Américains pleins de sollicitude, et je trouve même la force de grimacer un sourire et de lever les doigts comme les Indonésiens chaque fois qu’ils se font prendre en photo, mais ce retour a été une torture.

Je sais, ça ne se voit pas sur cette photo où je fais la brave, mais j’ai mal. Très mal… (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Je sais, ça ne se voit pas sur cette photo où je fais la brave, mais j’ai mal. Très mal… (Sangalaki, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

J’ai été l’attraction du jour, au village. Une gentille dame m’a transportée sur sa moto jusqu’au petit dispensaire où, par chance, un médecin était présent ce jour-là. Une jeune femme parlant parfaitement anglais, qui s’est occupée de moi.

Eau chaude, piqûre anesthésiante, incision pour nettoyer proprement l’intérieur de la plaie. Puis médocs pour éviter l’infection et interdiction d’aller dans l’eau pendant trois jours, le temps de cicatriser…

Convalescence… au sec !

Trois jours de repos forcé, donc, à regarder les tortues depuis le ponton, sans ploufs ni snorkeling… quel supplice !

Je suis obligée de rester au sec pendant trois jours pour que le pied cicatrice, et de me contenter d'admirer les tortues du ponton... (Derawan, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)
Je dois rester au sec pendant trois jours le temps de cicatriser, et me contenter d’admirer les tortues du ponton… (Derawan, Bornéo, Indonésie, juillet 2009)

Mais je m’en tire bien. Mon pied a vite désenflé et repris un aspect normal. Marjolijn, une jeune Hollandaise qui fait ici sa thèse de doctorat (elle étudie les tortues de Derawan et nettoie même les bords de plage encombrés de déchets) a eu moins de chance que moi.

Il lui est arrivé la même mésaventure avec une raie pastenague avant-hier. Sauf que la médecin n’était pas là. Et c’est l’assistant du dispensaire, moins doué, qui lui a charcuté le pied, avec moins de précautions.

Résultat, sa blessure avait plus vilaine allure que la mienne… Les piqûres de raies pastenagues sont banales ici, ça arrive très souvent, aux îliens comme aux touristes.

J’ai filé à Marjolijn ce qu’il me restait de compresses stériles. Nous avons tous pioché dans nos petites pharmacies de voyage pour lui permettre de désinfecter au mieux la plaie et calmer la douleur en attendant. J’espère qu’elle se remettra aussi vite que moi!

Finalement, c’est plus dangereux qu’il n’y paraît, les plages tropicales…

Mise à jour du 26 août 2009 : Marjolijn raconte, sur son blog, son calvaire… Mal soignée, elle s’est retrouvée avec une infection carabinée 😱 À lire (en anglais) ici :
 → About infections and stingrays

🙄

  Bornéo [Malaisie et Indonésie] - juillet 2009

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  1. 8) Bravo pour les mantas! Je suis ravie pour toi!
    🙁 Désolée pour l’aventure de la raie… j’espère que la douleur va vite se passer. Alors, tu as trouvé un accès internet? Un logement? Raconte nous tout, c’est comment Sangalaki?

  2. Yo,

    Superbes ces mantas et la vidéo donne un petit aperçu du ballet aero-nautique. C’est cool les rêves qui se réalisent.

    Biz et bon retour

  3. Salut Corinne,

    Ben voilà c’est malin maintenant j’ai envie de partir (grrr) 😡 . Sérieux voici encore un très beau récit sur ton voyage, les sensations devaient être trop bonnes 🙄 ,je suis bien content pour toi, dommage pour le stingray.

    Tu es trop forte pour sourire en souffrant, c’est quoi ton secret?

    Merci pour la bouffée d’air…!!! 😉

    A bientôt 8)

    @+

  4. Great write-up Corinne.
    Excellent footage of the Manta Rays. I’ve had to send a link of your blog to family and friends back home so that they see these beautiful creatures. Glad to see you got in some good diving.
    Any pain left?
    Cheers 8)

  5. @Laurence: Oui, j’ai eu de la chance, malgré ma mésaventure avec la stingray… Je suis sur le retour, en effet. Je suis revenue à Kuala Lumpur, je reprends l’avion pour la France demain soir… C’est encore passé trop vite, ces “petites” vacances!
    🙄

    @Bizut: Merkiii !!! Mais je te jure que je ne me sentais pas trop Wonderwoman après cette fichue piqûre de stingray…
    😡

    @Paskle: Oui, j’ai vu la nouvelle tomber l’autre soir alors que je pianotais sur mon netbook pour mettre en ligne mes photos de raies mantas. Je me suis bien marrée en lisant ça… Ça me fait au moins un point commun avec Nicolas!!! 😆
    Sauf que moi, je n’ai même pas besoin de faire du jogging pour tomber dans les pommes en pleine rue, comme tu sais. D’ailleurs, l’autre jour à Sangalaki, j’ai craint, sur le moment, avec la piqûre de stingray, de refaire un malaise vagal… Mais non, suis restée parfaitement consciente, à bien sentir toute la douleur m’irradier dans le pied.
    😡

    @Nono: Tu as raison, je devrais marcher sur des stingrays plus souvent…
    😆

    @Manta: La douleur est passée le soir même de ma mésaventure. Pas de souci, ça a bien guéri et bien cicatrisé!
    A Derawan, je logeais au losmen Danakan. Pas d’internet sur l’île, ce n’est que revenue à Tarakan que j’ai pu me connecter et poster ces images, à partir d’un hôtel doté du wifi.
    Sangalaki est une petite île déserte ou presque. Le resort est abandonné et fermé. Il n’y a plus là que quelques gars que je suppose missionnés par le gouvernement, qui enregistrent le passage des visiteurs et qui comptent les tortues. Les fonds sont nettement moins somptueux que ceux de Sipadan, mais la présence des mantas est une attraction en soi. Je raconterai plus en détail Derawan, Sangalaki et Kakaban dans de prochains posts.
    😉

    @Vues de Chine: Bienvenue sur Petites Bulles d’Ailleurs, Lili. J’espère bien continuer à vous offrir des pauses “rafraîchissantes”.
    🙂

    @Funnyworld: Eh oui, le voyage touche à sa fin, déjà… Je n’en reviens pas, ça passe chaque fois plus vite qu’avant. Mais je suis contente, j’en ai pris plein les mirettes, sur terre comme sous l’eau. Je mets en ligne bientôt de nouveaux posts… Mais les tiennes, de vacances, approchent! Profites-en bien! Bizzz
    😀

    @Alain: Hé, hé, ce blog, il est conçu tout exprès pour donner des envies de partir!!! Pour ce qui est de sourire en souffrant, ou de souffrir en souriant, ça n’a duré que 30 secondes, le temps de la photo.
    8)

    @Karl: Hi Karl! The pain is gone, so no worries about it. I was able to dive again two days later!!! And I’m very proud that you’re promoting my blog to your family and friends! Thank you again for your help that day… I really had good time in Sangalaki with you guys, despite this painful incident. Say hello to the others for me. I’m back in KL, now, and will flight back to France tomorrow. I’m gonna post more pics very soon.
    🙂

  6. Hello la voyageuse,
    Je vois que tu as accompli ta mission, voir des Manta…
    Génial…

    La mésaventure avec la stingray se finit bien, donc pas de problème, mais suis impressionné que ça passe à travers le botillon…

    Moi je suis en France et je repars jeudi pour Singapour, puis Phuket. Nos avions vont presque se croiser…
    Lol

    Bon shopping demain à KL et bon retour…

  7. Veinarde, c’est une sacrée expérience que de nager avec des mantas.
    J’espère bien aller aux Maldives ou en Malaisie un jours.
    Bon voyage.

  8. @Martinoo: Pour un peu, on pouvait presque boire un coup ensemble à Amsterdam!!! Bon retour à Phuket.
    🙄

    @Denis: Je suis vraiment heureuse d’avoir concrétisé ce rêve de mantas à Sangalaki. Et maintenant, comme tout le monde m’en parle, je rêve des Maldives… (soupir)
    8)

    @Marie-Julie: Je prépare pour bientôt une “vraie” vidéo, montée proprement, avec le ballet aquatique des mantas… Je suis drôlement contente, de les avoir vues. C’est pas si courant, comme rencontre…
    😀

  9. Veni sangalaki, vidi birostri 8)

    En Corse j’avais vu une plongeuse se faire piquer par une vive et la blessure s’était nécrosée au point de nécessiter une greffe de peau. Content pour toi que cela ce soit mieux passé 😡

  10. @Alimata: Ouh là, c’est dangereux la Corse aussi!!! 😕
    J’ai eu de la chance d’avoir pu me faire soigner “proprement” par une médecin compétente. Je craignais l’infection, mais elle m’a filé les médocs ad hoc pour éviter ça. Dès le lendemain, mon pied a commencé à désenfler et puis j’ai été bien sage pendant deux jours: je suis resté au sec à me remettre de mes émotions dans mon hamac, si fait que la plaie s’est refermée comme il faut. Je m’en sors vraiment bien…
    🙂

  11. Intéressant l’effet dilatant de la piqure de stingray
    As tu des infos sur l’impact de ce poison sur un organe masculin fortement vascularisé ?
    Si ca marche, il y a un marché porteur qui mérite une étude de marché et…

    Hein ?
    Comment ?
    Oui, Corinne, je sais, tu as raison, c’est pas le lieu…

  12. @Alimata: Tiens, le Troll Velu a encore frappé!!! 😆
    Je n’ose imaginer la violence de la douleur provoquée par les toxines dans cette zone si sensible…
    😡

  13. Hey Sister in stingray-pain!

    The stingray was not so kind to me. After you left I got a major infection, today, 2 weeks after the sting I still cannot walk and the wound is still inflammated, despite the good care Dokter Wita. All because the mantri (stand in for the docter that gave me the first care) put the unclean scissor 5cm deep inside my foot! Wawan finished all the fieldwork for me so the research is still going great.
    Nice that you found my weblog! I should update I more frequently but you now the internet situation on Derawan island 😉 In the next 2 weeks I will update it with new posts! I am also so happy to know your blog, it’s great, except sometimes I have to guess for the french translation 🙂
    What a great overview of how to travel to Derawan! AT the moment I’m back in Jakarta for some last visa things before going back home and where I can finally ask for a major foot-check-up!

    Keep on diving & posting such nice stories!

    Marjolijn

  14. @Marjolijn: Oh, I’m so happy to have some news from you, but I feel really sorry for your foot and that serious infection. I realize now, when you say that you can’t walk two weeks after, how lucky I was… I could walk almost normally at the end of the day thanks to Dr Wita’s efficient care. Despite this dreadfull story, it’s good news that you could count on Wawan to help you. I’m gonna check your blog for the next posts!
    🙄

    I have plenty of stories to tell here. I haven’t said much yet of Derawan itself, but more photos and posts are coming soon. For the translation, the Google Translator I have installed in the right sidebar is not very accurate, but it helps to get the global meaning.

    I sincerely hope you will be soon on your two feet. Take care, sister in stingray-pain!
    🙂

  15. Hello Corinne,

    Je rattrape un peu le retard (lecture de vos récits), et je constate un fois de plus que vous arrivez toujours un peu à nous transporter dans vos bagages ou de nous faire envie 😛 avec vos nouveaux récits, nouvelles aventures (voire mésaventures 😈 ) ou encore superbes clichés 😉
    N’arrêtez surtout pas ❗
    @ bientôt

  16. @n@me: Merci… Ravie de réussir à vous transporter un peu avec moi au bout du monde!!! Je n’ai aucune intention d’arrêter, rassurez-vous. De nouveaux articles arrivent très bientôt.
    😉

  17. hello,

    voilà un petit film fait cet été à manta point à Bali 🙂

    https://www.vimeo.com/6007515

    c’était la première fois que j’en voyais pour de vrai 😉

    J’étais devant comme un gosse devant un gâteau au chocolat 😆

    Un vrai bonheur de voir évoluer cet être majestueux devant moi 😯

    Je comprend mieux maintenant, quand on dit, qu’une fois qu’on a vu des mantas on veut y retourner 😥

    @+

  18. @lain: Mille mercis pour le lien! Encore un instant magique… Eh oui, les mantas, une fois qu’on y a goûté, on n’a qu’une envie: les revoir, encore et encore!!!
    🙂

  19. Bonjour

    J’avais tellement entendu parler de SANGALAKI que, via plongeur.com, j’ai eu ce lien avec ce CR et ce blog.

    Merci de ces infos, et bravo pour ce coup de coeur pour les Mantas ! Moi j’en suis dingue depuis 10 ans, et j’ai eu la chance d’en rencontrer ici et là… voire même plus, au Mexique…

    Pour la sting ray, sauf erreur de ma part, elle possède un dard mais il n’est pas venimeux. Il est en forme de couteau avec des stries, qui rend la sortie très douloureuse. Un fameux présentateur australien a été tué il y a un an d’un coup direct au coeur. Dans la mer – là encore sauf erreur de ma part – seules les épines dorsales des poissons sont empoisonnées. Sans compter les coquillages ou les serpents de mer.

    La vive, elle aussi, a une épine dorsale venimeuse, ce qui la met dans la catégorie des poissons pierres et autres scorpions.

    La raie pastenague, ou raie grise n’a que son dard.

    Ensuite, comme la blessure peut être profonde, l’infection peut se développer, surtout dans un milieu tropicale. D’où peut-être les problèmes de l’autre personne

    Cdt

  20. @Manta-Passion: Je pense qu’il y a erreur de ta part… Je vais te contredire, car je suis sûre de mon fait: l’aiguillon de la raie qui m’a piquée contenait un venin. La douleur, fulgurante, s’est répandue dans tout mon pied. La zone s’est mise à virer au bleu et le dessus du pied à gonfler dans l’heure qui a suivi.

    La médecin qui m’a soignée m’a d’ailleurs redit que les toxines de stingray étaient thermolabiles et elle m’a d’abord refait plonger le pied dans un bac d’eau chaude pour m’aider à supporter la douleur (douleur équivalente, selon elle, « à celle d’une piqûre de scorpion »). Soulagement immédiat!

    Ensuite, elle s’est occupée d’inciser et nettoyer ma plaie (plaie qui était superficielle et très petite), justement pour prévenir l’infection possible due aux barbillons dont tu parles. (Infection à laquelle n’a pas échappé la jeune Hollandaise, hélas.)

    En fait, si toutes les raies ne sont pas venimeuses, il y a tout de même pas mal d’espèces qui ont des glandes à venin à la base d’un ou plusieurs aiguillons, placés sur la queue. Je lis dans mon petit bouquin sur la faune sous-marine tropicale, que la raie à taches noires, la raie pastenague à taches bleues, ou la pastenague américaine sont venimeuses, pour n’en citer que quelques-unes.

    Et je te renvoie sur ce lien (passionnant) que je viens de trouver, qui détaille justement les caractéristiques de la faune sous-marine venimeuse:
    » Envenimation par les animaux marins

    Quant au cas célèbre du gars qui est mort à cause d’un coup de queue de raie en plein cœur, je crois bien, justement, que c’est à cause du venin, expédié en plein organe vital, qu’il a succombé (faudrait que je retrouve l’histoire sur internet).

    Bref, tout ceci pour dire que je préfère, comme toi, nettement les mantas qui, elles, ont la grâce d’être dépourvues de dard…
    😉

    1. bonjour,
      je me suis fait piqué par une raie il y a 5 jours a Acapulco ! l’horreur absolue !!!
      tremblements , souffle court ,et grosse brulures pendant au moins une heure !
      ensuite je suis parti sur Montreal voir des amis mais 5 jours apres orteils tout bleus et le pied encore gonflé et l’estomac completement derangé par le poison “style gastro ” 🙁
      c’est peut etre le froid qui evite de degonfler et j’ai l’impression de marcher avec une chaussure de ski !
      je rentre dans quelques jours en france et j’espere que tout ceci restera un mauvais souvenir !
      bonne continuation sur tes voyages 😉
      Alain

    2. @meaculpa2001: il vaudrait mieux consulter un médecin, qui te filera des médocs à la fois contre l’infection et contre la douleur. Les piqûres de ces raies peuvent mettre très très longtemps à guérir, et le pied rester gonflé, si ce n’est pas traité correctement…

      En tout cas, je compatis, car je me souviens encore de la douleur…
      😡

    3. le medecin m’a fait une piqure , eau bouillante ,et antibiotiques !
      ca se calme tout doucement !
      merci pour tout ces renseignements 🙂
      Alain

  21. Bjr Corinne

    Ben alors là, comme disait l’arbre au bucheron, je suis scié !! Je savais devoir prendre toutes mes précautions avec les pastenagues bien sur, mais qu’en plus elles soient venimeuses, je n’arrive pas à en croire mes esgourdes ! Et en plus idem pour les Aigles !! Alors là, à qui se fier ma brave dame !!

    En tout cas, j’ai fait des recherches supplémentaires qui corroborent ce que disait le lien, très intéressant par ailleurs, sur l’envenimation par animaux marins.

    Comme quoi, même après 15 ans de plongée, on en apprend toujours et encore !!

    Merci et bon voyage

  22. @Poums: Merci ! Pour me contacter, c’est facile : via le lien “Contact” en pied de page, qui ouvre un nouveau message dans votre messagerie email, ou onglet “Contact” en haut dans le menu, qui ouvre un formulaire à remplir qui m’arrivera par email.
    😉

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